Marcel Mauss Essaie Sur Le Don

leur permettant d’assurer une certaine cohésion sociale. Or, Marcel Mauss, dans Essai sur le don, décrit des systèmes d’échange sans logique marchande. En effet, dans certaines sociétés primitives des iles Trobriand, la kula est une forme pacifique basée sur le don où s’échange des choses précieuses entre des individus pour établir ou renforcer durablement des liens sociaux. Le potlatch, dans les sociétés amérindiennes, est un système de don entre des tribus qui, lors de grandes fêtes, s’échangent des

par le biais du don - contre don. L'anthropologue Marcel Mauss, définit le don comme un échange différé de biens entre des groupes qui «s'obligent entre eux»[2]. La relation de don a trois temps : le donner, le recevoir, le rendre. Il existerait selon lui un contrat qui lie celui qui donne à celui qui reçoit : il y a l'obligation de donner, de recevoir et enfin de rendre. Tout refus d'un don constitue une offense et celui qui reçoit doit donc rendre, c'est à dire faire un contre don. Il s'agit bien

l'échange n'est pas un don, en vertu duquel nous n'attendons rien en retour. Nous nous dépossédons d'un bien sans prendre possession d'un autre. Marcel Mauss, ethnologue et sociologue français, mort en 1950, a montré toutefois en quoi, dans son ouvrage intitulé "Essai sur le don", les échanges, au sein de certaines sociétés dites "archaïques", ou primitives (on parle aujourd'hui de sociétés "premières") avaient une signification à la fois économique et sociale. Le "potlach" (le don) des Indiens de la

Germaine Tillon « Après avoir parlé sans questionner il faut maintenant apprendre à se taire. C’est le prix à payer pour comprendre. » Voici une célèbre expression de Germaine Tillion (1907-2008) une ethnologue française, qui a resisté pendant la Seconde guerre mondiale. Elle a été arreté le 13 août 1942 puis a été deporté en 1943 à Ravensbruck, un camp allemand spécialement reservé aux femmes. G.Tillion s'est battue pour l'éducation universelle, l'interdiction de la torture, l'emancipation

Leçon 86.   Le don et l’échange  [pic]   [pic]      Le monde postmoderne dans lequel nous vivons est lié à un système économique qui est le capitalisme. L’essence du capitalisme est l’accroissement du capital, c’est-à-dire du profit. Dans l’échange, cela signifie que l’homme postmoderne est l’homme du profit, par essence le profiteur : le consommateur profite des solde, profite des avantages sociaux, tire profit de ses droits au point de devenir procédurier à outrance, tire profit de la société

deux cotés du corps alternativement (nous avons été habitués à avancer tout le corps d’un coup). Pieds en dehors, pieds en dedans. Extension de la marche » (Mauss, 1950, p. 380). L’anthropologie est une des premières disciplines à avoir étudié et décrit la marche. Phénomène social total par excellence, la marche est ainsi décrite par Marcel Mauss comme une technique du corps. Précisément, elle est un acte corporel acquis, appris et donc non inné dont les traits essentiels (rythme, gestualité, allure

sur les règles qui tendent à remettre en cause ce cadre → le conflit favorise donc la cohésion sociale grâce à la cohésion ds le gpe et ses fonctions de socialisation. *les « luttes de générosité » chez les potlatchs que décrit Marcel Mauss ds son Essai sur le don, st des conflits irréalistes et normaux. *la « guerre des classes » est un conflit réaliste et pathologique. B) Une deuxième prob : conflit et changement social. 1) Le conflit comme moteur du changement social. → Marx faisait

aurons à dépasser l’opinion qui s’exprime en jugements contradictoires, les uns positifs, les autres négatifs. Plutôt qu’un panorama proposant une description des apports successifs, selon la logique de chaque auteur, et dans l’illusion qui conduit à donner raison au dernier qui s’est exprimé, puisqu’il est le seul à apercevoir tous les autres, notre choix consiste, à partir d’un point de vue clairement défini, à faire émerger la possibilité d’une véritable observation. Il nous semble, en effet, que

droit, à veiller à ce qu'il soit effectif, efficace, obligatoire. La nature du droit positif : Pk se poser cette question ? Il est difficile de définir le drt positif et de savoir à quoi il sert. Idée fausse, simpliste selon laquelle on peut donner une définition exacte du droit. Cela ne signifie pas qu'il n'a pas de contenu. Cette question amène à d'autres questions concernant la place du drt ds notre existence, notre condition d'homme, sa raison d'être. La question de la place du droit

particulière. Aborder autrement la question de l'anthropologie du corps → Marcel MAUSS est un des fondateur de l'Ecole française et un anthropologue de fauteuil (matériaux qui venaient d'autre anthropologue) , texte en 1934 oublié et redécouvert a partir des années 90 «  Les techniques du corps ». Texte fondamental car l objectif de Mauss est double : -le 1e objectif qui intéresse Mauss dans les années 30 , Mauss veut montrer comment y a lien très étroit entre le fonction du corps du point de