Solécisme

penser » v.1 dans le respect de la langue. « Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme , Ni d’un vers ampoulé La précision des mots ainsi que leurs choix en vue de leur beauté et également nécessaire selon lui toujours l'orgueilleux solécisme » v.10-11 .On peut donc conclure que pour Boileau l’inspiration ne vient pas d’elle même mais en persévérant d’efforts pour exposer des idées claires et dans la plus grand respect de la langue. Valéry possède lui une conception de l’inspiration

du mot baroque qui désigne en joaillerie une perle irrégulière). Leur rudesse est évoquée par l’allitération en R du vers N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. A la simplicité classique il oppose un pompeux barbarisme ou un orgueilleux solécisme. Tous cesexcès nuisent à la langue qui a donc dû être réparée par Malherbe.          aux précieux il reproche le manque de simplicité, la recherche d’expressions trop savantes et obscures : Si le sens de vos vers tarde à se faire entendre, Mon

parodique Anacoluthe : non respect de certaines règles syntaxiques qui crée une rupture dans la phrase tel non rattachement de l’adjectif au nom (ex : “Exilé sur le sol au milieu des huées / ses ailes de géant l’empêchent de marcher” Baudelaire) Solécisme ou Barbarisme : détournement, déformation ou invention d’un mot constituant une faute (ex : “recouvrir la vue” au lieu de “recouvrer la vue”) Crase : fusion de la dernière syllabe d’un mot et de la première du mot suivant Circonlocution : discours

| | |2. son style à l’image de sa maladresse |Lettre 16 (maladresse de style) « mais il m’en pria tant , que je lui dit que oui. » | | | |Lettre 30 (solécisme) « je m’en vas écrire au Chevalier Danceny. » | | | |Lettre 105 (M à C) « Voyez donc à soigner davantage votre style. Vous écrivez toujours comme une

| | - La syntaxe | | L'ordre des mots | - Les parties du discours | | Verbes, noms, adjectifs, articles, adverbes, pronoms, prépositions, conjonctions, interjections | - L'analyse grammaticale | - Des fautes de grammaire | | Solécisme, barbarisme, pléonasme | | Les formes grammaticales | | - Les flexions | | Les désinences Les accords | - Le genre et le nombre | | Le genre Le nombre | - Les cas et les déclinaisons | | - Les cas directs | | Nominatif

laideur, une tare quelconque elle est capable d'en faire un agrément. »9 Dans le roman de Madame Bovary, Flaubert nous présente un modèle de féminité provinciale, frustrée et malheureuse, mais vertueuse même en pensée. Emma commet un véritable solécisme au regard de la grammaire provinciale, en proférant qu'elle dit « aimer à changer de place. »10 Mais sa première grande transgression est certainement son refus de la maternité. Donc Mme Bovary fait de dissocier de la féminité et de la maternité

qu’imaginer. Il est d’ailleurs difficile de ne pas réfléchir à cette pièce car –on l’a vu-, en tant que témoignage, le récit d’Humbert laisse de toutes façons à désirer. Ainsi l’utilisation particulière des mots ou de la syntaxe par le narrateur, (« solecisms » pour reprendre le terme de la préface), est également symbolique de son manque de rigueur, puisqu’il use de nombreux néologismes et n’hésite pas à malmener la grammaire. Son emploi des parenthèses pour ajouter ses réflexions a posteriori nous montre

réticence n.f. RHET Figure consistant à interrompre sa phrase, en laissant entendre ce qui n’est pas dit. Effet d'insistance par le silence, le blanc. Le seul penser de cette ingratitude/ Fait souffrir à mon âme un supplice si rude… (Molière) solécisme n.m. GRAM Faute de syntaxe (cf. barbarisme). Si volontaire, effet de surprise. L’affaire que je m’occupe pour dont je m’occupe. suspension n.f. RHET Figure consistant à rajouter des mots à l'intérieur de syntagmes, ce qui diffère la venue

esthétique classique est-elle à bannir? Elle fut prônée par Malherbe, puis Boileau la théorisa dans son Art poétique. Le chant I de ce dernier témoigne ainsi : « Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, / Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. / Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin / Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain. ». La Fontaine utilise cet art du rythme et de la forme dans ses Fables, que Voltaire célébrera d' « éloquence harmonieuse ». Jusqu'au XVIIIème

| |à mon âme un supplice si | | | | | | |rude… (Molière) | |solécisme |n.m. |GRAM |Faute de syntaxe (cf. barbarisme). |Si volontaire, effet de |L’affaire que je m’occupe | | | | |