Ne Desirons Nous

tous ses désirs est-ce une bonne idée  * Doit-on satisfaire ses désirs ? Ainsi, faut-il comprendre le problème du sujet : Accomplir ses désirs peut-il mener au bonheur ? En réalité, satisfaire ses désirs procure un plaisir certain. Nous désirons ce que nous n’avons pas. Cependant, accomplir tous ses désirs SANS EXCEPTION, est-ce une bonne condition pour aboutir au bonheur ? Qu’est-ce qui impliquent les différences réponses possibles ? I. Si je réponds « oui » au problème (Accomplir

assumer ? En définitif, sommes-nous responsables de nos désirs ? C’est sur ce problème que nous ferons notre réflexion. Peut-on maîtriser ses désirs ? Cela sous-entendrait que nous avons un pouvoir sur eux, doit-on prendre en charge nos désirs ? Désirons-nous que ce dont nous avons besoin ? Dans ce sens, il faudrait savoir si vivre sous l’emprise de ses désirs, est-ce encore être libre ? Déterminer les limites de nos désirs sera aussi important, la société actuelle joue t’elle un rôle sur nos désirs 

plaisirs divers, mais il faut savoir que ces satisfactions ne seront jamais éternelles, puisqu’elles ne sont que le point de départ de nouveaux désirs. Le désir est issu d’un manque. Nous désirons ce que nous ne possédons pas. Il s’agit alors de vouloir combler un vide. Dans ce cas, ne désirons-nous pas uniquement ce dont nous manquons ? Lacan oppose désir et besoin. Il définie le besoin comme « biologique ». En effet, il se définirait par un manque dont la satisfaction est nécessaire à la

autrui : il peut viser un idéal ; désir d’éternité (ex : désir d’immortalité dans la religion, désir de création dans l’art, désir de vérité dans la philosophie, désir de connaissance dans le savoir). Le désir vient toujours d’un manque. Si nous désirons, c’est parce que nous manquons de quelque chose. Le manque introduit de la possibilité : il s’exprime à travers l’imagination. L’imagination est la fonction du désir. Le désir nourrit l’imagination et engendre des illusions ; à ne pas confondre avec

bien dans la serie animée Désirer beaucoup c'est aussi cherché des buts impossible. C'est ce que développe Sartre, où le philosophe expose son idée selon laquelle l'homme s'interesse que par l'interdit. C'est-à-dire que nous remarquons que nous désirons telle chose non pas parcequ'elle est belle, ou parcequ'elle peut nous aider, mais simplement par le fait que l'homme est curieux. C'est l'interdiction qui nous mène à le désirer. On le voit dans le livre Le ciel est en train de tombé de Sydney Shelton

conscience. Autre argument qui me semble contestable, Freud voit dans la religion une illusion parce que ce qu’elle promet, c’est ce que nous désirons… Mais heureusement pour nous, il y a beaucoup de choses que nous désirons qui ne sont pas des illusions ! L’enfant désire que sa mère le nourrisse et c’est la plupart du temps ce qui lui arrive. Nous désirons l’amour et nous le rencontrons un jour. Contrairement à Freud, je pense que l’inaptitude à croire au bonheur peut aussi se soigner. Alors que

critique du Nihilisme, qui amène à condamner le désir, alors que c'est une force créatrice, et fondamental à la vie. Cependant il y a tout de même un paradoxe car le désir est également l'expression du manque. Comme le suppose Nietzsche, nous ne désirons toujours ce que l'on a déjà, car nous ne prenons pas compte de ce que nous avons déjà en notre possession. Mais comment réagir à cela tandis que notre société même, nous fait rappeler que nous manquons toujours, elle fait vivre le manque, et nous

désir a t-il du sens I. Ainsi posée la question sous-entend que nous désirons l'impossible, ce qui peut paraître paradoxal. En effet, si désirer c'est tendre vers un but afin de l'atteindre, désirer l'impossible c'est s'empêcher d'atteindre ce but. N'est-il pas dès lors absurde de désirer l'impossible ? La véritable question serait donc plutôt "Peut-on désirer autre chose que le possible ?" Problème : si nous ne désirons que ce qui est possible, n'est-ce pas se priver d'un idéal qui peut nous

sentiments, affections, affects). En effet, tous les sentiments n’existent que parce que nous désirons certaines choses : le désir divise le monde en choses à rechercher et choses à fuir, c’est-à-dire en bon et en mauvais. Toutes les émotions découlent de ce partage primitif : si nous sommes tristes, c’est que nous obtenons une chose que nous ne désirons pas ou que nous n’obtenons pas une chose que nous désirons ; si nous sommes joyeux, c’est pour les raisons inverses ; et il en va de même pour toutes

épanoui. Il est considéré également comme la substance même de la vie, la jouissance et le but de chacun dans une vie. C’est l’essence de l’Homme. Spinoza a d’ailleurs dit : « Nous ne désirons aucune chose parce que nous la jugeons bonne ; mais au contraire, nous jugeons qu’une chose est bonne parce que nous la désirons ». D’après lui, la satisfaction de nos désirs est importante. En effet, satisfaire ses désirs serait la recherche de ce qui est utile pour nous. Le désir est alors un manque qui est