Mayo 1968

échelle de l'organisation "scientifique" du travail, cette période le sera aussi par les premières remises en cause managériales de l’entreprise classique. Elles seront le fait de trois écoles au succès divers : celle des relations humaines avec E. Mayo (1880 -1949) comme figure dominante, celle des besoins et des motivations – aussi appelée l'école des néo-relations humaines – avec A. Maslow (1908-1970), D. Mc Gregor (1906-1964) et F. 4 Elle l'est d'autant plus que certains auteurs ont pour unique

le salarié, pas de motivation, et a besoin de flexibilité. Dans les années 1940, une nouvelle approche de l’individu dans l’organisation : les idées relatives à l’homme au travail évoluent : école des « Relations Humaines ». Etudes menées par Elton Mayo au sein des ateliers Hawthorme de la Western Electric Company de Chicago : cela porte sur les effets de l’amélioration de l’éclairage sur la production ouvrière au travail. Ils s’aperçoivent qu’il existe un système informel d’organisation du travail

1993]. Ces différents travaux incluent certes les fonde- ments de développements ultérieurs de modèles de comportements éco- nomiques applicables ou appliqués au domaine de l'entreprise familiale [D.M. Blau 1987 ; D.S. Evans, L.S. Leighton 1989 ; J.W. Mayo, J.E. Flynn 1989 ; M.S. Wortman 1994]. Ils trouvent toutefois leurs limi- tes [I.F. Beutler 1991], notamment par l'absence de prise en compte de données comportementales [T.C. Bergstrom 1994]. – La quatrième explication tient à la personnalité

des facteurs intrinsèques à lui. Dans cette approche, on distingue les théories du contenu et celles du processus de la motivation. D’autres sont centrées sur l’approche externe. Les théoriciens de cette approche sont ceux qui, tout comme Taylor et Mayo, ont basé leur vision de la motivation sur les facteurs environnementaux de l’individu au travail. Les auteurs suivants retiennent généralement notre attention : Burrhus F. Skinner (1953) Il propose une vision de l’homme opposée à celle de Maslow

Perte de sens au travail. Période 1930-1960 : apparaissent des changements au niveau des théories des organisations : mouvement des relations humaines (Mayo,Masleau, Micker, MacGregor) Idée partagée par ce groupe d’auteurs : le travail n’est pas un facteur de production comme un autre. Il constitue un facteur de production spécifique. Mayo part de l’idée que pour améliorer la productivité au travail il faut améliorer l’environnement physique au travail. Il va prendre un groupe de contrôle sur

partenaires sociaux (lois sociales de 1936, institution du comité d’entreprise puis des délégués du personnel en 1945-46, reconnaissance du droit syndical, etc.). Elle est aussi marquée par l’influence des travaux de l’École des relations humaines (Mayo, Maslow, Herzberg...) montrant l’impact des facteurs psychosociologiques sur la productivité et les performances au travail. Ces réflexions conduiront à une meilleure prise en compte des besoins des salariés dans l’organisation du travail (élargissement

siècle, Taylor un auteur classique du management, considère que l’individu est sensé réagir comme une mécanique simple qui calque ses efforts sur les stimulants qui lui sont proposés et les sanctions qui le frappent. Sous l’impulsion des travaux de Mayo, il apparaît, que l’individu n’est pas qu’une simple mécanique, des éléments psychosociologiques l’animent. La performance de l’ouvrier dépend, il est vrai de diverses conditions matérielles, mais tout autant sinon davantage de facteurs d’ambiance

étudient la motivation des individus sur leur poste de travail et défendent l’idée que l’efficacité ne dépend pas tant de l’organisation mais principalement de la capacité des organisations à prendre en compte les besoins de l’homme au travail. Elton Mayo insiste sur l’idée que tout individu dans son activité de travail éprouve des besoins de relations, de coopération et d’appartenance à un groupe. Plus tard, Abraham Maslow approfondit cette idée et insiste sur le fait qu’il existerait une hiérarchie

siècle, Taylor un auteur classique du management, considère que l’individu est sensé réagir comme une mécanique simple qui calque ses efforts sur les stimulants qui lui sont proposés et les sanctions qui le frappent. Sous l’impulsion des travaux de Mayo, il apparaît, que l’individu n’est pas qu’une simple mécanique, des éléments psychosociologiques l’animent. La performance de l’ouvrier dépend, il est vrai de diverses conditions matérielles, mais tout autant sinon davantage de facteurs d’ambiance

Travaux sur l’attitude MAYO (1933) a soumis les ouvriers d’une usine de fabrication de téléphones aux USA, à des expérimentations portant sur l’attitude de ces ouvriers au travail, face aux modifications de l’éclairage. Il se rendit compte que ce ne sont pas les conditions de travail comme il l’avait supposé qui motivaient les ouvrières, mais plutôt les relations de travail (relation entre employés, entre employeur et employés) qu’elles entretenaient entre elles. MAYO (opt.cit) a le mérite d’avoir