Replique Rapide Tirade

revêtu d'une livrée comparable à celle de Ruy Blas lors de l'acte I. Il y a donc un échange de costume qui confirme l'échange de rôles : Ruy Blas est en maître, Salluste en valet. Précisons que si la didascalie est longue, néanmoins l'arrivée est rapide, car le « Bonjour ! » de Salluste termine l'alexandrin de la scène précédente, prononcé par Ruy Blas (« Le dévouement se cache au fond de mon amour/ Pur et loyal ! Allez, ne craignez rien ! » « Bonjour ! »). Ce coup de théâtre est le deuxième de l'acte :

crise en se faisant roi. Mais Electre est complètement envahie par son désir de justice et se révèle incapable d'écouter un autre point de vue. Enfin, les réactions d'Egisthe au discours d'Electre, où il enchaîne des répliques courtes donnant ainsi au dialogue un rythme très rapide qui renforce encore la sensation d'urgence. Il essaye aussi, de part ses paroles, à raisonner Electre en vain : « Cela va coûter des milliers d'yeux glacés, de prunelles éteintes. » ligne 2736/2737, en tentant de réveiller

celle-ci est trop complexe). La scène d’exposition présente donc le couple menacé : Suzanne et Figaro. Il faudra tout un acte pour exposer l’ensemble des intrigues. Trois choses font l’originalité de cette scène : - son rythme est vif, très rapide. Il nous rappelle le sous-titre de la pièce « la folle journée ». - elle fait dès la première phrase transparaître l’originalité de la pièce : l’accentuation de l’espace. - une sorte de théâtre dans le théâtre : les personnages jouent ;

Roxane à l’un de ses amis le Marquis Valvert. La pièce commence. Le rideau est à peine levé qu’intervient Cyrano, cousin de Roxane. Il interrompt la tirade de Montfleury, l’un des acteurs, et le chasse. Valvert intervient alors en se moquant du nez de Cyrano. Celui-ci déclame alors une tirade faisant l’éloge de son long appendice (la célèbre « tirade des nez »). Le marquis, qui n’a pas l’éloquence de Cyrano, est la risée de la salle. Le calme revient ensuite. Cyrano, lui aussi secrètement amoureux

transformation nous inquiète puisqu’on sait que Claudio lui a promis des funérailles si elle avait un amant. 2) Impulsivité - Idée de vengeance -décisions impulsives -rythme échange rapide, interrogation et exclamation montrant le dynamisme de ses propos - «  dès demain » idée brusque et imédiate, rapide. Sans reflexion aucune. - joint les gestes à la parole ( effet théâtrale ) puisqu’elle donne son écharpe symbole d’attachement à Octave et qui annonce le drame. II) ambigüité d’Octave

des Amandiers II Les enjeux de la scène Là encore, Koltès choisit une exposition très classique: dès cette première scène il met en présence les deux chefs, et expose les raisons de leur conflit. 1) Deux chefs en présence La première réplique de la pièce revient à Horn, qui s’est rendu compte de la présence d’Alboury. Dans les didascalies, il est présenté en premier: « Horn, soixante ans, chef de chantier » . Son autorité est liée à son âge, Cal, l’autre personnage blanc étant bien plus

fleuves étaient très puissant, très rapides et avec beaucoup de courant. Sophocle fait peur aux spectateurs en leur disant que le mal qui ronge le palais est incurable. Il va couper court brutalement à cette tirade et annoncer directement : τεθνηκε θειον Ιοκαστης καρα. Ce brusque changement dans la façon de s'exprimer choque le public, il y a une sorte de verticalité dans le texte, après avoir préparé longuement les spectateurs il leur annonce en une réplique brève ce qui est arrivé. Cela tend à

destinataire. Les modalités de parole des personnages sont diverses : dialogue; faisant intervenir plusieurs voix -certaines en aparté- monologue dont bénéficie le public alors que le personnage est censé être seul tirade; longue et construite, échange très rapide de répliques cinglantes (=stichomythies) ● Temps au théâtre. Le temps de la représentation (2 à 3h) est un temps réel, vécu par le public. Le temps de l'action est la durée nécessaire à la résolution de la crise. Dans le théâtre

effrayé, se cache derrière le fauteuil. B) Repères pour la lecture Une exposition dynamique La 1er scène renseigne le spectateur sur le lieu où l’on se trouve : la chambre nuptiale des deux valets située dans le château du Comte Almaviva. Une réplique de Suzanne permet de situer la scène dans le temps : le >. L’état de l’intrigue au lever du rideau est révélé : le Comte souhaite faire de Suzanne sa maîtresse. Les opposants L’intrigue principale est donc définie, et dès sa présentation les

« types de parole » sur scène : quelques définitions · La réplique est le texte prononcé par un personnage à destination d’un (ou plusieurs) autre(s) personnage(s). · La tirade est une longue réplique sans interruption. Le monologue[->31] est une tirade prononcée par un personnage seul en scène (ou qui croit l’être). · Le dialogue est un échange verbal entre deux ou plusieurs personnages. · L’aparté[->32] (mot masculin) est une réplique prononcée par un personnage à l’insu d’un autre, pour lui-même