Cinna Ou La Vraisemblance

les respectent mais certain comme Pierre Corneille prennent quelques libertés en dépassant les vingt-quatre heures ou bien en changeant de lieu. D’autre encore comme Victor Hugo critique l’unité de temps et de lieu et affirme que cela nuit à la vraisemblance de la pièce mais ce ne sont qu’une minorité d’auteurs. On peut les résumer ainsi : Le secret est d’abord de toucher : Inventez des ressorts qui puissent m’attacher. Que des règles les premiers vers, l’action préparée Sans peine du sujet aplanisse

Naissance 6 juin 1606 Rouen,  Royaume de France Décès 1er octobre 1684 (à 78 ans) Paris,  Royaume de France Langue d'écriture français Mouvement baroque et classicisme Genres tragédie, comédie Œuvres principales Le Cid L'Illusion comique Cinna modifier Pierre Corneille, aussi appelé « le Grand Corneille » ou « Corneille l'aîné », né le 6 juin 16061 à Rouen et mort le 1er octobre 16842 à Paris (paroisse Saint-Roch), est un dramaturge et poète français du xviie siècle. Issu d'une famille

toute espèce de gloire, donna l'ordre à l'académie naissante d'en publier la critique, et les observations de l'académie ne servirent qu'à faire mieux apprécier le génie de Corneille. Il n'y répondit que par de nouveaux chef-d’œuvre. Les Horace et Cinna parurent en 1639. Polyeucte, représenté en 1640, fut immédiatement suivi de la Mort de Pompée et du Menteur, la première bonne comédie, comme le Cid avait été la première bonne tragédie. Après tant de chefs-d'oeuvre, auxquels il faut joindre encore

d’immoralité dans la forme d’une campagne de pamphlets. Ces attaques s’appuyaient sur la théorie classique de que le théâtre était un lieu pour la instruction morale. Les années suivantes furent années de tragédies classiques comme « Horace », « Cinna », et « Polyeucte ». La popularité de Corneille s’accroit après 1644, quand il produit tragédies comme « La Mort de Pompée », « Rodogune », « Théodore », et « Héraclius », et la comédie « Le Menteur ». Après une absence de presque huit ans, Corneille

de dignité. Donc pas de mots familiers, pas de vulgarités. On remplace le réalisme vulgaire (exemple : scène à table), les combats, les duels et suicide par des récits, on ne doit pas voir de sang. * * La vraisemblance : * Tout doit être vrai ou paraître vrai (vraisemblance psychologique et historique). * Portrait de Nicolas Boileau, Santerre Jean-Baptiste. Cependant ces règles ne plaise pas à tout le monde, et crées la « querelle des anciens et des modernes » ; Controverse

Poétique de Boileau : Règle des 3 unités (Qu’en 1 jour,qu’en 1 lieu,1 seul fait accompli/Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli) + Présentat° act° ds 1er acte (Que dès les 1ers vers, l’act° préparée / Sans peine du sujet aplanisse l’entrée) + Vraisemblance (Jamais au specta n’offrez rien d’incroyable: / Le vrai peut parfois n’ê pas vraisemblable) + Bienséance (ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nous l’expose) . = Valables surtout pour la tragédie car c’est un genre élevé, noble dont le but

souvent) : Horace, Dom Juan, Andromaque, Iphigénie, Athalie (Racine introduit souvent ses pièces d’un « oui » inaugural qui donne l’impression que le spectateur surprend une conversation entamée). On peut avoir aussi le monologue d’un perso principal (Cinna), un dialogue entre deux perso principaux ce qui est plus rare (Nicomède) ou entre deux perso secondaires (Rodogune –Corneille– Le Bourgeois Gentilhomme). 3 Le nœud On ne peut mesurer l’apport de cet élément essentiel qu’en comparant la

(Le dithyrambe est un cantique (chant de louange) consacré à Dionysos, dansé et chanté par des choristes) La Mimésis dans le théâtre se construit au niveau énonciatif, au niveau de l’histoire (qui doit s’approcher du réel) et donc du degré de la vraisemblance par rapport au vécu du spectateur.( A ce niveau, je parle d’une pièce de théâtre à lire) (Et bien sûr, au 19ème siècle, l’occasion et les moyens financiers vont permettre l’utilisation du décor, des costumes, pour le spectacle.) Au niveau énonciatif

celui de Genet, ne s’éloigne pas tant de ce modèle en ce qu’il cherche à créer l’identification du spectateur, qui se projette sur la scène pour ensuite d’autant mieux lui révéler une part de lui-même. Dès lors, ce n’est plus tant un souci de vraisemblance qui prime qu’une volonté de transporter celui qui assiste à la scène dans un « conte », c’est-à-dire un monde à part avec ses propres codes, son propre langage. Ne peut-on toutefois souligner que ce désir de voir projeter sur scène une part indicible

L’illusion comique, comédie ; Le Cid, tragi-comédie. 1637 : Querelle du Cid : Excuse à Ariste ; Observations sur « le cid », de Scudéry ; Sentiments de l’Académie sur « le cid ». 1639 : Mort du père de Corneille. 1640 : Horace, tragédie. 1641 : Cinna, tragédie. Mariage de Corneille avec Marie de Lampérière, dont il aura six enfants. Saison 1641-1642 : Polyeucte, tragédie chrétienne. Saison 1642-1643 : La mort de Pompée, tragédie ; Le menteur, comédie. Saison 1643-1644 : La suite du menteur,