Notion De Fatalité Tragique

pathétique : le texte touche le lecteur et l’invite à avoir pitié des personnages ou de la situation évoquée (cf. Zola dans Germinal lorsqu’il évoque la condition du personnage Maheude) -Le registre tragique : Le texte inspire au lecteur « terreur et pitié » (Aristote) en présentant des personnages victimes de la fatalité. La lutte qu’ils mènent est vaine et l’issue fatale (échec ou mort) est programmée (cf. Racine au XVIIe, ou Hugo ou Musset entre autres au XIXe). -Le registre épique : le texte met en avant

», « courant », ...) b) le mélange des genres et des registres – Contraire à la séparation des genres prônée par le théâtre classique – le tragique : – Omniprésence du lexique lié à la mort – Matérialisation d'un destin inévitable : la seule issue possible de RB est la mort v38 « Si j'avais pardonné ? J'aurais agi de même » – Visages multiples de la fatalité : – Les machinations de DS dont l'engrenage implacable a mené au dénouement funeste – l'amour (v7 « cet amour m'a perdu ») – la différence de

indications temporelles. * Exemple: Flaubert, L'Education sentimentale, où les notations de l'émeute de 1848 sont données dans leur enchaînement chronologique et logique. La tonalité Elégiaque: * Ajoute à l'expression émotive des sentiments une notion de plainte, avec ou sans larmes. * Procédés: champ lexical de la déploration, supplication, plainte, interrogations rhétoriques, ponctuation expressive. * Exemple: Verlaine, "Il pleut dans mon coeur comme il pleut sur la ville" Poèmes saturniens

récit : je narrant (qui explique, commente, juge) ( je narré (personnage de l’histoire) Le registre de l’œuvre est très sérieux, allant de pair avec une analyse rigoureuse et sévère parfois. Le dénouement de l’histoire est tragique mais ce qui domine l’œuvre, c’est plutôt la notion de tension dans le sens où le héros est tiraillé entre l’envie de quitter Elléonore et l’impossibilité de le faire. Structure A) Récit cadre Rencontre de l’éditeur fictif avec Adolphe lors d’un voyage en Italie. Description

bien qu’elle est clairvoyante, et tisse ainsi, au fur et à mesure, son toile du personnage tragique). En d’autres mots, leur psychologie n’est point développée. Fait qui s’explique par l’admiration que Camus consacre à Nietzsche Et comme le dernier l’affirme dans un ton presque ironique dans La naissance de la Tragédie, « seuls Eschyle et Sophocle auraient su créer des pièces essentiellement tragiques. Avec Euripide et son introduction de la psychologie dans le drame, la décadence de la tragédie

Phèdre est un personnage tragique Une ascendance divine Phèdre a de nobles origines, elle est "fille de Minos et de Pasiphaé". Par sa mère elle remonte au soleil ; par son père, elle est rattachée aux mondes infernaux. Plus loin, elle s’exclamera : J’ai pour aïeul le père et le maître des Dieux Le ciel, tout l’univers est plein de mes aïeux. Une lourde hérédité Elle doit à sa mère le dérèglement de ses sens. Pasiphaé a connu des amours dépravées avec un taureau. De cette union contre

dans le récit par l’existence de différents niveau de lecture. Un enfant laisse divaguer son imagination, inconscient de l’ampleur symbolique de son discours. Sans le savoir il annonce la catastrophe. Il s’agit d’un attribut majeur du héro tragique, la fatalité s’exprime à travers lui, sa propre lucidité lui échappe. L’auteur prévient qu’il utilisera des yeux d’enfant pour décrire des souvenirs d’adultes, l’interprétation innocente des événements lui permet d’exprimer l’indicible. Il racontera l’horreur

Laurence Bonini – Académie de Nantes – Lycée Jean Perrin, à Rezé (44) Séquence : enquête au cœur d'Andromaque Objet d'étude : la tragédie au XVII° siècle : le classicisme Perspectives d'étude : mieux cerner la notion de tragique – le fonctionnement d'une tragédie classique Séance 1 Séance 2 supports objectifs la 1ère préface d’Andromaque comprendre à quoi sert une préface Comprendre les principes fondamentaux du classicisme - réinvestir les connaissances acquises dans la séance 1 Type de

divinité. 2) Un personnage tragique Thésée est punie par la mort de son fils. C’est un personnage aveugle. Il a tué son fils. « Sans vie » : à la fin d’un vers « Il est mort » : à la césure Hyperbate : « déchiré » (ligne 13). Dans cette image il y a un fils déchiré mais aussi le père. Thésée éprouve une grande douleur « pleurs », « douleurs » : lexique de la douleur. Thésée parle de fatalité. Deux oxymores à la suite à la fin du texte (ligne 20 et 22). Ironie tragique : quand on cherche à améliorer

avertissement solennel du Spectre à la 3e p. sg et métamorphose impressionnante par la suite. Face à celui qui vit dans le plaisir de l’instant et la matérialité, les apparitions incarnent la permanence et la spiritualité. On peut aussi aborder la notion de Deus ex machina. Dans l’Antiquité, apparition d’un dieu sur scène par un jeu de poulies (machines) pour résoudre une situation désespérée. Par extension, événement inattendu et improbable qui vient régler les problèmes du protagoniste à la dernière