Supplice Tantale

chapitre 7 : une fiction fondée sur le quiproquo. Comme souvent chez Billy Wilder, celui qui dissimule doit en subir les conséquences. Dans l’espace à la fois confiné et mouvant du train (chap.9 à 13), le camouflage, de planche de salut, devient supplice de Tantale pour les deux hommes stimulés par l’environnement féminin pléthorique. Burlesque ou comédie romantique ? Le burlesque de la situation (Jerry et sa couchette envahie) fonctionne comme un baisser de rideau sur le macabre du début. La rupture est

lèvres à la place humide encore des lèvres de sa voisine. Alors, entourés de gens qui mangeaient, suffoqués par les émanations des nourritures, le comte et la comtesse de Bréville, ainsi que M. et Mme Carré-Lamadon souffrirent ce supplice odieux qui a gardé le nom de Tantale. Tout d'un coup la jeune femme du manufacturier poussa un soupir qui fit retourner les têtes ; elle était aussi blanche que la neige du dehors ; ses yeux se fermèrent, son front tomba : elle avait perdu connaissance. son mari, affolé

De là chez Bernardo il n'avait plus que quelques pas à faire. STROZZI. Très-bien, Michèle. MICHELE. Au reste, il m'a dit en me quittant que vous pouviez être tranquille, qu'il allait être arrêté sans doute; mais que ni menaces, ni tortures, ni supplices ne tireraient un seul mot de sa bouche. STROZZI. Et l'on peut compter sur lui, car c'est un brave coeur. Aussi je reste. MICHELE. Bien dit, messire ! STROZZI. Mais toi, Michèle, tu peux partir si tu le veux ; la sentinelle qui nous a introduits

lèvres à la place humide encore des lèvres de sa voisine. Alors, entourés de gens qui mangeaient, suffoqués par les émanations des nourritures, le comte et la comtesse de Bréville, ainsi que M. et Mme Carré-Lamadon souffrirent ce supplice odieux qui a gardé le nom de Tantale. Tout d'un coup la jeune femme du manufacturier poussa un soupir qui fit retourner les têtes; elle était aussi blanche que la neige du dehors; ses yeux se fermèrent, son front tomba: elle avait perdu connaissance. Son mari, affolé

premier donné l’exemple en mettant dans son enfer chrétien un Caron, un Minos, un Cerbère, qui ne sont pas, il est vrai, tout-à-fait ceux du paganisme. De même Jean de Meun place dans le sien, après les chaudières et les brasiers, le supplice plus poétique d’Ixion, de Tantale, de Sisyphe et des Danaïdes. Comme Dante, il a un peu modifié les êtres infernaux qu’il emprunte à la mythologie antique; chez les deux poètes, Cerbère n’est pas seulement le gardien des ombres, mais un chien monstrueux qui déchire

thérapeutiques ou plutôt la mise sur le marché car ces produits sont verrouillés par une chaine de brevets, produits qui bien majoritairement financés par des fonds publics sont souvent inaccessible à une partie croissante des populations, véritable supplice de tantale qui n'a rien de mythologique. Il faudrait également ajouté ce qui relève plus de l'histoire actuelle, une porte d'entré biotique en lien avec les produits issus des biotechnologies accrues à partir des années 1980. Ce cours se termine par une

à la place humide encore des lèvres de sa voisine.  Alors, entourés de gens qui mangeaient, suffoqués par les émanations des nourritures, le comte et la comtesse de Bréville, ainsi que M. et Mme Carré-Lamadon souffrirent ce supplice odieux qui a gardé le nom de Tantale. Tout d'un coup la jeune femme du manufacturier poussa un soupir qui fit retourner les têtes; elle était aussi blanche que la neige du dehors; ses yeux se fermèrent, son front tomba: elle avait perdu connaissance. Son mari, affolé

et aux excès des passions destructrices qui agitent l'homme. Dionysos, c'est l'expression de ces malédictions qu'on observe partout dans les mythes grecs : Œdipe bien sûr, mais aussi la malédiction des Atrides, celle de Sisyphe, des Danaïdes, de Tantale, d'Ixion et tant d'autres, plus antérieurement la damnation de Prométhée, l'ami des hommes... Dionysos incarne une sagesse pessimiste, tragique, celle qui dit que la vie n'a pas de sens et qu'il serait souhaitable qu'elle cessât bientôt.

manière absurde. Il est donc condamné éternellement à un supplice absurde (mythe de Sisyphe). Thésée est différent de tous les héros. Il est tranquille et veut être un héro. Il ne s’intéresse qu’à lui. Ce n’est pas honnête. Il a sacrifié amour famille et royaume. Il va rester assis pour l’éternité. Tantale est la représentation du concept d’hybris, c’est-à-dire qu’il se prend pour un dieu, il se considère nettement supérieur à ce qu’il est. Tantale est un roi qui a décidé d’invité les Dieux à un banquet

femmes un peu rondes aux hanches larges ayant alors le plus de succès ! Du coup cette surenchère du désir masculin institue un état conflictuel permanent dans la société humaine. Ainsi pour Schopenhauer le désir est une malédiction comparable au supplice de Tantale ou à la roue d’Ixion dans la mythologie grecque. On a souvent rapproché la condamnation du désir chez Schopenhauer avec le bouddhisme qu’il appréciait beaucoup. Il est vrai que le bouddhisme voit aussi dans le désir la cause première de toute