Arrêt 22 Juin 2004 Cour Cassation Testament

sexe différent ou de même sexe, qui vivent en couple ». Depuis 1999, le Code civil donne une définition précise du concubinage. Une jurisprudence réticente rechignait à prendre en compte que cette triste réalité qu’est l’essor du sida, la Cour de cassation ayant rappelé que : « conjoint en union libre », doit être compris comme ayant entendu avantager deux personnes ayant décidé de vivre comme des époux, sans pour autant s'unir par le mariage, ce qui ne peut concerner qu'un couple constitué d'un

matière de filiation, un bouleversement important est apparu avec la loi du 3 décembre 2001. La loi du 3 décembre 2001 sur les droits du conjoint survivant et les droits de l’enfant adultérin a tiré les conséquences de la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme dans l’affaire Mazureck du 1er février 2000, en abrogeant l’ensemble des articles du Code civil qui établissent une discrimination successorale à l’encontre de l’enfant naturel adultérin. Désormais, sa part successorale

bonnes mœurs concernaient essentiellement la conduite sexuelle. Et jusqu’à un passé récent, la Cour de Cassation considérait comme contraire aux bonnes mœurs les donations qui étaient faites par un mari à sa concubine. En particulier lorsque la donation a pour objectif de permettre la continuation des relations adultères. C’est avec un arrêt de l’Assemblée Plénière du 29 octobre 2004 que la Cour de Cassation a estimé que ce type de donation n’était plus contraire à l’ordre publique. (L’Assemblée Plénière est

constitutionnelle depuis la décision du Conseil Constitutionnel, datée du 13 août 1993. Elle est également protégée par les juridictions de l’ordre judiciaire puisque la Cour de cassation voit dans la liberté nuptiale une liberté publique fondamentale. Cela a été affirmé dans un arrêt de l’assemblée plénière du 19 mai 1978 : arrêt Cour Sainte Marthe. La liberté nuptiale signifie : • La liberté de se marier • La liberté de ne pas se marier • La liberté de choisir son conjoint i) La liberté de se

« La règle morale et la règle de droit », Cours de droit civil, licence 1ère année
– Les Cours de droit 1954-1955 (extraits). II– Le Droit et le non-droit Document 2 : Jean Carbonnier, « L’hypothèse du non-droit », in Droits et Cultures, n° 48, 2004/2, p. 231 (réédité in Écrits, PUF, 2008, p. 740). III- Le Droit et les mots Document 3 : Gérard Cornu, extrait de « Droit civil. Introduction au droit », Précis Domat-Montchrestien, 13 e éd 2007, p 57, n° 89 et s. Annexe : Présentation d’un

mentalités mais également des progrès de la science : - 1994 : la PMA (procréation médicalement assistée) est règlementée - 1999 : création du PACS - 2002 : réforme de l’autorité parentale - 2003 : la loi sur le mariage blanc  - 2004 : réforme du divorce - 2005 : ordonnance sur la filiation - 2006 : lutte contre le mariage forcé - 2010 : lutte contre les violences conjugales Première partie : Le couple Pendant

Philippe Malory et Patrick Morvan – Ouvrage d’Introduction Général au Droit. Le droit est donc constitué de la loi et d’autres sources : 2600 lois, 23000 décrets, 7000 conventions internationales, 2000 règlements européens, 22000 arrêts de la cour de cassation, 9000 arrêts du conseil d’État. Nous diviserons les sources en trois chapitres : 1- Les sources incontestées du Droit 2- Les sources discutées du Droit 3- La hiérarchie des normes III.1 Les sources incontestées du droit On

animaux comme des « êtres vivants doués de sensibilité », cependant ils continuent d’obéir au régime des biens meubles. Cette nouvelle disposition et donc très réduite puisqu’elle ne change strictement rien sur le plan pratique. On admet par ex (arret rendu par le 1ere chambre civil 1962) l’arrêt l’unus. Titre I : Les personnes physiques. Chapitre n°1 l’existence des personnes physiques Section 1 : L’acquisition de la personnalité juridique. Le principe : la naissance La personnalité juridique

sanctionable. Il ne pourra donc pas exiger la restitution de la somme mais il ne faut pas qu’il y ait d’erreur de la part de celui qui a exécuté l’O naturelle (croire à un devoir moral inexistant : répétition de l’indu). Cf Civ 1ere 22 mai 2007 bull 1ere Part. num 204] Idem selon la Cour de cass  si l’O naturelle a été suivie d’une promesse d’exécution ou d’un engagement d’exécution (Civ 1ere 4 janv. 2005 bull 1ere Part num 4) Dans les 2 cas on peut estimer que l’obligation est fondée sur un AJU (payement

Il peut rembourser au fur et à mesure des ventes ou des locations luimême. La banque peut déférer une autre solution : elle peut demander un paiement direct de la part des acheteurs des logements ou des locataires des logements selon un arrêt de la Cour de cassation. On peut rapprocher les deux composantes de l’obligation en disant que l’obligation est un lien juridique d’ordre patrimonial. L’obligation civile entendue comme l’obligation juridique a un caractère obligatoire. L’obligation a un caractère