Conception Moniste Ou Dualiste

III. Les conceptions de la constitution A. La conception mécanique de la constitution Historiquement, la constitution a été imaginée comme une mécanique, une machinerie. Les rouages qui vont créer un certain équilibre. Cet équilibre doit concourir à la liberté. Cette idée est exprimée par Montesquieu dans l’Esprit des Lois, « Les constitutions doivent faire en sorte que le pouvoir arrête le pouvoir ». Séparer les pouvoirs afin qu’aucun ne se les accapare. B. La conception normative de

conséquent, si le chef d'Etat n'est pas responsable il ne peut pas avoir d'importants pouvoirs. Dès lors, la conception du chef de l'Etat dans un régime parlementaire correspond à un chef d'Etat constituant l'une des deux têtes de l'exécutif, politiquement irresponsable et ayant des pouvoirs limités. Le particularisme du Président de la République française sous la Vè République La conception du Président de la République sous la Vè République s'éloigne fortemment de la vision classique du chef de

certain nombre d’idéaux souvent tiré des idées des lumières et des différentes théories souvent concurrencés et télescopés. Voltaire, Rousseau, Montesquieu ou J. Locke sont les premiers théoriciens constitutionnels et ont proposé un certain nombre de conception des pouvoirs : la souveraineté nationale, la souveraineté populaire, certains prônent la confusion des pouvoirs au moins du peuple tandis que d’autres défendaient la séparation des pouvoirs et il existait de cette séparation plusieurs variantes

plus fort (A) ainsi en affaiblissant fortement le parlement puisque c’est deux pensées et systèmes ne peuvent concorder entièrement. (B) A) L’exécutif bicéphale et renforcé. La pensé du General de Gaulle ne trouve pas son originalité dans sa conception générale qui est fortement inspiré du parlementarisme. En effet son apport se situe dans la volonté de mettre en place un exécutif fort, indépendant des partis politique et qui puisse jouer un rôle d’arbitre. Pour assurer l’indépendance du président

Saint Augustin ou Thomas Daquin. Pour d'autre, lorsque l'état agit contre l'interet des hommes alors on agit contre Dieu. Les individus ont un droit et un devoir de résistance. Thomas Moore par exemple. Dès le XVIeme siècle il y a une autre conception du pouvoir, on part du principe que le pouvoir est le résultat d'un contrat entre les hommes sans origine divine. Cette philosophie s'impose a partir du XVIIIeme siècle. C'est un contrat, mais il peut être différent selon les auteurs. Il y a les

DI a besoin du droit interne pour être appliqué. Il se pose la question de l’ordonnancement, de la relation entre DI et droit interne. I. Les modèles théoriques On verra deux modèles théoriques, la théorie dualiste et la théorie moniste. A. La théorie dualiste La théorie dualiste est fondée sur le positivisme volontariste dont Triepel et Anzilotti sont les grands représentants. Selon ce postulat, il existe un cloison étang entre ordre juridique interne et international. Le DI est indifférent

résulter d'abord de la loi électorale, il faut qu'elle résulte au moins en partie de la réglementation constitutionnelle, et voilà qui donne au projet son explication décisive et sa justification historique". Cependant, le fait majoritaire et la conception extensive que les titulaires successifs de la fonction présidentielle vont avoir de leurs pouvoirs modifieront profondément l'équilibre du régime. En outre, le texte voté en 1958 introduit une nouveauté dans le mode d'élection du président de

obligatoire B) La prise en main de certains pouvoirs du premier ministre par le président de la république Dès la période gaullienne de la Ve République le transfert de pouvoir s’effectue. Les facteurs de ce transfert s’expliquent par la conception de l’exécutif du général de Gaulle qui refuse la dyarchie, et surtout favorisés par l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel direct. Ce transfert s’est perpétué avec tous ses successeurs. Il se heurte à une limite en période de cohabitation :

- Le président du conseil va devenir rouage essentiel de la III République. 1) Le président de la République - En 1830, il y avait le roi et la chambre des députés ; en 1875, il y a le Président de la République. La république dualiste de 1875 est déjà une monarchie, pour les orléanistes. - Le président de la république dispose des prérogatives d’un « monarque constitutionnel ». - Il a l’initiative des lois qu’il partage avec la chambre des députés et le Sénat

phénomène de la pensée et nécessiterait par conséquent une autre instance ? 2) La pensée provient d'une autre instance Au courant matérialisme défendant l'idée que tout ne procède que de la matière, pensée y compris, on peut opposer la conception dualiste qui voit dans le vivant une dualité de nature. A la corporéité du vivant et à son activité cérébrale, il faudrait ainsi considérer un esprit immatériel comme substance pensante. Depuis Descartes, cette question d'une dualité entre esprit et