Cinna Ou La Vraisemblance

Libertin : un homme infidèle et séducteur mais aussi comme un homme libre de mœurs et de penséeDom JuanContexte : Dom Juan est une pièce de théâtre écrit par Molière en 1665, sous le règne de Louis XIV, autrement appelé le "Roi-Soleil". Molière bénéficie des faveurs du monarque, celui-ci étant un passionné d'arts, notamment de théâtre et de danse. Le peuple partage également le goût du roi pour le théâtre. La concurrence entre les compagnies est très rude. A cette époque le théâtre

ou Calderon (La Vie est un songe) en Espagne. Le théâtre baroque peut se définir, dans un premier temps, comme le négatif du théâtre classique. À l’analyse intellectuelle, le baroque préfère l’émotion, la perception ; face à la recherche de la vraisemblance, le baroque promeut l’illusion ; à l’unité de ton, le baroque privilégie l’inconstance et le paradoxe ; à la simplicité, le baroque oppose la complexité. En règle générale, la littérature baroque est marquée par une forte implication de la mort

Elaboration au cours des années 1630-1660 a.  Rationalisme –  –  Le Beau (inspirer le respect de la cour royale = morale chrétienne) Le Vrai ( Les passions humaines, la nature humaine, l’Homme) b.  Imitation de la nature –  –  La vraisemblance (ce qui est jugé vraisemblable par la Cour, par le public de la Cour, par le Roi. Notion très subjective) La bienséance –  –  Préceptes moraux : pudeur, morale chrétienne, non-violence sur scène Préceptes techniques : respect des mœurs

Le classicisme Elaboration au cours des années 1630-1660 a. Rationalisme   Le Beau (inspirer le respect de la cour royale = morale chrétienne) Le Vrai ( Les passions humaines, la nature humaine, l’Homme) b. Imitation de la nature   La vraisemblance (ce qui est jugé vraisemblable par la Cour, par le public de la Cour, par le Roi. Notion très subjective) La bienséance   Préceptes moraux : pudeur, morale chrétienne, non-violence sur scène Préceptes techniques : respect des mœurs et du rang

règle des trois unités éloigne théâtre et réel. Une vie ou quelque années de peuvent être réduites à 24h, et ne peut en aucun cas avoir lieu dans un seul et même lieu. L’écrivain explique que les unités de temps et de lieu sont contraires à la vraisemblance, et que seule l'unité d'action doit être maintenue. Aussi, le décor doit donner l'impression de la vie. Ainsi, la couleur historique et géographique doit imprégner le fonds du drame. Les conditions matérielles de représentation, comme le plateau

d'inspiration moderne. Les classiques adaptent l'Antique aux goûts du siècle. La doctrine classique relève du rationalisme: il demande donc l'imitation de la nature. Mais les classiques sont aussi des idéalistes: le vrai doit être corrigé par l'idéal (= vraisemblance). La littérature est soumise à une esthétique qui implique l'existence d'un beau universel (selon les classiques, le beau ne varie pas). La littérature a pour but de plaire et d'instruire. LA TRAGÉDIE Elle était régulière et obéissait à des

cette règle en vers : Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. Quant à l'unité de lieu, Aristote n'en parle pas. Ce sont des théoriciens italiens qui l'inventent, toujours au nom de la vraisemblance. Pour la respecter, les dramaturges ont privilégié deux décors, « le palais à volonté » ( en d'autres termes, la forte utilisation de ce décor) et la place de la ville, lieux propices à la rencontre. Molière situe tantôt l'action sur la place

à juste titre anobli à trente ans à la demande de la reine Anne d'Autriche pour « services rendus », touchée par la pièce du Cid. L’année de son mariage en 1640 il donne deux nouveaux chefs-d'œuvre, Horace et Cinna .. Toutefois l'échec de Pertharite , en 1651, le décide à s'éloigner du théâtre et à se tourner vers la poésie chrétienne. Lorsqu’il revient au théâtre, à cinquante-trois ans il ne peut que constater

soumis sa nouvelle tragédie à un comité de critiques et ces « doctes» condamnèrent, en effet, la fin de la pièce, déclarant difficilement acceptable ce héros qui transperce sa propre sœur de son épée : de même qu'avait été jugé contraire à la vraisemblance qu'une fille épouse le meurtrier de son père, de même il paraissait contraire au comportement ordinaire des hommes civilisés qu'un frère aille jusqu'à assassiner sa sœur. Une telle action, quoique historique, n'était pas jugée bonne pour le théâtre

(1595-1674) un autre théoricien, prône la vraisemblance dans les œuvres ainsi que la séparation des genres. En 1630, il fixe la règle des vingt-quatre heures. Enfin, retenons que Corneille publie en 1660 un Discours de l’utilité et des parties du poème dramatique ; Discours de la tragédie et des moyens de la traiter selon le vraisemblable et le nécessaire. Corneille nous fournit la transition : l’art classique impose quatre règles générales : la bienséance, la vraisemblance, la nature et l’imitation des Anciens