Les Religions Ne Produisent Elles Que Des Illusions Consolantes

Avec le dédain qu'ils m'ont inspiré leur commerce me serait insipide et même à charge, et je suis cent fois plus heureux dans ma solitude que je ne pourrais l'être en vivant avec eux. Ils ont arraché de mon cœur toutes les douceurs de la société. Elles n'y pourraient plus germer derechef à mon âge ; il est trop tard. Qu'ils me fassent désormais du bien ou du mal, tout m'est indifférent de leur part, et quoi qu'ils fassent, mes contemporains ne seront jamais rien pour moi. Mais je comptais encore

Préface Rousseau rédige Les RÊVERIES DU PROMENEUR SOLITAIRE au cours de son dernier séjour parisien, entre l'automne 1776 et le mois d'avril 1778. Elles connaissent leur première édition en 1782. Le statut de ce texte pose de réelles difficultés : en apparence, les Rêveries achèvent le cycle des récits autobiographiques ; mais elles décrivent aussi l'abandon des ressources de ce genre. Quelle est en effet l'occasion des RÊVERIES DU PROMENEUR SOLITAIRE ? « Mon imagination déjà moins vive

Parce qu'il est mathématicien au siècle des Lumières, l'obstacle majeur au progrès est, à ses yeux, la superstition sous toutes ses formes -principalement le catholicisme (84) - ; il ne voit dans les préjugés que l'inertie de l'habitude et, dans les religions ou les mauvais systèmes politiques, que des inventions passionnelles guidées par des intérêts égoïstes, en contraste avec les inventions rationnelles réglées sur l'utilité sociale. Le progrès coïncide donc avec le progrès des Lumières. Il ne touche

Avec le dédain qu'ils m'ont inspiré leur commerce me serait insipide et même à charge, et je suis cent fois plus heureux dans ma solitude que je ne pourrais l'être en vivant avec eux. Ils ont arraché de mon c' ur toutes les douceurs de la société. Elles n'y pourraient plus germer derechef à mon âge ; il est trop tard. Qu'ils me fassent désormais du bien ou du mal tout m'est indifférent de leur part, et quoi qu'ils fassent, mes contemporains ne seront jamais rien pour moi. Mais je comptais encore

Blaise Pascal Pensées sur la religion et sur quelques autres sujets I. ORDRE................................................................................................................................................................ 3 II VANITÉ .............................................................................................................................................................. 4 III. MISÈRE...........................................................................

Blaise Pascal Pensées sur la religion et sur quelques autres sujets I. ORDRE................................................................................................................................................................ 3 II VANITÉ .............................................................................................................................................................. 4 III. MISÈRE...............................................................................

Blaise Pascal Pensées sur la religion et sur quelques autres sujets I. ORDRE................................................................................................................................................................ 3 II VANITÉ .............................................................................................................................................................. 4 III. MISÈRE...........................................................................

Blaise Pascal Pensées sur la religion et sur quelques autres sujets I. ORDRE................................................................................................................................................................ 3 II VANITÉ .............................................................................................................................................................. 4 III. MISÈRE..............................................................................

sont livrés à tous ces pratiques, l‟on resterait choqué d‟entendre dire que l‟homme a fait l‟objet d‟une connaissance parfaite. La vie a plusieurs situations, les unes différentes des autres, et l‟âme cherche une adaptation parfaite à chacune d‟elles. A retenir d‟une part que si les situations, étaient le fait d‟une répétition répertoriée, la connaissance de l‟homme ou d‟autrui serait ou aurait été absolue. Mais à remarquer d‟autre part que, l‟homme adopte promptement un comportement appropriée

temps immanent, qu’ils affectent eux-mêmes en le (re)créant. Les 3 œuvres au programme sont écrites et publiées à 70 ans de distance, entre 1853, au lendemain de l’échec de la révolution de 1848, qui sonne le glas d’un romantisme marqué au coin des illusions perdues, et 1923, au lendemain de la 1ère guerre mondiale qui a marqué à la fois l’apogée et le début de la décadence de l’empire britannique en pleine mutation, mais au moment aussi où Joyce vient de publier Ulysse, en passant par 1886, en plein