Solécisme

lentement » qu’il faut élaborer une oeuvre, en exerçant son sens « critique », notamment sur la précision du vocabulaire et la correction de la grammaire, pour proscrire tout terme « impropre », tout « barbarisme », « tour vicieux » et autres « solécisme[s] ». Son idéal poétique repose sur le rejet d’un style « ampoulé » et sur la recherche de la simplicité : tout doit viser à procurer une impression d’ordre et de mesure, d’équilibre au service d’« un seul tout » dans lequel se fondent harmonieusement

vous présenter monsieur Untel. * prolepse n. f. Figure de rhétorique consistant à prévoir une objection et à la réfuter par avance. * prosopopée n. f. Figure qui consiste à faire parler un mort, un animal, une chose personnifiée. * solécisme n. m. Faute de syntaxe (c. f. barbarisme).L'affaire que je m'occupe pour dont je m'occupe. * suspension n. f. Figure consistant à tenir l'auditeur en suspens. * syllepse n. f. Accord d'un mot selon le sens plutôt que selon les règles grammaticales

Barbarisme / solécisme (même rejet, en fin de vers). - presse / vitesse (synonyme). - … Le langage. De même, le langage utilisé par le poète se doit d’être à la hauteur de ses préceptes. Contre les barbarismes : le langage utilisé est particulièrement soutenu, mais sans être pour autant pédant et trop raffiné. Boileau prône avant tout la mesure et l’équilibre (contre les excès des Précieux, qui utilisaient nombre de mots savants et alambiqués pour le simple plaisir.) Contre les solécismes : Boileau

De pas mis avec rien tu fais la récidive, Et c’est, comme on t’a dit, trop d’une négative. Martine Mon Dieu ! je n’avons pas étugué comme vous, Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous. Philaminte Ah ! peut-on y tenir ? Bélise Quel solécisme horrible ! Philaminte En voilà pour tuer une oreille sensible. Bélise Ton esprit, je l’avoue, est bien matériel. Je n’est qu’un singulier, avons est pluriel. Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire ? Martine Qui parle d’offenser grand’mère

remettez votre ouvrage » (vers 18) ; « Polissez-le sans cesse et le repolissez » (vers 19). Enfin il ne faut jamais privilégier la forme au fond, ni tolérer aucune faute de langage ; « n’admet point un pompeux barbarisme » (vers 5) ; « l’orgueilleux solécisme » (vers 6) ; « Que jamais du sujet le discours s’écartant, N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant » (vers 27-28). Donc selon Boileau, le strict respect des règles de la poésie est indispensable pour réussir. La poésie n'est pas conçue

règles de la poésie dans la structure et le style du poème. En effet Boileau, qui est pour la maîtrise de la langue et un poème correct et pompeux, a un style très carré. Des rimes AA, BB, l'utilisation d'un langage correct et recherché comme « solécisme », « vicieux » ou « barbarisme », et l'écriture en alexandrins. Tout cela relève d'un style très carré. Verlaine, lui, donne une forte importance aux sons (« qui pèse ou qui pose ») et à la « liberté du poème », qui réside essentiellement dans des

Versification, qualité de la rime = qualité du poème : - jugé sur la versification : « rimant-jugement » - rimes masculines/féminines - rime riches et suffisantes Il applique la versification dont il fait la leçon. Langage : barbarisme ; solécisme = langage soutenu Doit être très haut, écrivain divin. Ordre de la composition : harmonie = plusieurs mélodie (rime ici) Intro, développement, conclusion du poème : le début et la fin répondent au milieu Reste harmonieux en restant

la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain, vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain. Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse, Et ne vous piquez point d'une folle vitesse Un style si rapide, et qui court en rimant, Marque

langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme, Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain. Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse, Et ne vous piquez point d’une folle vitesse ; Un style si rapide, et qui court en rimant

Texte: C'est à vous que je parle, ma sœur. Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas, 5/ Et hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville ; M'ôter, pour faire bien, du grenier de céans Cette longue lunette à faire peur aux gens, 10/ Et cent brimborionsbabioles dont l'aspect importune ; Ne point