Réalisme Subjectif Stendhal

supplices et furent massacrés. C'est pour ces morts qu’il écrit. « Que ceux qui mettent leur passion politique avant le goût de la grandeur où qu'elle soit, s'écartent d'avance de ce livre : il n'est pas fait pour eux. » André Malraux. On retrouve un réalisme à travers une action continue. Les personnages principaux sont intrigant car représentent chacun une qualité ou un défaut typiquement humain. Notamment, le thème de la fuite en avant des protagonistes par rapport à la vie est significatif. Le suicide

sentiments, aux intérêts personnels, aux discours des autres, à ses préférences, sa situation particulière, son point de vue particulier ; c’est en ce sens que le jugement objectif (relatif à l’objet, et entièrement réglé sur lui) s’oppose au jugement subjectif, dans lequel intervient l’influence du point de vue du sujet, ou qui dépend de l’état du sujet. On voit alors que la première condition de la connaissance objective, puisque celle-ci consiste à s’en tenir aux choses elles-mêmes, est de s’abstenir

à l'étendue de l'ouvrage ; que ces passages, soit dans les idées qu'ils exposent, soit dans les situations qu'ils représentent, rentrent dans l'ensemble des caractères que l'auteur a voulu peindre, tout en les exagérant et en les imprégnant d'un réalisme vulgaire et souvent choquant ; […].40 http://perso.orange.fr/jb.guinot/pages/plaidoirie1.html. Voir Atsushi Yamakawa, Les Recherches sur Flaubert : l’histoire de la critique des œuvres de Flaubert (1850-1870), Tokyo, Kazama-shobo, 1970 (en japonais)

science et de l’amour de la science à l’amour du monde intelligible qui est la philosophie amoureuse. La passion est cependant considérée comme un obstacle au bonheur car :· Le passionné n’est pas objectif : il n’est pas objectif par rapport à l’objet, Stendhal, parlait de la cristallisation. Le passionné va cristalliser autour de l’objet de sa passion, toutes sortes de qualités qu’il n’a pas. Il ne retient de la réalité que l’objet de sa passion, il est indifférent au reste. Il va juger la réalité à travers

tous les personnages, on met en relief les personnages positifs ; de tous les personnages positifs on met en relief les personnages héroïques principaux ; des personnages principaux on met en relief le personnage central » 42 . Autrement dit, le réalisme social des romans de cette époque ne sert qu’à la construction et l’exaltation de personnages consacrés à la révolution. Tout modernisme est interdit car il est synonyme de capitalisme. Les écrivains ne peuvent pas s’exprimer librement pendant cette

que Man Ray ait éprouvé le besoin de dessiner ce qui ne le choquait pas et ne le concernait pas personnellement, dans la mesure où, nous allons le voir à présent, la plupart de ses dessins importants constituent en fait de véritables autoportraits subjectifs, voire fantasmatiques.   L'autoportrait de Man Ray daté de 1936 qui figure à la fin du recueil des Mains libres peut en effet nous permettre d'avancer une nouvelle hypothèse. Il présente la particularité de dissimuler presque totalement ses yeux

secrets spirituels d’une époque, nul n’est un instrument plus apte à ressentir de tels changements météorologiques et de tels revirements d’une époque que l’acteur. Chez l’acteur des époques antérieures, tout concourait à la grandeur héroïque ou au réalisme, ou à ce que l’on tenait pour le réel ; chez l’acteur de notre époque, tout concourt à ce que le personnage créé se tienne entre rêve et réalité, toujours exactement entre les deux, dans une lumière ambiguë, qui projette sur la réalité le reflet

lumineux destiné à mettre en évidence l’objet décrit. Ainsi, W. Faulkner donne à ses chapitres les prénoms de ses personnages, des chapitres correspondant, en fait à la vision du personnage nominé. Cette description, par le jugement personnel et subjectif qu’elle propose, donne aux lecteurs l’ensemble des éléments nécessaires pour connaître l’action dans sa totalité. Et, même si les chapitres de Driss Chraïbi ne portent pas les prénoms des protagonistes, sa technique descriptive est identique, puisque

lumineux destiné à mettre en évidence l’objet décrit. Ainsi, W. Faulkner donne à ses chapitres les prénoms de ses personnages, des chapitres correspondant, en fait à la vision du personnage nominé. Cette description, par le jugement personnel et subjectif qu’elle propose, donne aux lecteurs l’ensemble des éléments nécessaires pour connaître l’action dans sa totalité. Et, même si les chapitres de Driss Chraïbi ne portent pas les prénoms des protagonistes, sa technique descriptive est identique,

la condition humaine ? Pour pouvoir le déceler, il est judicieux d’observer que Zola déroge souvent aux codes esthétiques qu’il instaure dans ses essais sur l’esthétique naturaliste. Ce « courant littéraire qui systématise la voie ouverte par le réalisme, par l’observation méthodique et objective de la Psyché et Amour, il esquisse le fonctionnement de l’appareil psychique humain. Resnik, S., « Giulio Romano : il destino di Psiche », dans S. Resnik, Sul fantastico. Impatti estetici, Turin, Bollati