De La Rancière

Alors que dans l’extrait de Rancière, son personnage Jacotot enseigne ce qu’il ignore. Pour lui le maitre doit être ignorant pour que l’élève explique lui-même et propose une égalité dans la raison. Qu’apportent-ils à la discussion ? Ils mettent en opposition deux manières de transmettre le savoir à des époques différentes dans un contexte social, politique et économique différent également. La discussion s’enrichit entre ces deux textes de par leur différence, Rancière évoque une nouvelle thématique :

des autres bruits de la ville de par leur mode d’émission et leur timbre, les slogans politiques instaurent une parenté de substance avec l’espace urbain qui s’en trouve par là même rendu à sa politicité, pour reprendre un terme inventé par Jacques Rancière qui réactive la continuité fondatrice entre politique et cité4. La voix parlée, scandée, criée, devient un élément sonore de cet espace au même titre que les alarmes de voiture, les sirènes de bateau ou bien le choc martelé d’une machine à planter

permettront de dégager la spécificité de leurs enjeux face aux rapports réalité/fiction. Les écrits de Jacques Rancière, Clément Rosset, François Niney, Roland Barthes, Jacques Derrida, Hal Foster, Kazimierz Twardowski, Paul Watzlawick, Erwin Goffman, Carlo Ginzburg, Daniel Serceau etc., permettront de participer à la définition des grilles de lecture de ces œuvres. Bibliographie indicative - RANCIERE Jacques: « Le destin des images » La Fabrique Ed. 2003 + « Le spectateur émancipé » La Fabrique Ed. 2008

se poser de l’existence ou non d’image intolérable. Est-ce que l’image de quelque chose d’intolérable est elle-même intolérable, surtout si l’horreur affichée est mise en évidence (ex photos image de massacre, génocide, scènes d’horreur… Jacques Rancière a écrit à ce sujet dans « Le spectateur émancipé », la fabrique, 2008). Les thèmes les plus courants qui peuvent rendre une image intolérable sont la mort, le sexe, la souffrance, la violence, la religion etc… Il y a encore quelques temps, les

qui est devenu une préface aux poèmes de la Résistance. CE reproche a pu être fait à Aragon car on considérait qu’il trahissait cet esprit de la Modernité. Ecrivains qui revenaient de plein pied dans le réel. Politique de la littérature, Jacques Rancière. Travaille sur modernité littéraire, s’est envisagée elle-même comme la rupture avec la « servitude de la représentation ». La représentation est un esclavage, le poète moderne est celui qui se libère, qui fait acte d’affranchissement. Texte de Céline

iconoclaste dont la vie se sauve par l'esthétique libérée (Cioran), dans la distribution des parts de pouvoir sociopolitiques (Rancière) et dans l'action politique concrète (Rancière). Cioran, Emil.  La Tentation d'exister  (1956) Rancière, Jacques.  Le Partage du sensible. Esthétique et politique  (2000) Rancière, Jacques.  Mallarmé. La politique de la sirène  (1996) Todorov, Tzetan.  Poétique de la

(en collaboration avec Michael Hardt), Exils, 2000  L'Idée de communisme, (Alain Badiou et Slavoj Žižek, dir.), avec Alain Badiou, Judith Balso, Bruno Bosteels, Susan Buck-Morss, Terry Eagleton, Peter Hallward, Michael Hardt, Minqi Li, Jacques Rancière, Alessandro Russo, Roberto Toscano, Gianni Vattimo, Wang Hui, Slavoj Žižek, Nouvelles Éditions Lignes, 2010. La Lutte pour la reconnaissance, Cerf, 2000 (traduction française de l’édition allemande de 1992, seconde édition allemande complétée en

courtisans). Où est l'ailleurs ? est-ce que c'est être hors du monde ou dans le monde ? Travail sur la différence de lumière ? -Thématique du voyage développée. Renverser le territoire connu, et le rendre inconnu. -Postulat de Jacques Rancière : L'art est politique. "Le propre de l'art et d'opérer un redécoupage de l'espace matériel et symbolique. Et c'est par là que l'art touche à la politique." -Comment un espace ce transforme-t-il en territoire? Comment se mesurer à cet espace

fin de la lecture ma première question fut: quel autre livre vais-je choisir ? Découragement de courte durée à la pensée d’Alain Badiou et Jacques Rancière, qui me donna des pistes de réflexion. Le cas du suicide de la jeune fille m’est d’abord apparu comme un  évènement tel que le conçoit Badiou et un moment de « LA politique » expliqué par Rancière, une tentative de la transformation du sensible qu’a voulu opérer Bhuvaneswari. Avant de comprendre qu’il s’agit en fait d’un évènement et une tentative

désir de mettre l'art dans la vie ? Comment la critique militante de la consommation des marchandises et des images est-elle devenue l'affirmation mélancolique de leur toute-puissance ou la dénonciation réactionnaire de l' " homme démocratique " ? Rancière a réuni dans cet ouvrage un certain nombre de conférences données dans des universités et des centres d’art et autres musées entre 2004 et 2008. Fidèle à sa problématique des « régimes de l’art » (éthique, représentatif, esthétique) et à des analyses