Raison Et Sentiments

Est-il raisonnable d'aimer ?Tout semble opposer l’amour à la raison : son caractère spontané, irréfléchi, souvent excessif, sans motif universel alors que la raison suppose la réflexion, la justification, la modération et la prudence. Aimer, du grec agape, qui signifie avoir pour quelqu'un, quelque chose de l'affection, de la tendresse, de l'amitié ou de la passion, est un sentiment qui adopte diverses formes. Soit l’opposé de la raison, du latin ratio qui signifie

Mise en situation Nous avons vu, dans les trois premières leçons consacrées à Descartes et à son siècle, l’importance de la raison, par opposition à ce qui appartient au monde des sentiments, des passions. Imaginez que Descartes vit toujours ; vous souhaitez lui écrire une lettre et partager avec lui votre position concernant l’opposition entre la raison et les sentiments. Rappelez-vous qu’à l’époque de Descartes, la lettre représentait le moyen privilégié de communication puisque ni le téléphone

la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur. C'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part, essaie de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point. Quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, mais non pas l'incertitude de

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie. Introduction Le sentiment d’injustice est un phénomène à prendre en considération car c’est par lui que nous découvrons la nécessité de son contraire. En effet, © Hatier 2007 LA JUSTICE ET LE DROIT • SUJET 29 1. Nature et intérêt du sentiment A. La plainte Le sentiment d’injustice est une donnée importante de l’expérience humaine. Il s’exprime dans des textes très anciens. Les Travaux

peu que l’on soit attentif à notre coeur. Il ne s’adresse pas à la raison du lecteur, à sa faculté de raisonner, mais à sa conscience, c’est-à-dire à ce qu’il sent en lui, aux idées de justice et de vertu qu’il connaît déjà. Il ne cherche donc ni à fonder la morale, ni à dire ce que l’on doit faire pour être moraux, il essaie de nous faire sentir que nous savons tout ce qu’il nous faut savoir pour être moraux, sans avoir à raisonner, sans avoir à réfléchir. Il va jusqu’à accepter d’être réfuté par

La raison a-t-elle toujours raison ? Certains définissent la raison comme étant la faculté de penser logiquement, de distinguer le vrai du faux, le bien du mal, … Selon le philosophe Gilles-Gaston Granger, la raison est « un idéal, une attitude et une méthode ». Pourtant le conflit qui oppose la raison à la passion est vieux comme le monde. Actuellement notre société tend à réfléchir de manière de plus

l’homme conscience de ses limites, inspire un « sentiment douloureux ». Aussi distingue-t-elle de l’âme romantique « les esprits médiocres », ceux qui sont satisfaits de la vie commune, heureux sans pouvoir faire quelque chose de grand. Pour répondre aux besoins d’infini de l’homme romantique, celui-ci a besoin de dépasser la réalité, « d’échapper aux bornes », de rechercher un sublime qui l’élève au dessus de lui-même : le « sublime de l’esprit, des sentiments ou des actions ». Il veut agir sur le monde

Mise en situation Nous avons vu, dans les trois premières leçons consacrées à Descartes et à son siècle, l’importance de la raison, par opposition à ce qui appartient au monde des sentiments, des passions. Imaginez que Descartes vit toujours ; vous souhaitez lui écrire une lettre et partager avec lui votre position concernant l’opposition entre la raison et les sentiments. Rappelez-vous qu’à l’époque de Descartes, la lettre représentait le moyen privilégié de communication puisque ni le téléphone

dans le système de la critique de la raison pure Division de la critique de la faculté de juger Préface Introduction De la division de la philosophie De la critique de la faculté de juger comme moyen de relier en un tout les deux parties de la philosophie De la faculté de juger comme pouvoir légiférant a priori Le principe de la finalité formelle de la nature est un principe transcendantal de la faculté de juger De la liaison du sentiment de plaisir avec le concept de finalité

Introduction Le sentiment d’injustice est un phénomène à prendre en considération car c’est par lui que nous découvrons la nécessité de son contraire. En effet lorsque la justice règne, il n’y pas lieu de se plaindre. La découverte de l’injustice nous sensibilise à l’importance de la justice en introduisant en nous le désir d’un ordre conforme au droit. Quelle portée doit-on cependant accorder à cette expérience ? La conviction intime d’assister ou d’être victime d’un scandale conduit à réagir