Rodogune

dramatique avec la comédie Mélite, il publiera cinq comédies et une tragi-comédie dans les cinq années suivantes. Le Cid rend Corneille célèbre en 1636 et commence ainsi une série de tragédies célèbres : Horace, Cinna, Polyeucte, La Mort de Pompée, Rodogune et Nicomède entre 1640 et 1651 puis encore une comédie Le Menteur puis La Suite du Menteur mais il est désormais reconnu grâce a ses œuvres tragiques. Pendant ce temps il se marie avec Marie de Lampérière en 1641, rentre a l'Académie Francaise en

injuste de cette mort III/ Utilisation du registre du malheur a) Le tragique b) L’élégiaque c) Le pathétique Rodogune (1645), Pierre Corneille, Acte V, Scène 1 Le monologue de Cléopâtre Corneille : * 1606 – 1984 * Dramaturge * Baroque et Classicisme I/ Fonctions du monologue a) Informative b) Justification des crimes c) Autour de Rodogune (personnage omniprésent) II/ Autoportrait du monstre a) Une violence omniprésente b) Mise en scène de la fureur

autres passions dont je parle ; mais il faut qu'il se contente du second rang dans le poème. ». C'est en 1640, avec Horace, que Corneille se lance dans le genre tragique. Suivent les célèbres tragédies que sont Cinna ou la Clémence d'Auguste (1642), Polyeucte (1643), Rodogune, princesse des Parthes (1645), Nicomède (1651), Œdipe (1659), Sertorius (1662) et Suréna, général des Parthes (1674). Ces tragédies sont inspirées des légendes mythologiques, de l'histoire romaine ou des grands épisodes d'invasions barbares. Ces

avons abordé le présent travail dans un souci de mise en lumière des éléments privilégiés par Rotrou. Dans un second temps, nous aborderons les notions d’inventio et de dispositio de La Bague de l’oubli, après avoir observé des éléments tirés de Rodogune, ces deux dimensions, propres à la création d’une pièce, étant interdépendantes et constituant la structure de base d’une production. Enfin, nous mettrons en évidence comment Rotrou tente de respecter, ou du moins d’adapter, la règle des trois

propos, de peur de lasser. Par exemple dans Mélite Acte IV, la sentence de la nourrice à Mélite se justifie par le fait que les deux femmes ont l’esprit tranquille et qu’il est fréquent que les vieux fassent la morale aux jeunes. (autres exemples : Rodogune, I ; La Suite du Menteur, IV). L a seule règle qu’on peut y établir, c’est qu’il faut les placer judicieusement, et surtout les mettre en la bouche de gens qui aient l’esprit sans embarras, et qui ne soient point emportés par la chaleur de l’action

œuvre connaît un succès immédiat en 1637. Dans le même temps, Corneille se consacre tout entier à la tragédie classique. Le Cid inaugure ainsi, puis entre 1640 et 1646 il y en a eu d’autres tel que : Horace, Cinna, Polyeucte, La Mort de Pompée, Rodogune, puis Nicomède en 1651. Il est élu à l’Académie française en 1647. Corneille connaît son premier échec avec la tragédie Pertharite (1651) et s’éloigne de sa passion du théâtre. Il se consacre alors à la traduction en vers français de L’Imitation

après la mort de Richelieu, et durant la période de la Fronde, la crise d’identité que traverse la France se retrouve dans l’œuvre de Corneille : il règle ses comptes avec Richelieu dans la Mort de Pompée, donne une tragédie de la guerre civile avec Rodogune et développe le thème du roi caché dans Héraclius, Don Sanche et Andromède, s’interrogeant sur la nature même du roi, subordonné aux vicissitudes de l’histoire, en lui faisant ainsi gagner en humanité. À partir de 1650, ses pièces connaissent

suite de l'une ou l'autre erreur qu'il a commise ». les principaux auteurs (les plus connus) de la tragédie classique sont Jean Racine (Phèdre, Andromaque, Bajazet, Iphigenie, et britanicus sont ses œuvres les plus connues) et Jean-pierre Corneille (Rodogune, Médée, Le Cid, et Horace sont se œuvres les plus connues). I/ Une imitation des œuvres antiques Racine et Corneille se sont inspirés des tragédies antiques comme celles de Sophocle, Euripide ou encore Eschyle. Notamment par la présence

(commentaire composé). Conclure sur le personnage d’Agrippine et la relation entre la mère et son fils (à comparer à la malédiction de Cléopâtre aux vers 1816 à 1824 de Rodogune). Commentaire général du dénouement et des perspectives annoncées. Conclure sur la relation passion/politique. Complément : Lecture et étude à la maison de Rodogune de Corneille (voir Bulletin n°120, pages 5256). On pourra aussi faire lire Les Mains sales de Sartre pour donner l’idée d’une tragédie, mêlant amour et politique et

les poètes rivaux et les théoriciens du théâtre parce que les règles de la tragédie n’y étaient pas observées, et Corneille s’incline après trois ans de querelle : il fera des tragédies « régulières » (Horace, 1640 ; Cinna, 1641 ; Polyeucte, 1642 ; Rodogune, 1644 ; Héraclius, 1647 ; Nicomède, 1651), entrecoupées de comédies (le Menteur, 1643 ; Don Sanche D’Aragon, 1650). Élu à l’Académie en 1647, mais découragé par l’échec de Pertharite, en 1651, il reste improductif durant sept ans et ne s’occupe que