Leibniz Les Petites Perceptions

Descartes, il ne peut y avoir de pensée inconsciente, toute pensée est pensée. Leibniz, bien avant Freud, met en question la thèse cartésienne selon laquelle toute pensée est toujours consciente. Leibniz introduit le terme de perception pour désigner aussi bien la perception d'une idée, ou la représentation sensible d'une chose. Il rompt avec Descartes en prétendant qu'il existe des perceptions insensibles ou des perceptions inaperçues, c'est-à-dire inconscientes. « Lorsque j'entends une vague s'écraser

contraire Leibniz n’est pas d’accord avec Descartes, pour lui il y’a des perceptions insensible. Par exemple, le bruit des vagues qui s’écrasent contre un rocher est composé d’une multitude de petits bruits (chaque goutte d’eau faisant face au rocher produit un son) qui forme le bruit de la vague. Ces petits bruits Leibniz les entends sinon il ne pourrai pas entendre le bruit de la vague. Or « une infinité de riens ne peut pas faire un bruit » il en déduit donc qu’il y’a des perceptions inconscientes

l’insensé. ction : I. L’inconscient est-il pensable ? Leibniz dans les nouveaux essais de l’entendement humain parle de petites perceptions, c’est-à-dire des perceptions qui m’influencent qui sont tellement fine que je ne les perçois pas conscient. Il dit qu’il ne s’agit pas que de petites perception matérielles mais également morale. Il dit « l’âme en est touché sans que nous y prenions garde, un enchainement de petites perceptions dont je ne m’aperçois pas, l’imperceptible est d’une facture

de la connaissance objective. Cependant, nous pouvons nous demander si l’expérience par les sens, étant une condition nécessaire pour nous fournir des connaissances fiables, est une condition suffisante pour nous acquérir nos connaissances. Leibniz évoque, dans les nouveaux essais, un domaine scientifique dont la rigueur dépend uniquement sur la cohérence du discours et non pas sur l’expérience sensible : c’est le cas des mathématiques. Les mathématiques sont une science dont les connaissances

Leibniz, Nouveaux-Essais, Préface, pp.41-42, Les petites perceptions. "D'ailleurs il y a des marques qui nous font juger qu'il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et réflexion, ie, des changements dans l'âme même dont nous ne nous apercevons pas, parce que ces impressions sont ou trop petites et en trop grand nombre, ou trop unies, en sorte qu'elles n'ont rien d'assez distinguant à part, mais, jointes à d'autres, elles ne laissent pas de faire leur effet

nous montrerons d'abord les limites de la théorie cartésienne faisant de la conscience le seul compartiment psychique du Sujet, ce qui nous permettra d'introduire les manifestations de l'inconscient selon l'inaperçu (absence de conscience dans nos perceptions) ou comme une réalité psychique à part entière au processus de fonctionnement complexe, selon la théorie freudienne. Pour Descartes, il existe deux modalités du Sujet : la pensée, res cogitans, qui par le biais du cogito (prise de conscience

morale. 5/ Leibniz Il distingue 2 types de perceptions. 1/ les perceptions normales : exemple, la mer. 2/ mais quand je regarde quelque chose, que je me fixe sur quelque chose, je ne perçoit consciemment que certains aspects, et d’autres m’échappent. Exemple si je porte mon attention sur la couleur de la mer, j’en « oublie » le bruit, je n’en ai pas pleinement conscience. Ces perceptions que j’ai pourtant mais dont je fais abstraction, Leibniz les appelle les « petites perceptions ». 6/ Sartre

1. De l'inconscience animale à la conscience humaine a. Inconscience et vigilance Tous les organismes vivants ont des perceptions, éprouvent des sensations, et manifestent des comportements liés à leur survie. Ils sont dotés de conscience, au sens de vigilance psychique. L'inconscience met en évidence la baisse de la vigilance : c'est un état physique et mental lié au fonctionnement du corps. Ainsi le sommeil est un état inconscient. La conscience culmine chez l'homme : en effet, cet être vivant

I/ L’inconscient de Descartes à Freud. A-Dès le XVII° siècle, grâce à Leibniz est formulée l’objection d’après laquelle, la conscience étant finie, elle ne peut remarquer ou faire attention à tout. Certaines de nos idées, perceptions, souvenirs ou volontés restent inconscients, soit parce qu’ils sont trop confus, mêlés ou tellement habituels qu’on ne les perçoit pas ? cf texte sur les « petites perceptions confuses » de Leibniz, manuel p.76. La conscience ne peut donc percevoir et être attentive

pas de pensée inconsciente. II – Découverte philosophique de l’inconscient LEIBNIZ, Nouveaux essais sur l’entendement humain. Il y a des perceptions inconscientes qui se produisent en nous, des changements dans l’âme. Certaines perceptions existent en nous mais nous n’en n’avons pas conscience, elles sont trop petites, trop nombreuses. L’exemple du bruit de la mer montre que nous ne percevons pas chacun des petits bruits faits par les vagues de la même manière que nous ne percevons que confusément