Sublime Ruy Blas

venait de voler du pain pour se nourrir alors qu’il mourrait de faim. Cet histoire à beaucoup tourné dans la tête du jeune Homme, ce qui donna de nombreuses ouvres ou les thèmes de l’injustice, du vol (pour la fin)… furent abordés tel que dans : Ruy Blas, Claude Gueux et enfin, Les Misérables. Son roman fini, Victor Hugo peut continuer à vivre. I La naissance d’un symbole, Gavroche. 1Une enfance des rues. De son chef d’œuvre un personnage attachant se démarque des autres, se révèle particulièrement

définitivement découplé genres et registres ; la coupure entre comédie et tragédie, chacune se réservant l'expression d'une passion, l'une élevée, l'autre basse, s'est dissoute au profit de la définition du drame, genre nouveau qui accueille à la fois le sublime et le grotesque. La littérature moderne et son antipathie pour les genres, du moins pour la notion de convenance, exigent que l'on réinvente régulièrement la mise en forme de registres qui, forts de leur ancrage anthropologique, restent relativement

« génie » (Shakespeare, Corneille) -romantiques contre l'arbitraire des règles néoclassiques (voir Stendhal, Racine et Shakespeare, 2ème version, 1825) -nouveauté=intéret pr la matérialisation scénique->Hugo « met en scène » Marion Delorme en 1831 et Ruy Blas en 1838 et donne des consignes précises son décorateur, costumier -empirisme (expérience sensible à l'origine de tte connaissance) et individualisme=piliers de la dramaturgie romantique -contre néoclassicisme=>Hugo, Préface de Cromwell : « Mettons

jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire ; j'ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l'être, jamais ce que je savais être faux. Je me suis montré tel que je fus, méprisable et vil quand je l'ai été, bon, généreux, sublime, quand je l'ai été: j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même. Être éternel, rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables; qu'ils écoutent mes confessions, qu'ils gémissent de mes indignités, qu'ils rougissent de mes

toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit :

quoi ! tout entiers perdus ! Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus ! Éternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ? Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit

Cromwell, 1827), de Vigny (Lettre à Lord *** ~sur la soirée du 24 octobre 1829). Après le premier drame, Henri III et sa cour, d'Alexandre Dumas père (1 829), c'est la création de tous les grands drames de Hugo, Musset, Vigny, de 1830 à1835, sauf ~Ruy ~Blas (1838) et Les Burgraves (1843), plus tardifs. Les romantiques prônent la liberté de l'art; aussi le genre se caractériset~-il par le refus des règles classiques d'unité de temps et d'unité de lieu. Stendhal définit le drame comme « la tragédie

qu'il considère secondaires. Le travail d'un écrivain s'apparente alors à celui d'un architecte qui construit un bâtiment, obéissant à des règles strictes, à une théorie. Par contre, le pseudo-Longin, dans son Traité du Sublime, met en avant l'expression des émotions. Le Sublime transporte, ravit son lecteur ou son auditoire et correspond à la perfection du discours. L'un voit l'artisan qui travaille, façonne l'objet esthétique afin de déclencher une réponse chez le destinataire, l'autre l'artiste

Choubert de Ionesco ou les Lucky et Clov de Beckett, aux plus petites dimensions humaines possibles. Mais le privilège d’auteurs comme Adamov, Beckett, Genet, Ionesco c’est de transformer en splendeur théâtrale toute cette misère métaphysique, de sublimer ce malheur invisible en lui donnant paradoxalement, une littéralité et une sorte d’hypervisibilité sur la scène. Adamov a d’ailleurs rendu compte de cette alchimie à la faveur de laquelle les Jean Genet, ©Roger Parry Harold Pinter, ©Gemma

jamais ? quoi ! tout entiers perdus ? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus ? Eternité, néant, passé, sombres abîmes Que faîtes vous des jours que vous engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ? Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans