Cinna Ou La Vraisemblance

en janvier 1637. Il rencontre un grand succès public mais doit affronter la jalousie de plusieurs auteurs dramatiques. Ses ennemis lui reprochent de ne pas respecter tout ce qui constitue l'idéal classique au théâtre, notamment les règles de la vraisemblance et de la bienséance, celle des trois unités, ainsi que celle qui préconise la séparation distincte des tons et des genres. Scudéry, n’hésite pas à affirmer que tout est mauvais dans cette pièce. Richelieu apporte tout d'abord un soutien discret

retient l’attention de tous les théoriciens. Codifiée, la tragédie devient la pièce maîtresse du théâtre régulier : son succès contraint toutes les formes dramatiques (tragi-comédie ou comédie) à se conformer aux fameuses règles : les unités, la vraisemblance et la bienséance. Objectif essentiel : crée au mieux l’illusion théâtrale ou scénique. Premier XVIIe : relative indépendance à l’égard de la doctrine (Corneille malgré sa contribution à l’élaboration du code dramatique)

c'est-à-dire qu’elles ne peuvent pas choquer les spectateurs, elles ne doivent montrer aucune action violente, pas de sang et pas de contact physique brutal ou sexuel. En revanche, ces répliques ou actions peuvent être racontées. • La règle de vraisemblance : Elle a pour but de rendre plus réalistes les actions des récits pour les spectateurs. Si cette règle est respectée, les spectateurs, en regardant la pièce, ont la possibilité de se reconnaître dans les personnages, ainsi ils peuvent mieux comprendre

(une ville, un palais, une seule pièce), ce qui contribue à l’intensité dramatique et à la vraisemblance ; o respecter la bienséance : pas de sang versé ni d’acte choquent sur scène. • Selon le philosophe Aristote, la tragédie doit : o imiter le réel et peindre la nature humaine ; o donner à une situation et aux conflits une intensité particulière en les situant dans une famille et un cadre politique (Cinna) o avoir une portée morale : souligner des vertus héroïques, ce que fait corneille, ou

très crédule, vers 150-151 « Ce sont à sa fureur d’épouvantables armes ; mais son bannissement nous en va garantir » 3) Règles de bienséance et de vraisemblance -Jason présente Médée comme une magicienne vers 66 «du pouvoir de son art, leur promet des merveilles », « herbes », description de la mort de Pélias vers 60-92. La règle de vraisemblance n’est pas respectée, (Jason présente Médée comme une magicienne) mais la règle de bienséance l’est, car la mort de Pélias est racontée par Jason à Pollux

L’illusion comique (1636), toute la pièce de Corneille repose sur l’illusion et le principe du théâtre dans le théâtre. 2. Les pièces baroques a. L'Illusion comique, Corneille, 1636 Corneille est connu pour ses tragédies classiques (Horace, Cinna), mais il écrit aussi des pièces qui s’apparentent au baroque et mêlent comédie et tragédie. • L’histoire : Pridamant est à la recherche de son fils Clindor qui a fui un père trop sévère. Pour l’aider dans sa quête, il fait appel à un magicien,

rhétoriques, de l’interrogation pragmatique – comme suspension de la certitude – à l’interrogation rhétorique, employée pour sa double valeur expressive et argumentative. Les premiers vers de l’Iphigénie de Racine témoignent d’un ébranlement de la vraisemblance logique qui doit paraître de mauvais augure. En effet, l’ordre commun est alors sur le point de s’effondrer tout à fait pour laisser place à un nouveau régime logique, celui du merveilleux, de l’événement imprévisible par essence. L’étonnement

important), de temps (24h), de lieu (1 lieu) -souci de vraisemblance : vérité plus exemplaire qui peut manquer à un événement réel mais exceptionnel -respect des bienséances : cohérence des personnages et de l’action. Interdiction de choquer le public : vulgarité, grossièretés, brutalités. Les héros tuent et meurent en coulisse. Questionnaire 1.monde renversé 2.l’Illusion comique 3.Richelieu 4. Racine : Andromaque, Britannicus, Phèdre Corneille : Cinna, Le Cid, Polyeucte 6.Farce : Le Médecin malgré

Racine, respectant avec soin les règles de versification en Alexandrins, de vraisemblance et de bienséance ainsi que la règle des trois unités mise en place par Richelieu en 1630, tout en offrant à ses spectateurs et lecteurs la beauté d'un récit tragique. Ceci valant à l'auteur son succès et la reconnaissance de ses contemporains, et sa victoire contre Corneille qui avant déjà avait remporte le succès avec sa tragédie Cinna(1642). La comédie considéré comme genre « bas » n'en est pas moins respectueuse

Ses principaux admirateurs furent les auteurs du XXème siècle à savoir : Valéry, Ponge, André Gide et Albert Camus.  Ces derniers fondent leurs œuvres sur les règles de vraisemblance et de bienséance. En effet, depuis le XVIIème siècle, les écrivains classiques accordent une importance capitale à ces deux règles.  La vraisemblance fait état de ce qui peut paraître vrai. C’est-à-dire que les œuvres issues du classicisme ne doivent pas se baser sur la vérité mais sur ce que l’opinion considère comme