Dois Je Respecter Autrui

même temps, il nous arrive d'affirmer que toute vérité n'est pas bonne à dire et il existe des circonstances où je sais pertinemment que dire la vérité nuira à autrui. Que faut-il alors en penser : Y a-t-il un devoir absolu de vérité ou est-il parfois moral de taire ce qu'on sait ? L'enjeu de cette question est celui de nos devoirs envers autrui, s'il est vrai que la parole est un acte social. Il est clair qu'il existe des circonstances où ne pas dire la vérité est une lâcheté mais faut-il en conclure

même temps, il nous arrive d'affirmer que toute vérité n'est pas bonne à dire et il existe des circonstances où je sais pertinemment que dire la vérité nuira à autrui. Que faut-il alors en penser : Y a-t-il un devoir absolu de vérité ou est-il parfois moral de taire ce qu'on sait ? L'enjeu de cette question est celui de nos devoirs envers autrui, s'il est vrai que la parole est un acte social. Il est clair qu'il existe des circonstances où ne pas dire la vérité est une lâcheté mais faut-il en conclure

trouvais point près de moi, et malheureusement je ne voyais point cela jusqu’à ce moment où j’ai vraiment réfléchi à tout. Et c’est là qu’a débuté ma situation de désarroi, ce tabou incurable. J’étais incapable de savoir quoi sentir : dois-je l’aimer ?... ne pas l’aimer ?... dois-je le haïr ?... lui trouver des excuses ? Mais quelles excuses ? Il n’y en n’avait pas. J’ai alors décidé d’en parler avec ma mère parce que ce sujet m’encombrait, je suffoquais. Ma mère me trouvant en train de parler de tout ça

d’autorités et prescrit des règles d’actions en vue de la vie en commun qu’il faut respecter sous peine de sanction, la loi morale exige un comportement donné et les lois scientifiques sont incontournables. Comme le dit Montesquieu, respecter une loi, c’est agir comme on doit agir. Dès lors, la loi avec sa forme “tu dois” semble s’opposer à la liberté comme possibilité de faire ce que l’on veut sans entrave. Cependant le respect volontaire à une loi ne peut-il pas être preuve de la liberté ? Les lois ne

fraicheur, une grande sensibilité. Non seulement on comprend de la difficulté pour une personne handicapée de vivre normalement au quotidien face aux contraintes des soins médicaux prodigués mais aussi de l’importance fondamentale d’entretenir avec autrui des relations sociales, de convivialité …de normalité. Ce film a grand public a bousculé les esprits, a permis de comprendre qu’etre frappé d’handicap ce n est pas renoncer à la vie, c’est d’y prendre part, ne pas etre sujet de ce qui entoure, mais

l'autre ? Non seulement l'autre m'aide à me construire intellectuellement par le dialogue et la communication, à m'image de Socrate qui discutait avec ses élèves, mais il m'aide aussi à me construire moralement, en effet autrui n'est pas une chose mais un autre que moi qui impose le respect. La solitude n'est pas un état premier de l'homme, c'est une altération du rapport à l'autre, c'est une décision que choisit de prendre celui qui a été déçu par l'autre. Cependant, se retirer du monde, s'éloigner

prochain, indépendamment de l’usage qu’il peut faire de sa raison. Tous les hommes sont égaux en tant que créatures de Dieu. La dignité humaine n’est pas relative au degré d’usage de la raison, de la pensée. C’est pourquoi Saint Paul dit : « Je me dois aux Grecs comme aux barbares, aux gens cultivés comme aux ignorants » L’idée même de « prochain » est ambiguë. Le « frère » est tout homme rencontré mais ne subsiste-t-il pas dans cette notion l’idée d’une alliance qui fait que le prochain est celui

des limites, matérielles, judiciaires ou autres. Dans la liberté, rien ne doit dès lors entraver mon action, ma décision. Immédiatement alors, les lois instituées par l'Etat restreignent ma liberté puisqu'elles sont un cadre à l'intérieur duquel je dois agir: ma sphère d'activité est donc limitée et ma liberté finie. On peut ici se demander si cette liberté en est alors toujours une. Ainsi, Rousseau écrit dans son Contrat Social que "l'homme est né libre et partout il est dans les fers". Dans une

le mensonge). Mill admet donc que l'on peut s'écarter de la vérité involontairement. Ce cas correspond à l'erreur : se tromper ou tromper autrui n'est pas un phénomène volontaire. Lorsque je transmets une information à quelqu'un et que celle-ci est fausse alors que je la crois vraie, je suis la première victime de cette erreur. Je ne cherchais pas à tromper autrui, mais je croyais simplement que je disais le vrai, alors que je me trompais sur ce qui était vrai et faux. Le fait de prendre en compte

avoir l’intention d’agir par pur devoir. Ainsi, une action n’est bonne qu’à la condition que le principe qui la fonde puisse aussi valoir en droit pour tous. Être moral c’est donc agir non pas pour des motifs subjectifs, mais c’est agir pour le pur respect de la loi morale que notre raison nous fait connaître. L’universalisme ici postule donc que la morale doit exiger la forme même de l’universalité. L’homme peut donc être certain d’agir moralement s’il s’efforce par sa raison de donner une dimension