Solécisme

fais la récidive, Et c'est, comme on t'a dit, trop d'une négative. MARTINE Mon Dieu, je n'avons pas étugué comme vous, [485] Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous. PHILAMINTE Ah peut-on y tenir! BÉLISE Quel solécisme horrible! PHILAMINTE En voilà pour tuer une oreille sensible. BÉLISE Ton esprit, je l'avoue, est bien matériel. Je, n'est qu'un singulier; avons, est pluriel. [490] Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire? MARTINE Qui

des temps forts, comme un balisage de bornes nettes au milieu d'un flot verbal Un poème qui se donne comme un règlement de compte, une réaction par rapport à l'esthétique classique > registre polémique > provocation du vers 24 avec le solécisme : « Si l'on n'y veille, elle ira jusqu'où ? » réquisitoire : violence lexicale : cf. v.17 « Fuis » / « assassine » // v.18 « cruel » / « impur » // v.20 « ail de basse cuisine » // v.21 « Prends l'Eloquence et tords-lui son cou! » // v.27 « d'un

| réfutation n. f. / RHET | Partie du discours où l’on réfute les objections exprimées. |   | réticence n. f. / RHET | Figure consistant à interrompre sa phrase, en laissant entendre ce qui n’est pas dit. | Eh bien si c'est comme ça… | solécisme n. m. / GRAM | Faute de syntaxe (c. f. barbarisme). | L’affaire que je m’occupe pour dont je m’occupe. | suspension n. f. / RHET | Figure consistant à tenir l’auditeur en suspens. |   | syllepse n. f. / GRAM | Accord d’un mot selon le sens

secrétariat doit forcément respecter les règles de la rédaction administrative. D- La rédaction administrative La rédaction administrative nécessite la recherche d’un bon style et pour ce faire, il faut éviter les répétitions, les pléonasmes, les solécismes, et les paronymes. Il faut aussi savoir utiliser les mots de liaison. En résumé, nous pouvons noter que le métier de secrétariat est une profession passionnante du fait de la multiplicité des tâches et de la pluri-disciplinarité. Un parfait

interrogation, rhétorique, ironie, lapsus, litote, métaphore, métonymie, mythe, néologisme, onomatopée, oxymoron, paradoxe, paraphrase, parodie, pastiche, périphrase, personnification, pléonasme, prosopopée, question rhétorique, redondance, satire, solécisme, symbole, syllogisme, synecdoque, tautologie, zeugma Pour aller (beaucoup!) plus loin : http://www.unige.ch/lettres/framo/enseignements/methodes/frhetorique/, Cours sur les figures de rhétorique Laurent Jenny, © 2003, Dpt de Français moderne – Université

Contemplations, fait entrer en poésie les « mots […] mal nés […] tas de gueux ». Prévert et Queneau se rebellent contre le dictionnaire en créant des néologismes : « enrimer, enrythmer, enlyrer, empégaser ». Suivent les entorses à la grammaire (les « solécismes » craints par Boileau) : « À la nue accablante tu / Basse de basalte et de laves / À même les échos esclaves / Par une trompe sans vertu… » (Mallarmé). Enfin, la rébellion formelle s’accompagne souvent d’une contestation du fond de l’inspiration

555 Voulez-vous que je dise ? Il faut qu’enfin j’éclate, Que je lève le masque, et décharge ma rate : De folles on vous traite, et j’ai fort sur le cœur. PHILAMINTE Comment donc ? CHRYSALE, à Bélise. C’est à vous que je parle, ma sœur. Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; 560 Mais vous en faites, vous, d’étranges en conduite. (à Philaminte.) Vos livres éternels ne me contentent pas, Et hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser

dans Les Contemplations, fait entrer en poésie les « mots […] mal nés […] tas de gueux ». Prévert et Queneau se rebellent contre le dictionnaire en créant des néologismes : « enrimer, enrythmer, enlyrer, empégaser ».Suivent les entorses à la grammaire (les « solécismes » craints par Boileau) : « À la nue accablante tu / Basse de basalte et de laves / À même les échos esclaves / Par une trompe sans vertu… » (Mallarmé).Enfin, la rébellion formelle s’accompagne souvent d’une contestation du fond de l’inspiration

Hamm. — Un truc, trouve un truc. Aussi, des interjections vulgarisantes comme « hein » (p.24) ou «eh ben» (p.85) sont récurrentes dans la pièce. De plus, Beckett opère un bouleversement de la grammaire, notamment dans la récurrence de ses solécismes : avec par exemple le non-respect des inversions verbe/sujet dans les interrogations : « quelle fenêtre c’est ? » (p.84) ou « on est quel mois ? » (p.86). Nombreuses sont les répliques monosyllabiques, constituée uniquement d’un« oui » ou d’un

jamais aux règles du langage : qui, férue d'érudition, me cite des vers que je ne connais pas, et qui relève chez une amie ignorante des fautes auxquelles des hommes ne feraient pas attention. Je veux qu'un mari puisse se permettre de lâcher un solécisme. Pétrone, Satyricon, XXIV (Ier siècle) : portrait d’un nouveau riche qui a du succès, Trimalcion. OU TRIMALCION ÉTALE SON FASTE ET DISSERTE. SUR LA BRIÈVETÉ DE LA VIE Cependant Trimalcion, interrompant sa partie, se fit apporter tout ce qu'on