Vocatif

d'étranger devant cette langue qui ne lui est pas familière,mais surtout son impression d'être dans une tour de Babel où l'on entend de multiples paroles sans vraiment se comprendre. 7. Les deux exclamatives qui se font écho vers 5 et 14, à l'aide du vocatif Ô: « Ô quelle ville de la Bible » et « Ô le feu du ciel sur cette ville de la Bible » qui semblent en appeler à la malédiction de Londres. 3) La ville: lieu mitigé, objet de fascination ou de répulsion/dégoût La métaphore valorisante: « le gaz »(pour

enchaîne des hypothèses mélancoliques (au vers 12) qui sont autant spatiales que temporelles. L’adverbe jamais, en italique donc souligné dans le manuscrit, dément toute possibilité concrète, tout espoir terrestre. L’allusion à l’éternité, le « ô » vocatif de la plainte et de l’hommage (l’hommage se trouve aussi dans le titre du poème, comme une dédicace), mais surtout l’emploi du conditionnel passé 2e forme (« que j’eusse aimé »), temps verbal de l’irréel, donne à cette histoire la forme d’un récit

extrait, le mot « ego » ne se retrouve qu'une seule et unique fois au vers 25. On ne compte plus, en revanche, le nom d'appels à la déesse : « per te » (v.4), « te » (six occurrences : v.6, 11, 16 et 22) ou encore « tibi » (v.8), sans compter les vocatifs tels que « Alma venus » (v.2), « dea » (v.26). Celle-ci apparaît donc beaucoup plus présente que le poète, qui sait se retrancher derrière le besoin de secours pour la rédaction de son œuvre, ou encore derrière la gloire qu'il attribue Memnius. Il

communiste, avec la volonté de ruiner la respectabilité du nom Rezeau. Le réquisitoire contre la mère est sévère. Les deux autres documents décrivent un comportement tout différent : Albert Cohen évoque son enfance sur le mode lyrique du regret par des vocatifs « O mon passé », « O mon enfance ». Quant à Wolinski, son héros semble se complaire chez lui : il ne gagne pas sa vie, n’a pas les moyens fi nanciers pour offrir un cadeau original à sa mère et surtout quitter le cocon familial, malgré son âge

Peer (« On entend Peer Gynt frapper et cogner autour de lui avec une grosse branche »). Dans la Génèse, Jacob demande son nom à Dieu après le combat qui les a opposés. Or Peer Gynt manifeste peu de ménagement : « Réponds ! Qui es-tu ? » violence du vocatif mise en valeur par l’exclamation. Peer use d’un langage vert et insolent (« Réponse stupide, garde-là pour toi », « Tiens donc »…) tandis que le courbe, d’abord évoqué sous le forme d’une « voix dans l’obscurité », se caractérise par son calme et

destinée des hommes, et le verbe « s’obstine » met en relief l’acharnement avec lequel cet « astre » s’attaque au personnage. Le pluriel « tristes destinées » (v.1189) confirme cette idée, ainsi que la présence du nom « sort » (v.1198). S’y ajoute le vocatif « bourreau de destin » (v.1206) qui insiste sur la cruauté du sort envers Arnolphe. Le personnage d’Arnolphe comporte donc un aspect tragique, qui transparaît particulièrement bien dans ses monologues, puisqu’ils sont le mode d’expression privilégiés

et le « tu ». · Le dernier vers constitue la chute du sonnet, paroxysme du désespoir causé par la douleur d’un bonheur manqué et d’une communion à jamais perdue. La femme est doublement invoquée grâce à la ? au début des deux hémistiches du vocatif «  Ô ». Le sonnet se clôt sur un sentiment d’inachevé rendu par le parallélisme de construction : Baudelaire aurait pu aimer cette femme (« j’eusse aimée » = conditionnel passé deuxième forme = j’aurais aimée) et la femme en avait bien conscience

condition d’homme, le poète ne peut être que désespéré devant son impuissance à saisir l’amour qui se présente, évoqué dans le dernier vers par l’irréel du passé : « j’eusse aimé », désespoir qui se traduit par l’invocation soulignée par l’anaphore du vocatif lyrique : « ô » Le poète : - supérieur à l’homme : ~il a le pouvoir d’entrevoir l’Idéal, ici la Beauté, traduit par le nom « éclair », qui évoque la fulgurance de l’instant mais également la révélation, à travers cette femme qui en est une émanation

« nous » est fait pour interpeller le lecteur, il est invité à se projeter dans le poème. Baudelaire ne veut pas intégrer seulement le lecteur mais toute la grande ville qui est représentée par la « cité » (v.10) et qui est marquée fortement par le o vocatif, qui exprime l’admiration, la joie. Baudelaire inclut donc la communauté des Hommes. Le poète utilise la première personne du singulier pour parler, mais « son âme » peut prendre en compte le lecteur car ce dernier peut comprendre ce mot comme une

clair-obscur (« ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée ») qui donne du prestige à ce voyage. On pourrait presque dire que l’Europe illuminée rend hommage au passage du train dans la nuit. Le lyrisme est également marqué par l’utilisation du ô vocatif (aux vers 3, 10, 20) qui montrent à la fois une invocation et une admiration. Ces trois interjections mettent en valeur le train sous trois formes : la première insiste sur le luxe, la seconde sur la musique du train (et par l’emploi de la langue