Tonneau Des Danaides

par les divinités. La réponse au défi que constitue la moralisation en politique, semble une quête permanente et ce à cause de la nature même des hommes. Pour cela, la moralisation est un sujet intarissable, un puits sans fonds, ou encore le tonneau des Danaïdes. C’est ainsi que du début de notre ère, dans les agoras et autres réunions publiques, jusque dans les colloques et parlements de notre époque contemporaine, pourtant parvenue au summum de la sophistication juridique et technique, la question

est le lieu le plus profond des Enfers ; C’est là où séjournaient les âmes des méchants. Au départ le Tartare était le lieu le plus profond de la Terre et il était situé sous les Enfers. C’est là où les criminels subissaient leurs punitions (les Danaïdes, Ixion, Sisyphe) b. Les Champs-Elysées Les champs Elysées étaient situés à l’opposé du Tartare. C’est là où séjournaient les héros et les personnes justes comme Orphée. C’est un lieu agréable. c. Le Champ des Pleurs En sortant de l’Achéron, le

une volonté de subversion. La réponse de Socrate est la métaphore des tonneaux. Le tonneau qui se vide est une métaphore du tonneau des Danaïdes, cependant ici ce n'est pas un châtiment mais un choix. C'est une métaphore entre 2 genres de vie : la tempérance et l'intempérance. Les tonneaux sont l'image du désir : - le tonneétat et rempli et donc la tranquillité sont l'image des désirs maîtrisés - le tonneau troué est l'image d'un dés maîtrisé et insatiable. Le plaisir n'est alors jamais réellement

un désir sans fin, qui ne s’arrête jamais comme la roue de ixion qui tourne a jamais dans les enfers. Puis Il fait une comparaison aux Danaïdes, qui étaient les cinq filles de Danaos, qui sur le conseil de leur père, égorgèrent leurs époux le soir de leurs noces. Mais elles furent condamnées aux enfers à un supplice sans fin : remplir éternellement un tonneau dont le font est percé. Cette comparaison faite par Schopenhauer nous montre que le désir est sans répits, c’est un châtiment auquel nous

• « Etre sorti de la cuisse de Jupiter » • « Un calme Olympien » • « Le fil d’Ariane » • « Un port de déesse » • « La pomme de la discorde » • « Partir pour Cythère » • « Le supplice de Tantale » • « Le tonneau des Danaïdes » • « Etre le sosie de quelqu’un » • « Toucher le pactole » • « Le talon d’Achille » • « Avoir une voix de Stentor » • « Etre médusé » • « Tomber de Charybde en Scylla » • « Un travail de titans » • « Etre

bénéfique d'un point de vue matériel que l'homme peut très vite s'en détourner. De même, une vie morale est d'autant plus difficile à mener qu'elle requiert la maîtrise de ses désirs. En effet, le désir, que Platon compare, dans le Gorgias, au tonneau des Danaïdes, "toujours plein, toujours vide, impossible à remplir", semble emprisonner l'homme, le placer sous le joug de ses sens, le rapprocher de l'animal au lieu de l'élever à ce qui lui est propre : sa spiritualité. Ainsi, pour un grand nombre de

travail les désirs des Hommes, tant matérielles, que sociaux et psychologiques. L’Homme serait donc éternellement soumis à des désirs qu’il ne parviendrait pas à assouvir, comme l’illustre le mythe du « Tonneaux des Danaïdes » de Schopenhauer, philosophe Allemand qui compare l’Homme a un tonneau percé, qui le contraindrait à désirer indéfiniment, et qui rendrait ainsi le bonheur infranchissable, à l’image également de l’hydre dont les têtes repoussent au fur et à mesure qu’elles sont coupées. Platon, philosophe

ne trouver attrayant que ce qui est difficilement accessible. La nature du désir nous condamne donc aux travaux forcés, puisque la satiété est hors de portée. L’ « homme de désir » est comparé par Socrate dans le Gorgias à ces malheureuses Danaïdes qui remplissent jusqu’à la fin des temps des tonneaux percés. Nous sommes tous plus ou moins l’un de ces condamnés à perpétuité, puisque lorsque que nous obtenons ce dont nous rêvions, notre « appétit » se reporte aussitôt sur un autre objet.

Tityos et les Danaïdes, réduits à effectuer des tâches sans fin, qui recommencent sans cesse. Tantale qui servit aux dieux son fils découpé en morceau était tourmenté par la faim et la soif devant un ruisseau et un arbre fruitier inaccessibles. Sisyphe obligé de pousser sur une pente un énorme rocher qui retombait avant d'avoir atteint le sommet. Ixion attaché à une roue enflammée qui tourne sans cesse pour avoir tenté de séduire Héra. Tityos Les Danaïdes condamnées à remplir un tonneau sans fond

gouverné par la raison, se commander à soi-même. L’homme qui laisserait libre court à tous ses désirs ne serait ni libre, ni heureux, car l’âme de l’homme intempérant ressemble à un tonneau percé qu’il s’affère à combler en vain et par rapport auquel il semble esclave ; c’est ce qu’il appelle le Tonneau des Danaïdes. Cette vie ressemble à celle du plumier qui se vide tout aussi tôt qu’il a mangé : son être reste inconsistant. Vertu = tempérance, bonheur = absence de trouble → La réponse Calliclès :