égalité Et égalitarisme

l’insulte du fort, et le petit, s’il a raison, vaincre le grand. Quant à la liberté, elle est dans ces paroles : "Qui veut, qui peut donner un avis sage à sa patrie ?" Alors, à son gré, chacun peut briller ou se taire. Peut-on imaginer plus belle égalité ». Finalement, quand les conditions d’adhésion à l’Union européenne (appelés critères de Copenhague) exigent le respect de la démocratie et que seul un pays démocratique peut rejoindre l’Union, elle ne fait que montrer que l’idéal grec est devenu

décédé en 2002. Parmi son œuvre considérable, nous avons la Théorie de la justice (1971), répondant à la question de savoir comment lier dans une société la liberté politique et l’égalité socio-économique. Pour cela, il ne faut pas tomber dans un égalitarisme qui rejetterait toute inégalité car mauvaise par essence (comme le marxisme a pu le faire). Rawls cherche également à éviter l’écueil utilitariste car ce courant, en ignorant la manière dont les biens se répartissent entre les individus, justifie

d'accès entre tous les citoyens dans 'accès à l'emploi public. Ceci s'est traduit par la procédure de recrutement à la fonction publique : les concours administratifs. Dans le cours de la carrière même, les règles applicables reposent sur un égalitarisme qui favorise assez peu le mérite mais sur un avancement à ancienneté afin d'assurer l'égalité entre les fonctionnaires. C'est aussi l'égalité entre les hommes et les femmes qui supposent des conditions égales par rapport à la poursuite de la

l'anarchiste russe Kropotkine. 10 - la Fin dernière : la Mort. - Tao : en chinois, la raison, l'être suprême. - Logos : en grec, la parole, la raison. - Brahman : en sanscrit, entité suprême. 12 - Babeuf : révolutionnaire français qui proposa un égalitarisme absolu (1760-1797). 14 - Procuste… le lit : par analogie avec un brigand qui allongeait ses victimes sur un de ses deux lits de dimensions différentes : les grands sur le petit, les petits sur le grand ; pour les mettre aux dimensions du lit

intérêts véritables. C'est ainsi que Napoléon III en France, Hitler en Allemagne furent portés au pouvoir par le suffrage universel. 14 Ainsi, l'inégalité sociale s'oppose à l'application conséquente du principe de la souveraineté nationale. Egalité formelle devant la loi. L'inégalité sociale constitue également un obstacle à l'application conséquente du principe de l'égalité devant la loi : un riche exploiteur et une humble ménagère, s'ils possèdent tous les deux un appareil de T.S.F., sont

dépeindre également, c’est un autre Maghreb, souterrain celui-là, où se préparent les forces sociales qui l’ont construit dans les décennies suivant sa décolonisation. S’y régularise l’économie de la violence intertribale ; y apparaît un certain égalitarisme fiscal du fait de l’Etat colonial ; y disparaît enfin en grande partie la sîba (rébellion, dissidence, « libre écoulement des choses » J. Berque). Du coup, c’est tout l’univers tribal qui se désagrège, en cessant d’être régi par la morale bédouine

souci d’élever le niveau d’instruction de la population dans une optique productive, mais aussi celui de diffuser l’éthique méritocratique qui, au-delà des avantages ou des handicaps liés au milieu social d’origine, devait assurer une véritable égalité des chances et favoriser la fluidité sociale et le brassage du corps social. 2. Un facteur de la cohésion sociale Cette culture fondatrice de l’école républicaine s’est transmise à travers le temps et les péripéties politiques, et elle est, aujourd’hui

l’attachement à l’égalité de traitement40. Il va de soi que l’égalité de traitement est un impératif dans tout pays d’Etat de droit. Encore ne faut-il pas la concevoir sur des bases et des contraintes si étroites qu’elle ne soit rien d’autre qu’un égalitarisme réducteur, vite source de démotivation. C’est pourtant largement le cas dans la fonction publique, où le mérite finit par ne plus être reconnu. Or il y a des différences de mérite ; enseignants et chefs d’établissement déplorent qu’elles ne soient

religieux, de la maladie, des contestations légales où chaque fois qu'un danger (épidémies, sécheresses ou même interventions des gouvernements) menaçait, les rapports se réglaient selon un paternalisme bienveillant qui n'excluait pas un certain égalitarisme dans le contexte de la vie de tous les jours. Les solidarités auxquelles ces rapports simples et spontanés donnaient heu s'accommodaient fort bien d'une variété de démocratie qui n'avait rien à envier à la démocratie représentative et libérale

|décret du 29 avril 2004 et la loi du 13 août 2004. | 2. La décentralisation (recherche d’une égalité plus réelle que formelle ; besoin de reconnaître la diversité et de permettre une expression au sein de structures de proximité). 20. La décentralisation s’oppose à la centralisation et non pas à la déconcentration, qui n’est