Dois Je Respecter Autrui

III) Le sujet et autrui A) Définition de « autrui » Pour étudier les rapports du sujet à autrui, nous prendrons appui sur la définition sartrienne : autrui, c’est « ce moi qui n’est pas moi et que je ne suis pas ». Autrui est donc un sujet, un « moi », mais c’est un moi distinct et différent de moi (un autre que moi). Il est à la fois mon semblable, et mon Autre. Nous verrons au cours de notre raisonnement qu’il peut être intéressant de « tordre » un peu cette définition de Sartre pour inclure

législatif (B) A- Tous deux dictent le comportement en société Que ce soit des règles écrites ou connu, la morale et le droit dictent tous deux aux individus, aux citoyens le bon comportement à suivre en société, le comportement qui ne nuira pas à autrui. Une des nombreuses preuves que la morale déteint sur le droit est avec les obligations naturelles et civiles. Le devoir d’entraide entre collatéraux est une obligation naturelle, toutefois cette obligation peu devenir juridiquement sanctionner que

AVONS-NOUS DES DEVOIRS MORAUX ENVERS NOUS-MÊMES OU SEULEMENT ENVERS AUTRUI? L’idée d’asymétrie morale Mon point de départ, c’est l’idée qu’il existe une asymétrie morale entre le rapport de soi à soi et le rapport de soi à autrui : seul le rapport à autrui a une valeur ou une importance morale. Mais qu’est-ce que l’asymétrie morale exactement ? Pensez à Van Gogh. Tout le monde, je crois, aura tendance à juger que si Van Gogh avait arraché gratuitement l’oreille d’un passant au lieu de se

dans le respect de soi et des autres, à mieux utiliser les mots pour se dire plutôt que recourir à l’usage de la violence langagière, à mieux se confronter à la réalité, à mieux se définir à partir de nos ressentis et sensibilité, à oser restituer des violences qui ne sont pas bonnes pour nous ainsi que pour les autres dans le quotidien de notre vie. Si la communication repose sur l’accueil des sentiments de chacun (l’émetteur et le récepteur), l’écoute active, le respect des besoins

l’obéissance ou l’adhésion à des prescriptions venues d’ailleurs ou d’en haut. La vraie morale, c’est le fait d’agir moralement, c’est-à-dire par pur respect du devoir. Une telle morale ne nous contraint pas, mais nous oblige. Le sujet reste libre et a toujours la possibilité de désobéir. Définition, problématisation. Le devoir correspond à ce que je dois faire. Le verbe devoir est pris ici au sens de l’obligation plutôt que de la nécessité. Quel sens y aurait-il à parler de devoir pour les besoins

commencer par voir que le mal n’est pas vu de la même manière par tout le monde. Tout le monde, c’est la société, le monde qui nous entoure. La question peut être : le mal, qui est en nous et propre à l’homme peut il agir de la même manière sur moi et sur autrui. C’est à dire, qui est la victime ? Celui qui vit le mal ? Ou celui qui le fait ? Celui qui fait le mal l’a déjà subit. Je ne peux faire souffrir quelqu’un sans avoir déjà connu la souffrance. Ce n’est pas une raison pour commettre le mal, mais c’est

beaucoup de personnes prennent au sérieux votre chanson vous faites coulé la France voir l’Europe a vous tous seul donc je décide de censuré la chanson et j'estime que j'ai le droit car je suis élu et en tant que anciens combattants je dois être respecté par autrui et sauvé la patrie. Bien Cordialement, Monsieur Paul Faber

s’interdit d’assumer clairement ce qu’il dit et ce qu’il fait, et l’on sait que le menteur est avant tout quelqu’un qui fuit ses responsabilités, n’assume pas ses actes, est toujours prêt à s’exclamer « c’est pas moi »… et donc toujours prêt à dénoncer autrui (« c’est lui » !) de sorte que le mensonge n’est jamais éloigné de la délation et de la calomnie. Si en effet la véracité est la condition de la légalité, du droit et de la moralité, c’est d’une part parce qu’elle permet à chacun de faire ce

AVONS-NOUS DES DEVOIRS MORAUX ENVERS NOUS-MÊMES OU SEULEMENT ENVERS AUTRUI? L’idée d’asymétrie morale Mon point de départ, c’est l’idée qu’il existe une asymétrie morale entre le rapport de soi à soi et le rapport de soi à autrui : seul le rapport à autrui a une valeur ou une importance morale. Mais qu’est-ce que l’asymétrie morale exactement ? Pensez à Van Gogh. Tout le monde, je crois, aura tendance à juger que si Van Gogh avait arraché gratuitement l’oreille d’un passant au lieu de se couper

quant au devoir. Que celui-ci soit une obligation signifie négativement qu’il n’est pas une contrainte. Si tel était le cas, il serait impossible de ne pas accomplir le devoir ; il serait impossible d’agir contre lui et même de lui résister ; Dire « je dois » reviendrait à dire « je fais » (contre ma volonté). Le devoir ne pourrait plus être source d’évaluation des actions. Le Bien « Rien n'empêche, même si les plaisirs sont parfois mauvais qu'un plaisir soit le souverain bien; de même, rien ne s'oppose