Philosophie Libertine

hypocrisie religieuse lui permettra de se défendre lorsque ces actes seront révélés, une sorte d’assurance tous risques. • Le libertinage : Thème clé de cette œuvre, Don juan est élevé au rang de mythe contemporain, symbole du séducteur libertin, n’ayant aucun scrupule et diversifiant ses proies. D’ailleurs, au début de la pièce, Sganarelle, son propre valet, le qualifie comme un « épouseur à toutes mains ». Seul son plaisir le guide et il n’hésite pas à faire sortir Done Elvire du convent

Liaisons dangereuses. En effet c’est elle qui crée les intrigues (dès la lettre 2 elle demande au Vicomte d’obtenir les faveurs de Cécile par exemple). La marquise s’est créée un personnage à force de nombreux et douloureux efforts, elle devient une libertine qui n’a plus rien à voir avec la fille qu’elle était. Cet ascétisme lui a donc obligé une rigueur presque inhumaine, elle a une morale et même une éthique, même si elle est immorale, avec des principes et des règles très strictes. Elle est experte

Précaution inutile (1775). Ecrit durant le siècle des Lumières, dans cette œuvre qui tient tant à cœur à Beaumarchais, il ose se peindre sur scène avec impudeur en insufflant sa destinée au récit. On le retrouve enfant sous les traits de Chérubin, libertin mûrissant sous ceux d’Almaviva… 3. Genre et caractéristiques de l’œuvre = Classée dans le théâtre, elle appartient à la comédie et se compose de cinq actes. Mécanique d’horlogerie aux nombreuses péripéties avec changements de lieux, travestissements

1ère ES1 * LE LIBERTINAGE * I. Introduction Le mouvement libertin ou libertinage se développe en Europe à partir du 17eme siècle. Il se présente d'abord comme une critique des règles et des lois de l'église pour devenir, au 18eme, un mouvement à la fois littéraire et culturel qui revendique la quête des plaisirs. Au 18eme, le mot libertin renvoie à tous ceux qui revendiquent la libération des mœurs et le culte des plaisirs, dans la société comme dans la littérature et même

du discours de la marquise et réajuste ses accusations en prenant le parti de Mme de Tourvel. Il lui explique alors qu’il a senti que cette femme avait une forte attirance pour lui, ce qui le rassurait. Il ajoute qu’il lui a avoué ses penchants libertins et frivoles et qu’elle n’en a pas été choquée. Il termine en observant que la marquise semble encore plus vicieuse que lui, dans ses pratiques. 7. De Cécile Volanges à Sophie Carnay, au couvent des Ursulines de… Valmont évoque ses sentiments

brillant poète. Il écrit des livres qui deviendront célèbres. Son irréligion (absence de convictions religieuses) et ses idées libertines lui valent d'être banni de France en 1619. En 1620 il revient à la cour après avoir voyagé en Angleterre et combat au côté des catholiques. Il se convertit au catholicisme. En 1623, accusé d'avoir participé à l'écriture d'un ouvrage libertin et immoral, il est condamné à être brûlé vif. À la place, il est à nouveau exilé en 1625. Il rentre malade et meurt à Paris

Le vicomte traîne la réputation d’un libertin. D’une part, Valmont est un hypocrite. En effet, selon les souvenirs de Mme de Volanges, « [...] jamais il n’eut un projet qui ne fût malhonnête ou criminel » (l.9-10). La double négation force la réflexion chez la lectrice, qui doit alors comprendre que le vicomte prépare toujours des plans malicieux. L’auteure de la lettre contredit également son amie de Tourvel quant à la personnalité de cet homme. Elle le prétend « plus faux et dangereux qu’il

succès : « « j'obtins », « premiers succès » , 'j'y gagnai _- « j'ai su prendre, sur ma physionomie, cette puissance », et prouve ce qu’elle est capable de faire avec beaucoup de volonté et d’assurance : « sur de mes gestes »l.18. La formation d’une libertine Le libertinage est une façon pour Mme de Merteuil de prendre une revanche sur sa vie, et de prouver qu’elle peut acquérir une grande maîtrise de soi et des autres grâce à sa propre éducation. Tout d’abord le champ lexical du plaisir : « la joie »

« Don Juan » Acte I, Scène 2 ( Courant libertin Au XVIIe siècle, se développe un courant rationaliste qui cherche ses références dans la raison, la réalité. Il est philosophique mais laisse un peu de côté la morale en particulier celle de l’église. Don Juan est la représentation de ce libertinage qui est en fait un rejet de la religion et il nous montre que tout le plaisir de l’amour est dans le changement. Ce personnage veut s’opposer à Dieu à travers le mariage qui est un lien sacré

l’intrigue : l’effet comique est produit par la situation d’un personnage dans l’histoire qui est racontée (surprises, rebondissements, coïncidences, retournements, quiproquos, etc.) : D.Carlos fait preuve ici de légèreté et apparaît comme un véritable libertin (celui qui, sans se préoccuper des sentiments d’autrui ne recherche que son propre plaisir) ; de plus, se comporte comme un bandit « poignard » ; « vous êtes morte » - L’amour du gain de la servante : registre de l’argent et de la menace « « bourse