Leibniz Les Petites Perceptions

il attribua aux uns la force sans la vitesse, aux autres la vitesse sans la force ; il donna des armes à ceux-ci, les refusa à ceux-là, mais il imagina pour eux d'autres moyens de conservation : car à ceux d'entre eux qu'il logeait dans un corps de petite taille, il donna des ailes pour fuir ou un refuge souterrain ; pour ceux qui avaient l'avantage d'une grande taille, leur grandeur suffit à les conserver et il appliqua ce procédé de compensation à tous les animaux. Ces mesures de précaution étaient

qu’il n’y a pas de connaissance du monde sans conscience. Par la conscience, on s’accompagne comme le monde nous accompagne : c’est donc dans la conscience que le monde nous apparaît . Et de ce degré de conscience découlent tous nos actes, nos perceptions et nos impressions. La connaissance du monde s’accompagne alors d’une connaissance de soi: on parle de conscience de soi. Elle désigne la pensée ou le savoir immédiat que possède l’homme sur lui-même, selon Descartes. Elle représente le propre

heureux, radieux ou lorsque nous sommes confrontés à la pitié, nous éprouvons des sentiments sans les contrôler. Parfois nous sommes un peu confus et on ne sait plus quel sentiment nous habite. Par exemple dans la nouvelle de Dino Buzzati, « Pauvre petit garçon, tiré du recueil de nouvelles « le K » », à la fin du texte nous sommes partagés entre le sentiment de pitié et de colère. Pour Freud, l’esprit humain est divisé en deux parties :

un choix en pleine connaissance de cause (sentiment subjectif de conscience de ses actions) objectivité = sans être déterminé par quoi ce soit (stade impossible à atteindre) Leibniz : théorie des petites perceptions (déterminisme) choix influencé, déterminé par des choses qui nous précèdent, par nos désirs petites perceptions : sensations si faibles qu’elles ne passent pas le seuil de la conscience c. nous ne nous connaitrions pas Freud (pas philosophe !) : théorie de l’inconscient (déterminisme psychique)

I. Introduction à la notion de conscience A. Les deux aspects de la conscience. 1. La conscience sur le plan psychique. C’est la perception plus ou moins claire par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui. Cette conscience peut être spontanée : Elle désigne alors l’impression première, éprouvée par le sujet de ses propres états psychiques. La conscience peut être réfléchie : C’est le retour volontaire du sujet sur la première impression. L’expression « conscience de soi »

jamais une certitude immédiate. Il a l’intuition d’une existence : « d’un maître plus puissant que le moi » qui est le guide qu’il nous faut écouter. Leibniz soutien l’idée que toutes nos perceptions ne sont pas conscientes, il y a des perceptions extrêmement complexes : « il y a mille marques qui font jugés qu’il y a à tout moment une infinité de perception en nous, c’est-à-dire des changements en l’âme dont nous ne nous apercevront pas ». Alors on peut se demander que sais-je de moi-même, que sais-je

à le matérialiser (calendrier, horloge…). ARAGO (XVIIIe : Vision du temps universelle) Avant, toutes autorités politiques, religieuses s’y sont intéressées car c’était un instrument de pouvoir. (Calendrier grégorien, lunaire…) On en a une perception subjective. (Ex : on s’ennuie, ça passe lentement. On est passionné, ça passe vite) On peut penser qu’il y a plusieurs temps qui nous traversent. * Maturités différentes entre personnes du même âge. Maturités différentes entre personnes

Dans l’acte libre, le sujet fait corps avec son acte. C) MEMOIRE.  Le moi retient toute son expérience : la durée c’est la survivance intégrale du passé qui se conserve de lui-même malgré l’oubli et l’impression de perte des souvenirs. Notre perception quotidienne est sélective : la conscience actuelle est obligée de sélectionner, de rejeter momentanément les souvenirs inutiles pour le présent et pour l’action à venir.  Mais ces souvenirs restent latents, cachés et disponibles à d’autres moments

est maintenue. En effet, Leibniz, dans les Nouveaux Essais sur l’entendement humain, appelle ces phénomènes inconscients des « petites perceptions ». Elles désignent ce que la conscience perçoit, mais de manière encore confuse, comme lorsqu’on entend le bruit de la mer : on peut avoir conscience des différentes vagues ou d’une multitude de gouttes d’eau mais de manière très confuse car étant de trop petite taille. C’est en ce sens qu’il est question de « petites perceptions ». Il s’agit ici d’une conscience

outre, parfois la nature décide de reprendre l’un de ces dons à une personne mais il est souvent possible de le remplacer par un autre de nos sens ou même parfois à réparer un sens défaillant! En plus de cela, l’Homme parvient à atteindre l’infiniment petit et l’infiniment grand, il fait progresser sans cesse le monde, mais par quel(s) moyen(s?) Lequel ou lesquels de nos sens pourraient nous permettre de réaliser de telles prouesses? Quels seraient alors les sens qui ont pu nous permettre d’acquérir de