Pragmatique Sanction de Bourges

1438 : La Pragmatique Sanction de Bourges (ordonnance) Charles VII promulgue avec l'assentiment de ses théologiens une ordonnance qui portera le nom de Pragmatique Sanction (1438) et qui limite au profit du pouvoir royal les droits de la cour de Rome en matière de nomination aux évêchés et aux abbayes, de perception des revenus ecclésiastiques, d'excommunication ou d'interdits. Le concile général est reconnu supérieur au pape, les élections des évêques et des abbés sont rétablies. Pragmatique sanction

concile sur le pape, est toutefois écartée par le nouveau pontife, Martin V, élu en 1417. En 1438, le clergé de France réuni à Bourges fait sien le décret Sacrosancta, établit que le roi de France ne sera soumis sur le plan politique à aucune autorité supérieure, supprime les impôts pontificaux et limite la procédure d'appel en Cour de Rome : c'est la pragmatique sanction de Bourges. Le roi, qui peut nommer à tous les bénéfices, devient pratiquement le maître de l'Église de France. - La fin du Gallicanisme

Charles VII de France[1], dit Charles le Victorieux ou encore Charles le Bien Servi, né à Paris le 22 février 1403 et mort à Mehun-sur-Yèvre, entre Bourges et Vierzon, le 22 juillet 1461, fut roi de France de 1422 à 1461. Il est le cinquième roi de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne. Charles VII est le fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière[2]. Roi indissociable de l'épopée de Jeanne d'Arc, il réussit à renverser une situation compromise pour se faire sacrer à Reims le

palais Jacques Cœur de Bourges I) Bourges au XVe siècle à l'aube de la Renaissance. 1) Bourges, ville historique de France. Le XVe siècle se défini comme le siècle des explorations, le dernier siècle du Moyen-Age, et la transition avec la Renaissance. Mais cette époque est tourmentée tout de même par la «Guerre de cent ans». La ville de Bourges se situe à quelques kilomètres du Centre de la France. Elle est alors la capitale de la province de Berry (à cette époque). Bourges est un diocèse, une

Beauvaisis par Philippe de Beaumanoir. 1303 : Attentats d’Agnani. 1337 : Début de la Guerre de Cent ans. 1378-1418 : Grand Schisme d’Occident. 1415 : Défaite d’Azincourt. 1420 : Traité de Troyes. 1429-1431 : Jeanne d’Arc. 1438 : Pragmatique Sanction de Bourges (gallicanisme). 1439 : Etats généraux d’Orléans, grandes ordonnances. 1453 : Prise de Constantinople par les Turcs, fin de l’Empire romain d’Orient. 1454 : Ordonnance de Montils-les-Tours. 1492 : Découverte de l’Amérique. 1513 : Machiavel

d’écrire les coutumes. Le roi de France va tenter d’exister en matière juridique en utilisant la coutume. Par la rédaction des coutumes et leur unification, le roi de France va se rendre maitre du droit établi dans son royaume. 1438, pragmatique sanction de bourges. Il va interdire les appel auprès du tribunal du pape. L’appel comme d’abus c’est la condamnation de la justice ecclésiastique, qui aurait rendue une décision en delà de sa compétence. Jusqu’en 1790, le temporel va être reconnu en matière

par les Bourguignons quand ils se rendent maîtres de Paris, répondent ceux des Armagnacs appelés au secours par le dauphin (le futur Charles VII)... Les Bourguignons reprennent la ville en 1418, au prix de nouvelles tueries. Le dauphin s’enfuit à Bourges où il prend le titre de régent. En 1415, le désastre d’Azincourt. Henri V, d’Angleterre, cherche à profiter du désordre français. A Azincourt, les lourds chevaliers français, empêtrés dans la boue due à de fortes pluies, sont décimés par les archers

chargés de rendre la justice et d'enregistrer les lois au nom du roi s’opposeront au rend par le biais du principe de remontrance permettant de bloquer les lois du roi, principalement utilisé sous François Ier suite à la signature de la Pragmatique Sanction de Bourges afin que le roi revienne sur les concessions qu'il a fait à l'église de France. La Fronde de 1648 sera également la conséquence de l’exigence des parlementaires de contrôler des actes royaux avant leur applications. Mais les organes royaux

domaine royale. Par contre il existe comme même des incohérences, car en théorie il existe des freins mais en pratique personne ne peut obliger le roi à prendre tel ou tel décision. B. L’absolutisme pragmatique de Richelieu Richelieu est un homme d’action, c’est quelqu’un qui résonne de manière pragmatique et il se prononce pour la primauté de l’état et pour lui le prince doit bannir tout sentiment de bonté, éviter d’avoir peur et surtout en public, éviter d’être étonné, ne pas montrer de panique, et

régent du jeune roi anglais, futur Henri VI ; le nord-est où le duc de Bourgogne est quasi-indépendant ; le sud de la Loire où le dauphin, prend le titre de Charles VII mais est surnommé le " roi de Bourges " par la propagande anglaise qui met en doute sa légitimité (dans la mesure où le château de Bourges est la demeure favorite de Charles). LA NAISSANCE D'UN SENTIMENT NATIONAL Mais la clé du conflit est celle du choix de la nationalité. Les Anglais par leur stratégie de pillage (les fameuses " chevauchées