Loi Du 28 Pluviôse An Viii

propriétaire de ses biens privés, mais pas propriétaire du domaine de la couronne. Ces biens du domaine de la couronne étaient attachés à la fonction souveraine, et pas au monarque lui-même = > érigé dans le ppe d'inaliénalibilité du domaine de la couronne ( loi fondamentale du Royaume, Edit de Moulins de 1566 ). Le souverain a un droit de garde et d'entretien de ces biens, mais pas un droit de propriété = > les biens de la couronne sont indisponibles. Règle posée pour se protéger de la prodigalité des monarques

besoin d’avoir une armée permanente royale et il a donc besoin d’une fiscalité régulière. La monarchie a marqué son indépendance vis-à-vis de l’église. Il y a eu des conflits violents à l’époque du roi Philippe le Bel qui s’est opposé au pape Boniface VIII. La pragmatique sanction de Bourges de 1438 est une décision qui reconnaît au roi de France le pouvoir de nommer les évêques. A partir de la « crise intellectuelle » du 16e siècle, ce sont les bourbons qui vont être les artisans de l’édification définitive

prétendent parler au nom de la nation et s'opposent aux réformes voulues par le roi, en particulier les réformes fiscales, pourtant rendues nécessaires par la crise financière. Ils revendiquent un concours à la formation de la loi par le biais de leur droit d'enregistrement : une loi royale est édictée sous la forme d'un édit ou d'une ordonnance, pour qu'elle soit exécutoire, elle doit être inscrite sur le registre des parlements. Les parlements doivent enregistrer les lois royales, et ils l'ont revendiqué

l’article 20 de la Constitution du 4 octobre 1958 : « le gouvernement dispose de l’administration ».                  Section 2 : L’origine du droit administratif   La loi des 16 et 24 août 1790 sur l’organisation judiciaire pose le principe de la séparation des autorités administratives et judiciaires. L’article 13 de cette loi prévoit « les fonctions judiciaires sont distinctes et séparées des fonctions administratives ». Les juges ne pourront troubler de quelque manière que ce soit les opérations

juridictions ordinaires (tribunaux judiciaires). Crainte des parlements d'ancien régimes (tribunaux) qui s'immisçaient dans l'action du roi (cf: Lit de justice). => ce double refus est posé par 2 textes fondateurs: Lois des 16 et 24 août 1790 + Loi du 7 fructidor an III. → pcipe de séparation des autorités administratives et judiciaires. En conséquence, se pose la question de savoir de qui relève le contentieux de l'administration. En conséquence au pcipe de séparation des autorités administratives

vacataires que pour des missions ponctuelles (cours, participation à un jury) et pour les emplois permanents, la loi prévoit une série limitative d’exceptions : - remplacement d’un titulaire - satisfaction d’un besoin temporaire ou occasionnel - absence de personnel qualifié. Le cas des magistrats : Selon les articles 34 et 64 de la Constitution, le statut des magistrats est fixé par une loi organique. Il s’agit de l’ordonnance du 22 décembre 1958. En raison de leur situation particulière (indépendance

constitutionnelle intangible. 1. L’Etat  unitaire Il  s’agit  d’un Etat au sein duquel il existe un  seul  centre  d’impulsion  politique  et une seule organisation politique : on y trouve un seul Parlement, un seul gouvernement. En outre, la loi applicable  est  en  principe  la  même  en  tout  point  du  territoire.  La  France  est  l’un  des  principaux   unitaires en Europe avec la Grande-Bretagne  ou  l’Italie. Cela étant, pour des raisons tant pratiques que politiques, l’Etat  purement

ces pays sont soumis aux même lois et par conséquent jugés par les même juridiction que les particuliers. Les particuliers, en litige, avec l’Etat, irons porter l’affaire devant le juge de droit commun, aux tribunaux judiciaires. C’est la règne de la loi, la même pour tous et également au-dessus de tous. Le libéralisme anglo-saxon rejettent l’image de l’Etat tout puissant et dominant la masse des administrés. * Le système Français A l’opposé, en France comme à Madagascar l’administration se trouve

P R É P A R A T I O N A U X C O N C O U R S Cahier détaché Réussir le concours de rédacteur Cahier n° 1 - 40/1666 - 28 octobre 2002 2003 N° 3 Réussir l’épreuve de composition ● L’administration de l’Etat central ● La durée du temps de travail ● Finances publiques : la spécialité des crédits ; le principe de l’unité budgétaire ● La France en quelques chiffres ● La couverture maladie universelle ● Sommaire RÉUSSIR L’ÉPREUVE DE COMPOSITION ..............................

séparation des pouvoirs. Ces deux textes sont la loi du 17 et 24 aout 1790 et le décret du 16 fructidor an III (2 septembre 1795). Le premier dit que les fonctions judiciaires sont distinctes et doivent rester séparées des fonctions admin. Les juges ne peuvent pas connaitre des juridictions admin. Les juges judiciaires ne peuvent citer devant eux les administrateurs. Dure jusqu’en 1870. Le deuxième texte ne fait que reprendre la substance de la loi de 1790 : défenses itératives sont faites aux tribunaux