Solécisme

De pas mis avec rien tu fais la récidive, Et c'est, comme on t'a dit,trop d'une négative. MARTINE Mon dieu!je n'avons pas étugué comme vous, Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous. PHILAMINTE Ah ! Peut-on y tenir? BELISEE Quel solécisme horrible ! PHILAMINTE En voilà pour tuer une oreille sensible. BELISE Ton esprit,je l'avoue,est bien matériel. Je n'est qu'un singulier,avons est pluriel. Veux-tu toute ta voie offenser la grammaire? MARTINE Qui parle d'offenser grand'mère

langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre, ou le tour vicieux; Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain. Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse, Et ne vous piquez point d'une folle vitesse; Un style si rapide, et qui court en rimant

Latin : « le hic et nunc » / « liquette ninque » • Mots transcrits en prononciation maladroit : apibeursdè touillou / baîlle-naïte • Allitérations comiques : la ffine efflorescence de la cuisine ffransouèze D/ Parodie de la langue savante • Solécisme : faute qui enfreint les règles de la syntaxe, ex : « habite sur Paris » / « nous vous admirassassions » • Utilisation d'un vocabulaire savant et recherché : Pseudopodes / lamellibranches / une œillade aphrodisiaque et vulcanisante •Alexandrin

penser » (ligne 20). Pensez vous que les auteurs de théâtre contemporain sont moins intelligent que les auteurs classique ? Vous exprimez aussi : « Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme » (ligne 29) et « Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme » (ligne 30). Mais sachez, monsieur, que le genre de théâtre n’influence en aucun cas sur la bonne écriture de l’auteur. En effet, si un auteur est bon, il saura écrire plusieurs genres de tragédie. Et s’il n’a pas un bon niveau intellectuel, il

la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain, vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme, Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain. Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse, Et ne vous piquez point d’une folle vitesse Un style si rapide, et qui court en rimant, Marque

155 Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain, vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. 160 Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain. Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse, Et ne vous piquez point d'une folle vitesse Un style si rapide, et

le voyage permet une certaine désillusion. Bardamu est un personnage de classe modeste ce qui contribue à sa naïveté quant aux idées reçues sur l’Afrique. Nous remarquons que le personnage parle en argot, possède un langage pauvre, criblé de solécisme : «…qu’ils m’ont fait »l.3 ;  « Plus que ça sera loin »l.5, l’utilisation à mauvais escient de la conjonction de subordination traduit un langage argotique qui indique que le personnage vient d’un milieu modeste, et surement pas très éduqué. « Il

créer. Les poètes travaillent avant tout sur la langue, en ce sens, ils utilisent un patrimoine commun que Boileau appelle le « langage révérée », il interdit le « pompeux barbarisme » c'est-à-dire l’invention de nouveau mots et "l'orgueilleux solécisme", c'est-à-dire les incorrections syntaxiques. Beaucoup de poète vont s’inspirer des poètes précédents tels que la pléiade qui vont s’inspirer des auteurs antiques du latin et du grec pour améliorer la langue française, les auteurs de la pléiade

délits cités par Chrysale. On peut donc s’attendre à une faute grave comme à une mort d’homme, la tension de Chrysale augmente et au moment où il va révéler ses pires pensées Philaminte avoue enfin que la faute de Martine n’est nulle autre qu’un solécisme et qui est pour elle, impardonnable. 13) Ce qui est embarrassant dans cette scène est que Chrysale défend plutôt Martine car pour lui elle n’est pas en tord et l’aime bien mais devant sa femme il doit être de son côté et prendre son parti contre

« Son » insiste sur une cible visée et le langage familier, à la limite de la faute de grammaire, ou de la maladresse volontaire insiste sur sa haine pour l'éloquence. De plus, la rime de « cou » et « jusqu'où » contient une faute de grammaire, un solécisme », qui appuie sur le refus de l'éloquence : - Les tons de la rime : - la versification pour l'oreille est bonne → au vers 21 : « cou » [ku] - mais pas pour l'oeil → au vers 24 : « qu'où » [ku] Verlaine s'attaque aux parnassiens : voir p250-206