Dogmatisme Et Rationalisme

? Le problème est de savoir s’il suffit à la raison d’examiner la réalité de ses produits ou bien si elle doit examiner la légitimité de sa faculté-même. La thèse de Kant est que si l’examen sceptique est nécessaire pour sortir la raison de son dogmatisme, il n’en est pas pour autant suffisant : il ne suffit pas dire de constater empiriquement ce sur quoi la raison ne peut porter de jugement de connaissance, il faut encore démontrer théoriquement ce sur quoi la raison peut légitimement porter des

prolonger dans un esprit plus grand encore, le pur esprit : le Dieu des chrétiens. En déclarant la mort de Dieu, Nietzsche dit que l’homme doit se trouver d’autres dieux, il se rattache alors à de grands idéaux comme le socialisme, le libéralisme, le rationalisme, le scientisme. À la grande différence que les attentes des hommes dans ces idéaux doivent se concrétiser dans l’immédiat contrairement à l’idéal de Dieu qui se révèle dans l’au-delà. Le désappointement de l’homme face à ces ″lendemains qui déchantent ″

est vraie aujourd’hui tant qu’elle n’est pas formellement réfutée. Le scepticisme est paradoxalement « un rationalisme poussé jusqu’au bout de la lucidité », en opposition avec le dogmatisme, il s’agit de « savoir qu’on croit et non croire qu’on sait ». La sophistique consiste à croire que rien n’est vrai, à ne pas confondre avec croire que rien n’est certain, elle s’oppose donc au rationalisme. Si tout est faux, rien n’existe, tout se vaut, tout est permis et il n’y a alors plus de science, plus de

système de représentations et de valeurs, dominant dans une époque donnée, on reconnaîtra sans peine une «idéologie des Lumières» au XVIII e  siècle, dont les thèmes les plus fréquents sont effectivement la confiance en la raison, la dévalorisation du dogmatisme religieux, la croyance en un avenir heureux de l'humanité sous la direction des sciences et des techniques en progrès. De telles constantes idéologiques ne suffisent pas à définir un horizon philosophique. Si l'on cherche le sens philosophique de

raison Peut-on atteindre la vérité Pour la philosophie qui se définit comme idéal de sagesse et de connaissance. Mais avant d’affirmer une quelconque vérité, on doit interroger les conditions de connaissances et les limites pour éviter tout dogmatisme. Par exemple Kant pose la question • « que puis –je savoir ? » • « a quoi reconnaît –on la vérité » • « quels sont les critères de la vérité Il faudra tout d’abord distinguer croire et savoir, ensuite on se demandera quel est le rôle respectif

j'ai entendu dire que la philosophie reprenait un nouveau départ avec le Cogito ergo sum de Descartes. J'ai dû aussi énoncer moi-même cette leçon initiale. Dans l'ordre des pensées, c'est une devise si claire! Mais n'en dérangerait-on pas le dogmatisme si l'on demandait au rêveur s'il est bien sûr d'être l'être qui rêve son rêve ? Une telle question ne troublait guère un Descartes. Pour lui, penser, vouloir, aimer, rêver, c'est toujours une activité de son esprit. Il était sûr, l'heureux homme

apparait au 14e siècle. La méthode du doute est au cœur de la tension entre philosophie et scepticisme. Ce débat est crucial au 17e siècle : On assiste à un renouveau de l’influence sceptique. Le détournement des méthodes sceptiques par le rationalisme Lutte philosophique, lutte théologique et lutte politique contre les influences sceptiques. Pascal, bon exemple. Usage du scepticisme très important. Utilisé pour humilier la raison afin de trouver la source du vrai qui est la foi, le cœur. Il

pendant que naissait le régime parlementaire après la Révolution anglaise, celle de 1688, un siècle qui a vu l’apogée du baroque et du classique, Shakespeare et Racine, Rubens et Poussin, un siècle qui a produit Galilée, Descartes et Newton, le rationalisme de la quantité et le mécanisme, un siècle où l’esprit humain a décidément rompu avec Aristote canonisé au Moyen-Âge, et saisit l’univers par la mathématique et l’expérience, où savants, philosophes et religieux ont ouvert l’infini à l’homme et

|puissant. | | | | |Dogmatisme religieux : |Rationalisme : | |Dogme religieux : on ne voit que par Dieu. |La valorisation de la raison permet d’acquérir de l’autonomie pour | |

anciennes civilisations ont progressivement laissées place à des religions monothéistes (religions de salut ), un peu plus rationnelles. D’un côté on constate que les pays développés ont vu religions, croyances et superstitions décliner au profit du rationalisme de la raison qui est un facteur prépondérant dans l’émergence des sciences. Dans ces pays les rites ou les cérémonies qui accompagnent ces traditions ont dû s’adapter pour survivre car ils n’étaient plus en adéquation avec la raison émergeante