Quel Connaissance Avons Nous Sur Notre Passé

La différence entre la connaissance tacite et la connaissance explicite c'est que la connaissance tacite ou implicite a comme caractéristique, d'une part, d'être intériorisée et donc peu communicable, et d'autre part, d'être relative à des situations ou des contextes d'action (organisationnels, technologiques...). Habituellement, on estime que 80% environ des connaissances d'une organisation sont plutôt tacites. Les connaissances explicites correspondent à ce qui est formalisé : modes opératoires

problème philosophique, il faut qu'elle joue un rôle dans la connaissance. La conscience peut donc apparaître comme le fondement et le modèle de toute connaissance. Si on a pas conscience que l'on existe, on ne peut pas se connaître donc sans conscience, il n'y a pas de connaissance. Cette conscience, c'est la conscience de soi. L'opinion commune qui pense que l'on se connaît est critiquable. L'Homme a une prétention de la connaissance de soi qui correspond à la conscience de soi. Quelle distinction

Faut-il se souvenir du passé? Le passé peut être défini comme matrice des événements présents. Réciproquement, il apparaît que la situation actuelle, le présent ne soit que le résultat de «mécanismes» à l'œuvre dans le passé. Il semble dès lors que le passé renferme les indices nécessaires à la compréhension du présent. Quel meilleur support à la connaissance, en l'occurrence du passé, que le souvenir? Il est légitime de s'interroger sur l'intérêt de se souvenir du passé. En outre, devons-nous

non seulement de savoir qui il est mais aussi de savoir qui il peut-être. Il peut ainsi se représenter le monde extérieur mais également se représenter lui-même. En ce sens, le « je » fait que l'homme est transparent à lui-même, il sait ce qui se passe dans son âme et connaît ses pensées. Pourtant, chaque homme est un corps visible qui apporte son existence unique, une identité déterminée par la société dans laquelle il vit. Toutefois, lorsque quelqu'un me demande qui suis-je, je sais généralement

il nous échappe et que nous ne soyons plus en mesure de savoir qui nous sommes. La conscience de soit ne parait alors pas suffisante pour la connaissance de soi I.. La conscience de soi n’est pas encore une connaissance de soi ; elle peut même apparaître comme ce qui, paradoxalement, nous détourne d’une telle connaissance. La recherche de la connaissance de soi a une condition : le sentiment de notre être. Descartes, dans son Discours sur la méthode, prouve que l'affirmation " Je pense, donc je

qui suis-je ? » est au fondement de toute connaissance C – La possibilité de l’introspection 2 Non, la question « qui suis-je ? » n’admet pas de réponse exacte A – La question est toujours reconduite au cours du temps B – Il y a une part d’inconscient en moi C – Le caractère irréductible de la subjectivité interdit toute détermination exacte 3 La question admet une réponse exacte qui ne constitue pas une connaissance A – Il n’y a pas de connaissance possible du « je » B – La subjectivité

actuelles, c'est à dire que c'est grâce à ce passé et à son étude que la plupart de nos valeurs et moeurs sont aujourd'hui considérées comme acquises et intouchables. La connaissance de l'Histoire semble aujourd'hui nécessaire, et paradoxalement, l'ignorance, c'est à dire le non savoir de celle-ci, semble être la cause des erreurs humaines. Cela nous amène à nous demander si cette ignorance du passé est un obstacle au futur ou encore si la connaissance du passé est une condition pour que nous ne répétions

Michel-Ange. Nous verrons d’abord comment le détour transmet une connaissance avant de le considérer comme mode de fonctionnement. Les divers types de connaissances que transmet le détour sont de nature très différente selon nos quatre documents. Le premier document, Enseignement et éducation, est le plus explicite sur la nécessité du détour comme porteur de connaissances. Jacqueline de Romilly montre comment une littérature du passé ouvre à d’autres cultures en faisant revivre une époque et un

Philosophie Pour les empiristes, toutes les connaissances dérivent de l’expérience, c'est-à-dire de la sensation. David Hume, philosophe du XVIIIème siècle affirme qu’il n’y a aucune connaissance solide. Or dans ce texte Henri Bergson s’intéresse au lien qui existe entre la vie de l’âme et la vie du corps c'est-à-dire entre conscience et cerveau. Il montre que l’expérience nous montre qu’il y a un lien entre les deux mais n’offre pas de connaissances plus précise. Bergson construit son texte en

sources. Le pouvoir c’est la connaissance de l’origine d’une information. St Augustin : Le temps, je sais ce que c’est, mais je ne peux pas le définir. Les historiens sont inscrits dan le tissu de leur époque, ils produisent le fruit de leur temps. L’enjeu du cours est d’évoluer (se déplacer) au sein d’une question fondamentale, celle de l’histoire prise entre la réalité et la connaissance (comme dans un étau. Entre la réalité du passé et la connaissance du passé, il y a le fossé du temps.