Le Visage Lévinas

indispensable entre moi et moi-même » AUTRUI, LE TOUT AUTRE ? « Éthique et infini » (Lévinas) : Distinction entre percevoir autrui comme un objet et rencontrer autrui dans son absolue singularité. Percevoir autrui comme un objet c’est avoir juste une relation théorique avec autrui. Le visage de l’autre c’est le signe d’une transcendance qui se refuse à l’identification et à toute prise de possession. Visage : résiste à mon savoir car il est ouverture à l’infini et Dieu. Ne pas confondre la

détermination. KANT VS  LEVINAS Universalisme / rigorisme : mots associés a la morale Kantisme. Mots qui peuvent poser pbs. Pour Levinas, la moralité ne signifie ps la soumission volontaire a des principes universelles (de Kant) pcq ces principes universels risquent d’oublier le caractère unique et fragile de la personne. La moralité, pour L. est indissociable des soucis. On devient moral en réponse à un commandement qui revient de la rencontre d’un visage. Remarque sur le mot « visage » : Chez L. le mot

contemplation d’œuvres d’art comme accès à la conscience de l’artiste ainsi qu’à un esprit culturel). Sartre reprend cette idée : Autrui est le « médiateur indispensable entre moi et moi-même. ». Selon Levinas « Ce n’est qu’à partir de l’autre de l’être que l’être peut être compris ». Le visage est selon lui le principal signe de l’altérité, ce qui nous échappe car il signifie la vie, la présence d’un autre Moi. Le dialogue est aussi la forme essentielle du rapport à autrui car les points de vue

question du critère permettant de savoir si un personnage est présent, il nous est apparu que la place du visage est déterminant. Sur ce point, nous pouvons nous appuyer sur Levinas : “Le visage se refuse à la possession, à mes pouvoirs. […] Le visage me parle et par là m’invite à une relation sans commune mesure avec un pouvoir qui s’exerce, fût-il jouissance ou connaissance.”6 Le visage, et particulièrement le contact visuel, est ainsi le lieu de la relation. Partant, ce qui devient intéressant

pour exemple un visage. Qu'est ce qui est exprimé dans un visage ? Un visage exprime en même temps la singularité de la personne, celle-là qu'elle est dans ses traits, ses formes et ses contours uniques, et l'humanité du genre. Un visage s'exprimant exprime tous les visages en un seul visage. Le visage est expression de la singularité et en même temps de l'humanité comme genre. Et nous pouvons aussi entendre ou traduire en ces terres le mot d'Eluard, "Il fallait bien qu'un visage porte tous les noms

ne recherche pas la fusion des consciences, et c'est en cela qu'il peut symboliser un face à face radical dans lequel Emmanuel Lévinas trouve la garantie du respect d'autrui. En deçà de toute collectivité (familiale, politique, syndicale) qui englobe les sujets et les confond, le rapport immédiat et direct avec le seul visage de l'autre, face à moi, me révèle, dans ce visage même, une loi morale : "Tu ne tueras pas." Tout effacement d'autrui dans un "nous" fusionnel oublie ce commandement, qui est

multiple, du différent implique l’impossibilité de penser positivement l’altérité. A cette tradition Lévinas oppose la tradition judaïque qui postule, au contraire, une priorité du rapport à l’autre sur le rapport à soi. Au questionnement socratique du « connais-toi toi-même », du « souci de soi », s’opposerait alors l’exigence éthique du « tu ne tueras point ». En fait, la force de la position de Lévinas, c’est qu’elle permet de dépasser les blocages des positions précédentes. Si, en effet, le « souci

« en-soi ». Enfin, Sartre énoncera dans sa pièce de théâtre Huis-clos, « l’enfer c’est les autres ». 7) Qu’est ce que la responsabilité au sens de Levinas ? Selon Levinas, je suis l’obligé de l’autre, la responsabilité signifie que, si l’autre me demande de l’aide, je dois l’aider. il ordonne ainsi de faire tout pour que l’autre vive. Enfin, Levinas, tout comme Hans Jonas, transforme une maxime, pour dire « Aime ton prochain, c’est toi-même », dans le sens où il faut respecter la génération future

d’autres lectures insistent davantage sur la notion de responsabilité, mise en relief par le récit. La faute de Caïn, selon ces lectures, fut de négliger son frère, de ne pas le regarder face à face ; car c’est justement ce face à face, ce visage de l’autre, dirait Lévinas, « qui nous interdit de tuer 3 {text:bookmark-end} ». Abel et Caïn, « C’est toute l’humanité » Au-delà de toutes les interprétations, fort riches, du mythe biblique, s’il fallait en retenir une, ce serait sans doute celle qui fait

Chap. XV D'un point de vue religieux la reconnaissance de l'autre est alors fondée sur un idéal; l'autre me renvoie l'image de Dieu. Et dans cette optique, nous sommes tous égaux, tous les mêmes. L'autre est notre "prochain" le visage du prochain m'obsède [...] " écrit Lévinas "Il me regarde, tout en lui me regarde, rien n'est indifférent."6 Le christianisme fonde la reconnaissance de l’existence de l'autre sur l'amitié et l'amour, c'est-à-dire les sentiments: "Voici mon commandement, aimez-vous les