Niobé

Séquence 5 — séance 3 2- Développer un champ lexical*. * Relis, si besoin, le Je retiens n°1 de la séance 6 de la séquence III. Niobé s’est vantée d’avoir une progéniture1 plus abondante que celle de Léto. Cette dernière demande à ses jumeaux, Apollon et Artémis, de cribler de flèches les enfants de Niobé. Lorsque sa dernière fille succombe, Niobé s’assied au milieu des cadavres … 1. progéniture : enfants, descendance a) Complète la traduction lacunaire du texte : les mots en caractères

tourmentée. L’admiration qu’on lui porte exclut toute recherche de la vérité. La Nature doit ressembler à l’antique, et obéir à un canon conventionnel. Chez Poussin, les conférenciers se félicitent surtout de retrouver dans tel tableau un Laocoon, une Niobé, une Vénus. Ceci pour la forme. Pour le fond, on discute de telle ou telle attitude, à laquelle on prête un but psychologique. De la peinture « parlante » de Poussin, nous allons vers la peinture « raisonneuse » de Lebrun : le charme sera brisé.

nature. La nature aussi, -8- lorsque entrent en jeu les besoins vitaux, efface toute vie intérieure et même la douleur d'une mère : Car même Niobé aux beaux cheveux a songé à manger, Elle à qui douze enfants dans sa maison périrent, Six filles et six fils à la fleur de leur âge. Eux, Apollon les tua avec son arc d'argent Dans sa colère contre Niobé ; elles, Artémis qui aime les flèches. C'est qu'elle s'était égalée à Lèto aux belles joues, Disant « elle a deux enfants ; moi, j'en ai enfanté beaucoup

prose le rituel mimétique. C’est une mère endeuillée comparaison à Niobé, la rattache à une symbolique chrétienne, imaginaire de la pietà, la mère en douleur qui pleur la mort de son fils sur la croix. La veuve a un statu privilégié mais le juge aussi par son travail. Il impose à la veuve un autre scénario où elle deviendra une potentielle suspecte. Question de la gestuelle : la veuve reste droite et immobile, faisant penser à Niobé. Lui se voit contraint de s’agenouiller, de baiser la main. Le rend

toit, étaient l’infaillible ornement de cet atelier. Une planche régnait autour des murs et soutenait des modèles en plâtre qui gisaient confusément placés, la plupart couverts d’une blonde poussière. Au-dessous de ce rayon, çà et là, une tête de Niobé pendue à un clou montrait sa pose de douleur, une Vénus souriait, une main se présentait brusquement aux yeux comme celle d’un pauvre demandant l’aumône, puis quelques écorchés jaunis par la fumée avaient l’air de membres arrachés la veille à des

comment cet étrange serment s'est fait en moi. ». Il compare d'ailleurs, cette transformation à un coup du sort (tel un démon), qui pourtant découlait d'une volonté de changement et de justice : « j'ai versé plus de larmes sur la pauvre Italie que Niobé sur ses filles ». Ce même démon, il le compare à un pouvoir supérieur à celui de l'archange Gabriel. Cette opposition à un symbole fort, montre la puissance de la force qui l'a envahi et a décidé de ses choix. Ce démon nait de son orgueil et de la

salon pour recevoir ses prétendus amis. Vêtue de blanc, sans aucun ornement dans ses cheveux simplement nattés, elle semblait calme, et n'affichait ni douleur, ni fierté, ni fausse joie. Personne ne pouvait lire dans son âme. Vous eussiez dit d'une Niobé de marbre. Son sourire à ses intimes amis fut parfois railleur ; mais elle parut à tous semblable à elle-même, et se montra si bien ce qu'elle était quand le bonheur la parait de ses rayons, que les plus insensibles l'admirèrent, comme les jeunes Romaines

se réfugie surtout dans l'histoire, et, par elle, tente de concilier la retraite imposée au républicain d'hier et sa nostalgie des actes héroïques ; dans les Poèmes antiques , il chante les héros affranchisseurs, " Héraklès ", la grande vaincue, " Niobé ", et, dans les Poèmes barbares (publiés en 1862), les fidèles des dieux déchus, " Le Runoïa ", " Le Barde de Temrah ", le grand révolté, " Qaïn ", etc., où l'énergie des époques primitives contraste avec l'énervement des modernes. Mais de l'histoire

rendez-le-moi blanc »), comme peut l’évoquer son cou recourbé semblable à celui d’un cygne : c’est en simple robe blanche qu’elle livrera sa dernière bataille face à la société, lors de son bal d’adieu où elle sera d’ailleurs comparée par le narrateur à « une Niobé de marbre » ; cette couleur contribue encore à en faire un être à part, marqué par son intégrité sans tache. 2/ La vicomtesse vient d’apprendre de la bouche de son amie la duchesse de Langeais que son amant va épouser une riche héritière. C’est donc

comment cet étrange serment s'est fait en moi. ». Il compare d'ailleurs, cette transformation à un coup du sort (tel un démon), qui pourtant découlait d'une volonté de changement et de justice : « j'ai versé plus de larmes sur la pauvre Italie que Niobé sur ses filles ». Ce même démon, il le compare à un pouvoir supérieur à celui de l'archange Gabriel. Cette opposition à un symbole fort, montre la puissance de la force qui l'a envahi et a décidé de ses choix. Ce démon nait de son orgueil et de la