Leibniz Cette Considération

Explication du texte de Leibniz « Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c’est-à-dire des vérités particulières ou individuelles. Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu’ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même (…)

ce que cherche à exprimer le vicaire contemplant le système du monde, c’est l’idée d’un bien général. L’univers, le tout, est bien car il est ordonné par un dieu bon. Il ne faut pas confondre cette idée défendue par Rousseau avec les théories de Leibniz, (surtout lorsqu’elles sont réduites par les critiques de Voltaire, notamment dans Candide, à un « tout est bien ») : on traduira plutôt l’idée de l’ordre général du monde par un « le tout est bien ». Car, en effet, il serait difficilement soutenable

libre arbitre "), capacité à être le propre principe de ses actions, sans être contraint par rien d’extérieur à nous. Or, on a coutume de parler de la liberté en plusieurs sens, i.e., d’attribuer la caractéristique d’être libre en fonction de considérations différentes. Par exemple, on dit d’un tel qu’il est libre parce qu’il n’est contraint par rien ni personne à agir de telle sorte, i.e., parce qu’il n’est pas esclave ; on dit d’un autre, par exemple, un prisonnier, qu’il est libre de penser malgré

siècle, écrit en 1756, le Poème sur le désastre de Lisbonne. Celui-ci a eu lieu un an auparavant en 1755 et a causé de nombreux dégâts matériels et humains. Il se sert de son poème, véritable tableau apocalyptique, pour critiquer l’ Optimisme de Leibniz comme le montre le sous-titre du poème « examen de cet axiome : Tout est bien », théorie qui dit que rien ne peut être aussi parfait que Dieu donc le monde n’est pas parfait mais comme Dieu est bon alors il a créé le meilleur des mondes possibles

nombreux rapprochements faussement logiques, comme la relation entre la puissance du baron et la présence de « portes » et de « fenêtres » à son château; de même le rapport entre la masse de la Comtesse et le respect dont elle jouit. Le pouvoir et la considération des personnages relèvent donc de l'illusion, et non d'une réalité.      Il y a une confusion et une distorsion dans la description, et le narrateur souligne implicitement que chez le baron tout est faux; ex: « chiens de basse-cour » complètent

7PH00CTPA0113 Exemple de traitement possible du sujet proposé Remarque importante Ce traitement possible du sujet proposé doit être considéré comme une véritable leçon de philosophie venant compléter celles du cours. H. Elie Explication du texte de Leibniz « Les sens(1) , quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles(2) , ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c’est-à-dire des vérités particulières ou individuelles.

présenté comme « un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie, car son château avait une porte et des fenêtres ». Voltaire transcrit toute la stupidité de le théorie de Leibniz, car tous les châteaux ont une porte et des fenêtres, et ça n’en fait pas les plus beaux de leur région. La baronne, quant à elle, s’attire la considération par son poids uniquement. Sa fille Cunégonde, grasse et appétissante s’octroie l’admiration de Candide. Pangloss, « l’oracle de la maison », enseigne des leçons tirées

que le pouvoir, les richesses révèlent un monde fixé dans des codifications sociales rigides. Leur description respecte un ordre d’importance : la baron, maître de tout, la baronne, honnête, digne, respectable lotie d’un superlatif (très grande considération), une Cunégonde très sensuelle et un pangloss décrit plus longuement comme l’oracle de la maison. 1 Conformément aux règles du genre littéraire du conte, le personnage éponyme est présenté d’emblée. Il apparaît modeste. Il incarne la pureté

aumôniers » - « plus grand baron de la province doit être le mieux logé ». C’est donc le maître absolu sur le domaine mais aussi au niveau de la Wesphalie particulièrement.  La baronne règne en parfaite maîtresse de maison et a « une grande considération et faisait les honneurs de la maison ». description de ces actes qui montrent un rôle de premier plan au niveau du standing du château.  Cunégonde qui joue le rôle de la belle, très belle princesse. Elle est décrite par seulement trois mots :

Dans un premier temps, nous analyserons le conte traditionnel et le conte philosophique, puis dans un second temps, nous verrons en quoi Voltaire c'est écarté du conte traditionnel. Et enfin, nous analyserons critique noblesse et la philosophie de Leibniz. Du conte traditionnel au conte philosophique Ce conte a les marques d'un conte traditionnel. La formule il y avait, ligne 1, rappelle il était une fois. La scène se déroule dans un château, décor par excellence du conte.