Question prioritaire de constitutionnalité

contrôle de la hiérarchie des normes interne: L'objet de ce contrôle est d'assurer la soumission des lois à la Constitution et la soumission du règlement à la loi, un double contrôle existe, le contrôle de constitutionnalité et le contrôle de légalité. 1)Le contrôle de constitutionnalité des lois: Dès lors que la Constitution a une valeur supra-législative, il existe un contrôle de hiérarchie des lois mis en place par la Constitution de 1958 et complété par loi du 23 juillet 2008. Ce contrôle

institué un contrôle juridictionnel de constitutionnalité de la loi opéré par une cours spécifique en l’occurrence en France le conseil constitutionnel, lequel est la juridiction qui a théoriquement le monopole du contentieux des droits et libertés garanties par la constitution et consacrés par la loi. Ce conseil est composé de membres de droits et de membres nommés dont les statuts leurs confèrent une indépendance certaine. Le contrôle de constitutionnalité a pour objectif à ce que la loi, norme

commencé les travaux pour une nouvelle constitution, à la différence de l'organisation territoriale de l'Etat, la mise en place d'un tribunal constitutionnel n'a pas posé de véritable problème. En effet, le fait de confier le contrôle de la constitutionnalité des lois à une juridiction constitutionnelle, n'a pas fait l'objet d'opposition (à l'exception du parti communiste). L'Espagne a déjà fait l'expérience, au travers de son histoire, d'une juridiction constitutionnelle aux compétences étendues

européen de justice constitutionnelle. Le modèle américain, d'origine empirique ou jurisprudentielle, trouverait ainsi sa source dans le célèbre arrêt Marbury vs Madison de 1803 où le Chief Justice Marshall s'arrogent le pouvoir de contrôler la constitutionnalité des lois à la Constitution fédéral aux nom du respect de la garantie des droits fondamentaux des individus. Par la suite ce modèle se caractérisera par un contrôle diffus attribuait à l'ensemble des cours juridictionnelles coiffées par la Cour

l'élargissement du domaine du référendum ordinaire et l'allongement de la durée de session du Parlement). La réduction du mandat présidentiel en 2000 est cependant intervenue par référendum. B. La procédure de contrôle de constitutionnalité Le contrôle de constitutionnalité est un contrôle juridictionnel pour s'assurer que les lois, règlements, mais également les traités respectent la Constitution, qui est placée au sommet de la hiérarchie des normes. Elle a pour conséquence de garantir le fonctionnement

étatiques . Elle instaure un ordre publique qui permet la coexistence de la population au sein d’un état . Néanmoins elle n’est pas à la tête de l’ordre hiérarchique des normes et doit respecter la constitution . Pour contrôler cela , le contrôle de constitutionnalité est mit à disposition . A.Le nécessaire respect de la Loi Afin de permettre une vie en société organisée et d’éviter le développement de la loi "du plus fort » ,les citoyens sont obligés de respecter les lois. on pourrait alors être dans une

« Le contrôle de constitutionnalité par voie préjudicielle en France : quelles pratiques ? » Compte-rendu analytique, critique… et pédagogique du colloque du 16 février 2009, organisé à Paris par le Ministère de la Justice, l’UMR 6201 – Institut Louis Favoreu – GERC – CDPC – IEIA et l’Association française de droit constitutionnel par Lauréline FONTAINE Professeur à l’Université de Caen La révision constitutionnelle du mois de juillet 2008 introduit dans la constitution un nouvel article 61-1

Constitution = contrôles de Constitutionnalité. Bloc de Constitutionnalité (cours GONTHIER) : c’est la Constitution + les textes assimilés à la Constitution et qui sont le préambule de la Constitution de 1946, le préambule de la Constitution de 1958, la DDHC du 26 aout 1789, les principes fondamentaux reconnus par les loi de la République et depuis la loi constitutionnelle du 1e mars 2005, la charte de l’environnement de 2004 fait également partie du bloc de constitutionnalité. Principes généraux du droit

les années 1970 avec la réforme du Conseil constitutionnel, les contrôles de constitutionnalité et de conventionnalité des lois ont été soit inexistants (sous la IIIe République, par exemple), soit très limité. Le général de Gaulle, lors de l'élaboration de la Ve République, y était absolument opposé : "En France, la [seule] cour suprême, c'est le peuple" disait-il3. Encore aujourd'hui le contrôle de constitutionnalité n'existe pas en Grande-Bretagne, et l'article 120 de la Constitution des Pays-Bas

constituer un délit selon elle. C’est dans ce contexte que Gérard Ducray, élu lyonnais, accusé et condamné pour faits de harcèlement sexuel en première instance et en appel, pose une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) dans le cadre du recours en cassation. Dans celle-ci il met en cause la constitutionnalité de l’article 222-33 du code pénal qui punit «le fait de harceler autrui dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle», au titre que celui-ci pourrait ne pas respecter les articles