Cinna Ou La Vraisemblance

l’infini et le fantastique. Personnages de l’époque : William Shakespeare (1564-1616) : grand poète, dramaturge et écrivain de la culture anglaise. Pierre Corneille (1606-1684) : auteur dramatique français. Ses pièces les plus célèbres sont Le Cid, Cinna, Polyeucte et Horace. La richesse et la diversité de son œuvre reflètent les valeurs et les grandes interrogations de son époque. Gian Lorenzo Bernini (1598-1680) : dit Le Bernin. Sculpteur, architecte et peintre italien. Surnommé le second Michel-Ange

CM 17èmeCM Littérature du XVIIè Licence 1 - Lettres Séance 1 La tragédie au XVIIè siècle I - Placer les pièces dans leur contexte A) Les dates des quatre pièces Tristan l’hermine, La Marianne 1636 (publié en 1637) Pierre Corneille, Cinna 1642 (publié en 1643) Jean de Rotrou, Le véritable Saint Genest entre 1644 et 1646 (publié en 1647) Jean Racine, Britannicus 1669 (publié en 1670) B) Qu’en est-il de la production tragique au XVIIè ? La tragédie n’est pas très prisé, c’est plutôt

torts de ceux qui s'écartent du droit chemin. Le héros doit souvent choisir entre sa passion et son devoir ; il peut être soumis à un destin implacable (Phèdre de Racine) ou parvenir à la maîtrise de soi à force de volonté et de raison (Auguste dans Cinna de Corneille). « Ô cruel souvenir de ma gloire passée ! Œuvre de tant de jours en un jour effacée ! Nouvelle dignité fatale à mon bonheur ! Précipice élevé d'où tombe mon honneur ! Faut-il de votre éclat voir triompher le comte, Et

Il épouse en 1640 Marie de Lampérière, avec laquelle il aura six enfants. À partir de cet événement, Corneille arrête d'écrire des comédies pour écrire de nombreuses tragédies. Il s’inspire de la Rome antique racontées pour écrire Horace en 1640, Cinna ou la Clémence d’Auguste en 1641, Polyeucte ou encore la Mort de Pompée en 1643. Il refuse toujours de respecter les règles du théâtre classique. Il rencontre alors un grand succès, encore renforcé par la comédie le Menteur en 1643 ou la tragédie Rodogune

prédispose à la grandeur d’âme. La « vertu » dont il fait preuve témoigne d’abord de son énergie, de sa capacité à agir. Là où d’autres se laisseraient abattre, le héros cornélien trouve la force et les moyens de surmonter les coups du sort. Dans Cinna, l’empereur Auguste ne sait quelle attitude adopter face aux tentatives d’assassinat dont il est l’objet. Doit-il toujours réprimer ? Mais les comploteurs exécutés deviennent aussitôt des martyrs de la cause républicaine et de nouveaux conspirateurs

proposer un spectacle qui imite le plus possible la réalité contextuelle du spectateur (pour cela Néron, dans Britannicus de Racine, porte les habits du XVII° siècle). Premièrement en obéissant au caractère de vraisemblance , soit qu’il faut que le spectacle se déroule en respectant les codes de la logique, de la rationalité, en faisant apparaître la chose représentée plausible. Deuxièmement, il faut respecter aussi le caractère

RACINE, Phèdre, I, 3, 1677 Image : J. RACINE, Britannicus, mise en scène de B. Jaques-Wajeman, 2004 194 194 195 195 Corpus ⁄ ¤ ‹ › ∞ 6 ‡ EURIPIDE, Les Troyennes, 415 av. J.-C. P. CORNEILLE, Horace, IV, 5, 1640 P. CORNEILLE, Cinna, III, 4, 1642 J. RACINE, Andromaque, III, 6, 1667 J. RACINE, Bérénice, IV, 5, 1670 J. ANOUILH, Antigone, 1944 OUVERTURE CONTEMPORAINE J.-P. SARTRE, Les Troyennes, 1965 OUVERTURE CONTEMPORAINE 196 198 201 204 206 208 209 Pour argumenter

synthétiques   téléchargeables en 30 secondes   à imprimer chez soi Pierre Corneille Dramaturge français •  Né en 1606 à Rouen •  Décédé en 1684 à Paris •  Quelques-unes de ses œuvres : L’Illusion comique (1636), comédie Le Cid (1637), tragicomédie Cinna (1642), tragédie Le Cid Le Cid, entre succès et polémiques •  Genre : tragicomédie •  Édition de référence : Le Cid, in Œuvres complètes, tome 1, Paris, Gallimard, coll. « La Pléiade », 1980 •  1re édition : 1637 •  Thématiques : amour, honneur, mariage

scène le personnage de la jeune fille, presque muet dans la comédie traditionnelle héritée de l'Antiquité. Mais il refusa les complications romanesques dans lesquelles étaient plongés les héros de “L’astrée”. La comédie obéit aux règles de la vraisemblance. Et, comme il se doit, elle finit bien. Les personnages étaient toujours convenus, mais c’étaient d’abord des individus, gens de la petite noblesse dont le destin n’avait rien d’héroïque et suffisamment communs pour que le public s’y reconnaisse

scène le personnage de la jeune fille, presque muet dans la comédie traditionnelle héritée de l'Antiquité. Mais il refusa les complications romanesques dans lesquelles étaient plongés les héros de “L’astrée”. La comédie obéit aux règles de la vraisemblance. Et, comme il se doit, elle finit bien. Les personnages étaient toujours convenus, mais c’étaient d’abord des individus, gens de la petite noblesse dont le destin n’avait rien d’héroïque et suffisamment communs pour que le public s’y reconnaisse