Pragmatique Sanction de Bourges

l'évêque. De plus, on supprime la fiscalité pontificale. En 1438 fut promulguée la Pragmatique Sanction de Bourges. Cette ordonnance du roi de France Charles VII constitue en quelque sorte une alliance entre le souverain et le clergé, limite les prérogatives du pape en réaffirmant la suprématie des conciles qui ont clairement défini les pouvoirs du Saint Siège. Dans son préambule, la Pragmatique Sanction de Bourges dénonce les abus de la papauté. Dans son premier article, elle déclare la suprématie

Le Gallicanisme : Les instructions du Parlement de Poitiers (1431) & La Pragmatique Sanction de Bourges selon Thomas Basin. Nos deux sources sont de natures différentes, en effet, notre première source est un acte public, publié en 1431 ou 1430 en style Ancien, il s’agit des remontrances du parlement de Poitiers. La nature de ce premier document est aisément identifiée, dès le titre par le mot «instructions». Ces instructions sont exposées, article par article. Cette source provient d’une feuille

« La perversité de l’ambition diabolique et la cupidité détestable et insatiable […] a encouragé peu à peu les vices de l’Eglise de Dieu. » Cette déclaration, émanant de l’extrait de la Pragmatique Sanction de Bourges, dénonce les abus de la papauté et va réformer cette institution avec une vingtaine de décrets. L’autorité de l’Eglise catholique va se dégrader à partir du XIIIème siècle et se voit extrêmement affaiblie après la crise pontificale qui a touché le catholicisme à la fin du XIVème

concile sur le pape, est toutefois écartée par le nouveau pontife, Martin V, élu en 1417. En 1438, le clergé de France réuni à Bourges fait sien le décret Sacrosancta, établit que le roi de France ne sera soumis sur le plan politique à aucune autorité supérieure, supprime les impôts pontificaux et limite la procédure d'appel en Cour de Rome : c'est la pragmatique sanction de Bourges. Le roi, qui peut nommer à tous les bénéfices, devient pratiquement le maître de l'Église de France. L’Eglise de France

Selon Noël Valois, une pragmatique sanction pourrait se définir comme un «règlement solennel fait par un gouvernement civil sur des matières ecclésiastiques conformément à une tradition ou à une délibération antérieure». Ainsi l’ordonnance de Charles VI du 6 octobre 1385 contre les abus de la cour de Rome est une pragmatique sanction. Celle que nous allons étudier aujourd’hui est la pragmatique Sanction de Bourges, ordonnée par Charles VII en 1438. Fils d’Isabeau de Bavières et de Charles VI, «Charles

V. Texte 8 : Le Concordat de Bologne de 1516 : Isambert : Signé le 18 août 1516, lors du Vème concile du Latran entre le Pape Léon X et le Chancelier Antoine Duprat qui représentait François 1er. Concordat qui met fin à la « Pragmatique sanction de Bourges » et tempère la gallicanisme. Mise en place en France du régime de la comnende. ? Evêques et abbés plus élus comme avant, mais choisis par le roi de France. Le Pape investit ensuite spirituellement les candidats. Les nommés jurent ensuite

LA PRAGMATIQUE SANCTION (1438). Pendant la restauration du roi Charles VII, le royaume de France se renforce de plus en plus. Face à la guerre de Cent Ans, les Français souhaite reprendre les choses en main et s'imposer davantage face aux Anglais, c'est pour cela, que le traité de Troyes de 1420 a rapidement connu des résistances. La restauration se poursuit également par la promulgation de la Pragmatique sanction de Bourges le 7 juillet 1438. Cette ordonnance nous est alors rapporté par Thomas

terrain plus strictement politique et concernant directement la France. La question-clef redevient la collation (acte de conférer ou d'attribuer) des bénéfices ecclésiastiques, et c'est sur ce point très technique que va intervenir la Pragmatique sanction de Bourges, sans doute déclenchée par la volonté du roi de France de régler la question à son avantage.  En effet,  le Pape en exercice, Eugène IV, même s’il accepte, bon gré mal gré, l’autorité du concile, comprend que l’orgueil des pères conciliaires

d'autres réunions ont permis d'élever le roi au rang de gardien des droits de l'Eglise de France (A) mais aussi de limiter ses droits (B). A. Le roi « gardien des droits de l'Eglise de France Cette expression est consacrée lors de la Pragmatique sanction de Bourges de 1438. C'est une ordonnance prise par Charles VII qui réunit les abbés et évêques de France, et qui conforte la position gallicane du roi de France. Elle fixe une position particulière à l'Eglise de France. En effet, en renforçant les

reconnaissent l'autorité du roi sur l'Eglise présente sur leur territoire pour limiter le progrès de l'autonomie. La pragmatique sanction de Bourges (1438), en affirmant la supériorité des conciles oecuméniques sur les papes, demeure sans doute le texte fondateur du gallicanisme. Mais le concordat de Bologne, signé en 1516 entre François Ier et Léon X, abolit la pragmatique sanction. Toutefois le concordat, s'il efface les prétentions de conciliations de l'Eglise de France, celui-ci offre au souverain