Boutinet

de l'atelier Lucarne m'a permis de mettre en pratique mon désir de rencontrer à Die un public jeune afin de lui donner envie de débattre, de chercher une forme appropriée à l'expression de ce public et enfin de réaliser cet atelier. Jean-Pierre Boutinet dans son ouvrage l' « Anthropologie du projet »13 explique que le projet a pour but de faire advenir :« pour soi un avenir désiré.(...) Son caractère partiellement déterminé fait qu'il n'est jamais totalement réalisé, toujours à reprendre, cherchant

atteindre des objectifs prédéfinis d'envergure, de coût, de temps, de qualité et de satisfaction des participants. » Il est possible de compléter cette définition en mentionnant aussi les ressources financières et les ressources informationnelles. Boutinet (1990) a bien formalisé la distinction entre la gestion par projets et la gestion de projets : « La gestion de projets privilégie davantage l'objet sur lequel porte le projet, tandis que la gestion par projets utilise le projet comme méthodologie

fonction de la qualité du raisonnement mis en œuvre (rationalité procédurale) [Simon 1992]. Boutinet [Boutinet 2001 p.143] montre qu’au cours d’une activité de conception, il est impératif de laisser une grande autonomie de décision aux acteurs. Un système (ensemble de méthodes, coordination, outil, …) dédié à la conception ne peut donc être administratif ou hiérarchique. L’analyse développée par Boutinet utilise une approche sociologique de l’activité de conception collective en faisant appel aux

son acception moderne qu’au milieu du XX° siècle avec un double sens de représentation de quelque chose que l’on veut atteindre et du travail préparatoire pour le faire, processus de développement et résultat de ce processus. On doit à Jean-Pierre Boutinet [1993, 1994] d’avoir réalisé l’anthropologie du projet retrouvant l’opposition aristotélicienne entre les projets existentiels « proairesis » et les projets techniques « boulèsis ». Le projet fait donc cohabiter deux dimensions fondatrices : une

d’outils d’évaluation de l’adéquation homme/projet, il n’en demeure pas moins que le cadre conceptuel esquissé présente indéniablement un intérêt et pourrait servir de point de départ à des travaux complémentaires. En nous inspirant des travaux de Boutinet (1990), sur le projet, et en les transposant dans l’étude « statique » des situations entrepreneuriales, on pourrait envisager de privilégier trois niveaux d’analyse, relatifs les uns aux autres: un niveau empirique, utile pour rendre compte, à un

Paris : Pavillon de l’Arsenal, 1994. [17] Erhard Friedberg, Le pouvoir et la règle, dynamique de l’action organisée, Paris : Le Seuil, 1993. [18] Jean-Louis Le Moigne, La modélisation des systèmes complexes, Paris : Dunod, 1999. [19] Jean-Pierre Boutinet, Anthropologie du projet, Paris : PUF, 1990. 8 [20] Patrick Le Galès, « Du gouvernement des villes à la gouvernance urbaine », in Revue Française de Science Politique, 45-1, février 1995, Paris : Presses de Sciences Po, pp. 57-95. [21] M.

à la position à tenir dans l'institution. D'après F. Oury la fonction décrit "ce qui agit".17 Bibliographie OUVRAGES -BAUDE J.M, U.F 4 vie collective, Paris, Vuibert, 2006 (6éme édition) -BOUTINET J.P., Anthropologie du projet, Paris, PUF, 1999 -CAPUL M, LEMAY M., De l'education specialiée, Toulouse;Erès, 2008(nouvelle édition) -MOSCOVICI S., Psychologie des minorités actives, Paris, PUF, 1979 -ROQUEFORT D., Le rôle de l'éducateur, Paris

personnelles. Décoder des signes qui paraissent insignifiants de prime abord, est le gage pour éviter toute cécité sociale en se mettant réellement à la place de l'usager. BIBLIOGRAPHIE Ouvrages BOUTINET Jean Pierre, Temps et temporalités sociales, Observatoire, Revue numéro 69, p13 à 107 BROHM Jean Marie, Corps et pouvoirs : l'emprise au corps. Incorporation, corps social et politique du corps, Action et Recherches Sociales, Paris, numéro 1,

« non seulement, le projet est une promesse d’efficacité technique, propre au développement de nos civilisations technologiques, mais aussi une garantie de bonheur à l’échelle individuelle.26» D. Qu’est-ce que le projet ? D’après Jean-Pierre BOUTINET dans l’ « Anthropologie du projet », le projet « est ce qui permet d’aider les individus et les groupes à donner une orientation appropriée à leurs aspirations, une orientation susceptible de comporter un sens pour eux »27. Dans le secteur de l’éducation

"Evaluation-régulation et appropriation des compétences", Actes de l'université d'été des 9/13 juillet 1993 L'évaluation formatrice : une aide méthodologique au développement des compétences, pp. 69-85. Bourdieu, P. (1982), Ce que parler veut dire, Paris, Fayard. Boutinet, J-P, (1987), Anthropologie du projet, essai sur la signification du temps opératoire, Thèse pour le doctorat d'état ès Lettres et Sciences humaines, Université Paris V, Paris. Brousseau, G. (1986), "Fondements et méthodes de la didactique des mathématiques"