Socrate Contre Le Relativisme

fréquentation de Socrate et, surtout, l’injuste condamnation à mort de celui-ci ont changé le cap de sa vie. Platon a toujours vécu à Athènes, consacré à la recherche philosophique et scientifique et à l’éducation des jeunes, particulièrement depuis la fondation de l’Académie. Il n’abandonne Athènes qu’à l’occasion de quatre voyages, dont la finalité est presque toujours politique ; c’est seulement le premier qui obéit à des motivations différentes. En effet, l’an 399, après la mort de Socrate, probablement

l’être humain. Médecine hippocratique (2) La MÉDECINE SE DISTINGUE DE LA PHILOSOPHIE PAR SON BUT : soigner les malades. «La théorie avait une utilité limitée». P. 57. « L’appel à l’observation des faits et aux expériences était surtout utilisé contre les charlatans ou les médecins concurrent. Il s’agissait d’un usage rhétorique pour critiquer l’adversaire (…) Au temps d’Hippocrate par exemple, on connaissait encore peu l’anatomie, faute de pratiquer la dissection (…) En général, le caractère plutôt

fidèlement (ou pas) la réalité. Un énoncé est vrai (ou faux) si ce qu'il dit est conforme (ou pas) à ce qui est. Autrement dit, la vérité qualifie un certain rapport, un rapport d'adéquation entre la pensée et la réalité. L’énoncé "Socrate est mortel" est vrai si réellement Socrate est mortel, faux sinon. Le langage courant introduit une confusion dans laquelle il faut éviter de tomber. Par exemple, lorsque l'on parle d'or, de marbre, de diamants "vrais" ou "faux", on attribue la vérité ou la fausseté à

Héraclite d’Ephèse (544-484) 11 Parménide d’Elée (540-470) 13 Empédocle d’Agrigente (490-435) 13 Zénon d’Elée (485-430) 13 Démocrite d’Abdère (470-380) 14 La révolution socratique 15 Socrate (470-399) 15 Résumé 15 Eléments de biographie 15 Maïeutique et ironie 15 Ethique et connaissance de soi 16 Le procès de Socrate 16 Conclusion 17 Platon (427-347) 17 Les Idées 18 L’allégorie de la caverne 18 Eros 18 Philosophie morale et politique 19 Aristote (384-322) 20 Physique 21 Ethique 21 Le

unifiée mais un ensemble de communautés, réunies par langue, culture, religion, traditions. Mais disséminées dans un grand nombre de cités : Athènes, Sparte, Thèbes, Corinthe… Rivalités entre ces cités, parfois en conflits, mais aussi souvent alliées contre puissances extérieures Organisations politiques et sociales très variables, différentes selon la cité : Sparte fondée sur la discipline militaire, Athènes sur le rôle des citoyens… Mais échanges culturels et commerciaux intenses entre ces différentes

est juste ou pas. Pour certains, il sera plus juste d’obéir à une loi injuste que de lui désobéir. Par exemple Socrate a accepté la loi sans se défendre. Il accepte sa punition là où on lui laisse le choix de fuir de sa prison. Sacré est ce à quoi on ne peut pas toucher. Ou se faire victime de la loi pour en montrer son absurdité. Cependant ce qui doit primer dans l’esprit de Socrate est la première explication (conception holiste). La loi ne fait plus loi lorsque l’on pense qu’à un certain moment

traverse une crise du sens sans précédent. Cette crise se caractérise par deux symptômes intellectuels très différents pour ne pas dire opposées : l’absurdisme et le relativisme. L’absurdisme, illustré par les tendances trash et destroy de la culture contemporaine, affirme que rien n’a de sens et que par conséquent tout est permis. Le relativisme, cher aux nouveaux intellectuels férus de métissage conceptuel, affirme au contraire que tout a du sens à condition de faire l’effort de le trouver. Ce qui est

: les classes dominante définissant ce qui est digne d’être désigné par culture au sens 3) · Sens 4 : Philosophique et humaniste : la culture est l’effort pour donner à l’esprit, considéré comme l’essentiel de l’humain son plein développement, contre tout sous développement. C'est l’ensemble des interventions par lesquelles l’esprit d’un homme cherche à se développer par et pour lui-même au maximum de ses aptitudes (cf Cicéron et Nietzsche in Lumières I-C-2-). Processus par lequel l’individu

de Pascal ? La question nous confronte, semble-t-il, à un dilemme. Peut-on vraiment, à propos du juste et de l’injuste, parler de conventions, d’institutions, de valeurs simplement établies par les hommes, sans tomber dans l’arbitraire et le relativisme ? Mais, inversement, peut-on parler de « lois non écrites », comme le fait Antigone, sans devoir recourir à une religion, c’est-à-dire à une foi irrationnelle ; ou bien à un savoir certes rationnel, philosophique, mais d’essence métaphysique

perfectionné. • Déisme : Croyance en l’existence d’une entité divine, d’un Être suprême, hors de toute religion. • Athéisme : Doctrine des athées, c’est-à-dire de ceux qui ne croient à l’existence d’aucun Dieu, d’aucune divinité. • Relativisme : Doctrine prônant la relativité de la connaissance humaine ou de la morale (qui soutient qu’il n’existe pas de vérité absolue). • Tolérance : Respect des opinions et des manières d’agir d’autrui, même celles qu’on ne supporte pas. C’est