Réalisme Subjectif Stendhal

SECONDE – FRANÇAIS 3 SÉQUENCE Sommaire 1 Le roman et la nouvelle réalistes au XIXe siècle Chapitre 1 Pour débuter votre séquence Chapitre 2 Les caractéristiques des œuvres réalistes Chapitre 3 Le réalisme de Balzac à Maupassant Chapitre 4 Du réalisme au naturalisme Chapitre 5 Pour clore votre séquence ............................................................................. ................................... 6 9 ..............................

jouer Othello à Paris. Les représentations sont particulièrement houleuses. Le Théâtre de la Porte Saint-Martin devient le lieu d'émeutes où l'incompréhension se mêle au chauvinisme le plus étriqué. Les représentations doivent être suspendues... Stendhal, scandalisé par tant d'outrecuidance et d'incompréhension, trouve là le point de départ d'une réflexion qui aboutira au célèbre parallèle de son Racine et Shakespeare (1823-1827) où il prône une « tragédie nationale en prose », à l'instar du dramaturge

1. Tendances esthétiques dans la littérature au XXe s. Réalisme, modernisme, avant-gardisme, postmodernisme. Les métissages des genres. Le XXe s. on ne peut pas être défini par une seule esthétique comme les siècles précédents. La tendance est traditionnelle, il y a une écriture réaliste et postmoderniste, et une tendance qui se veut expérimentale, qui se propose d'enrichir la littérature par des procédés nouveaux, au nom d'une image authentique de la réalité. Traits particuliers de la littérature

Textes du XVIIIè siècle SOMMAIRE I- Le roman : de la périphérie au centre de la République des belles lettres A- le roman : « non genre » facétieux et pernicieux B- Succès de la production romanesque C- La formule épistolaire ou le « réalisme formel » II- Une monodie épistolaire : Les Lettres d’une Péruvienne A- Intrigue sentimentale B- Critique de la société française C- Quipos et communication III- Originalité des Lettres dʹune Péruvienne A- Les Lettres dʹune Péruvienne, roman

surréalisme éthique et réformiste, voulant borner son action à changer les idéologies : voilà qui sent dangereusement l’idéalisme. (p. 362) Le contexte idéologique de l’après-guerre est ainsi caractérisé par le triomphe de l’engagement sartrien et du réalisme politique, comme le montre Michel Winock dans la partie centrale de son livre, significativement intitulée « Les années Sartre », et aussi dans l’épilogue de son livre : « La fin des intellectuels » (p. 768-769) : 9. On pense par exemple aux attaques

est accusé de complicité d’assassinat », Alain Robbe-Grillet, « Nature, humanisme, tragédie » (1957), Pour un nouveau roman, op.cit., p.58.   11   par exemple l’un de ses développements sur le nouveau roman : « Du réalisme objectif au réalisme subjectif »17. Á l’appui d’une telle interprétation, pouvait même être convoqué un autre article célèbre de Barthes, « Le point sur Robbe-Grillet ? », ayant servi de préface à l’ouvrage de Bruce Morrissette, Les Romans de Robbe-Grillet, en 1963

nos théories que sous bénéfice d’inventaire expérimental. » BERNARD, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, 1865. 8- « La simple science des corps manifestement n’a rien à nous dire, puisqu’elle fait abstraction de tout ce qui est subjectif. » HUSSERL, Krisis, 1936. 9- « L’accord avec l’expérience est, pour une théorie physique, l’unique criterium de vérité. » DUHEM, La Théorie physique, son objet, sa structure, 1906. 10- « Étant donné que la subjectivité est la vérité, il faut que

effet, si chaque œuvre est particulière, chaque nouvelle peut se regarder à travers la lentille du baroque, tout en trompe-l'œil, en faux semblant où se mêlent réalisme et imaginaire, où le masque des personnages semble leur coller au visage et où toute vérité doit s'interpréter, où toute image peut être symbole. La notion même de réalisme et d'emprunts au réel est fondamentale lorsqu'il s'agit d'analyser toute substance fantastique[25], les nouvelles se révélant être une mise en abyme du réel.

entre les univers mentaux séparés, aux effets troublants de l’inconscient sur la conscience et aux limitations de la connaissance humaine.» Cette nouvelle orientation était sans doute stimulée par le vouloir de libérer le roman des limitations du réalisme, de la dépendance du monde matériel. Virginia Woolf exprime (entre autres) son désir de se libérer des contraintes du roman traditionnel dans sa fameuse citation: « If a writer were a free man and not a slave, if he could write what he chose, not

pourra jamais faire de cinéma ! À son panthéon figurent aussi David Lean, Billy Wilder, Arthur Penn, Coppola, il aime Claude Sautet mais pas Truffaut. Côté lectures, sa formation est celle d’un jeune intellectuel de l’époque, aussi bien marqué par Stendhal que par Carson McCullers, Scott Fitzgerald, Dos Passos ou J.D. Salinger, sans oublier Julio Cortázar, Borges, L’Étranger de Camus ou Les Chemins de la liberté de Sartre. Producteur, puis réalisateur Après ses études aux Beaux-Arts de l'Université