Cas Pratique Dol Erreur

pas un fait juridique. C’est un acte juridique c’est-à-dire un acte volontaire accompli en vue de produire des effets de droit précis. En théorie, les actes juridiques se distinguent des faits juridiques qui demeurent étrangers à toute volonté. En pratique, les actes juridiques sont très variés, mais il s’agit principalement du contrat. SECTION I. LA NOTION DE CONTRAT. Le contrat est un type particulier d’acte juridique. Selon l’article 1101 du Code civil, c’est une « convention par laquelle une ou

droit de suite. Dans le droit réel, il y aussi un droit de préférence : le détenteur du droit réel, le propriétaire de la chose est préféré à tous les autres. Le droit réel comporte donc un droit de suite et un droit de préférence, ce qui n’est pas le cas du droit personnel. Le créancier ne profite pas d’un droit de préférence, sauf s’il a un privilège, ou une sûreté. c) En vertu duquel l’un peut exiger de l’autre L’obligation a un caractère contraignant, il y a une contrainte qui va permettre au créancier

l’obligation naturelle ( obligation d’inspiration morale. Elle est d’abord dépourvue d’action en justice. C’est une obligation qui peut se transformer en obligation civile et elle peut être sanctionnée par l’Etat. Pb. : Dans quel cas rencontre t-on l’obligation naturelle ? Dans 3 cas : - une obligation civile dégénérée ( obligation civile éteinte par prescription (=écoulement du temps, en droit commun, il est de 5 ans). Ex. : l’obligation existait avant mais n’existe plus maintenant. - une obligation

européenne, la mise en place du marché unique conduit à une harmonisation des règles contractuelles, dans différentes matières, notamment droit bancaire, droit des assurances, droit de la concurrence, et bien sûr droit de la consommation. On a aussi la pratique internationale qui forge la lex mercatoria, (la loi des marchands). Cette lex mercatoria ce sont tout simplement les usages suivis par les opérateurs économiques à l'échelle internationale, et ces usages ont fait l'objet de codifications privés,

qui définit les trois vices du consentement que sont l’erreur, le dol et la violence. Plus précisément, le dol est une manœuvre frauduleuse d’une partie destinée à tromper l’autre pour la déterminer à contracter. Le dol provoque une erreur et c’est pour cela que le consentement est illicite, mais le dol va plus loin que la simple erreur car il y a une attitude malveillante de l’une des parties. On distingue alors le dol actif du dol passif ou réticence dolosive. La réticence dolosive se définit comme

rembourser toutes les dépenses utiles ou nécessaires qu'il a faites.” Article 1376 “Celui qui reçoit par erreur ou sciemment ce qui ne lui est pas dû s'oblige à le restituer à celui de qui il l'a indûment reçu.” Article 1377 “Lorsqu'une personne qui, par erreur, se croyait débitrice, a acquitté une dette, elle a le droit de répétition contre le créancier. Néanmoins, ce droit cesse dans le cas où le créancier a supprimé son titre par suite du paiement, sauf le recours de celui qui a payé contre le

également observer qu’en droit notarial on utilise également le mot obligation, il s’agit d’un acte authentique constatant qu’une personne est débitrice d’une somme d’argent envers une autre personne, par exemple c’est le cas d’un prêt garanti par une hypothèque, on parle dans ce cas là d’obligation hypothéquée. Section II – les caractères de l’obligation On peut donner trois caractères significatifs de l’obligation, elle est d’abord un droit personnel de nature patrimoniale, elle est ensuite un

civile. 2. Les obligations civiles et obligation naturelle. Les obligations naturelles s’insèrent entre obligation civiles et morales. L’obligation naturelle n’est pas dans le code civil c’est une création doctrinale mais intégré dans la pratique juridique voir l’article 1235 du code civil, alinéa 1er et «alinéa 2. La répétition n’est pas admise à l’égard des obligations naturelles volontairement acquittées ». Ces obligations naturelles sont des obligations dépourvues de contraintes/sanction

validité peut cependant être remise en cause par l’existence de vices du consentement lors de la formation du contrat, c’est-à-dire toute altération de la volonté des parties. Ils sont énumérés à l’article 1109 du Code civil et comprennent l’erreur, le dol et la violence. Dans le domaine du marché de l’art, ces vices sont plus que présents et la justice est souvent confrontée à des litiges portant sur une œuvre d’art. Il convient dès lors de s’interroger sur les moyens mis en œuvre par le droit pour assurer

devoir auquel est astreint un citoyen : obligation morale, religieuse, mondaine. D’un point de vue juridique il a un autre sens : seul les devoirs issu d’une règle juridique sont des obligations, pour cela seul les devoirs assortis d’une sanction en cas de non-respect sont des obligations : règle étatique : sanction par un tribunal par exemple : l’obligation de ne pas conduire en état d’ivresse est une obligation juridique. Le terme obligation à un sens plus précis : il se défini comme un lien de droit