Le Visage Lévinas

l’autre » Travail de fin d’annee dirige par le R.P.E. Ganty INTRODUCTION Le travail suivant s’inspire d’une question laissée en suspens dans un travail précédent qui portait sur la phénoménologie de la temporalité de la subjectivité chez Lévinas. Cette question avait été malheureusement formulée et fait en conséquence l’objet d’une reformulation dans ce début de travail qui s’inspire de la critique de Ricoeur (Partie A, section a). Brièvement, elle pose la question de la responsabilité

au-delà de son instinct de survie... cela amène nécessairement à des conflits, à des luttes. Hegel “Autrui n’est pas un objet qui s’analyse, mais un humain à rencontrer: ce n’est pas pour rien que les bourreaux nazis effaçaient le visage de leurs victimes.” Levinas Être regardé, n'est-ce pas devenir un objet pour un autre sujet, donc prendre conscience de notre dimension objective ? Autrui ne nous aide-t-il donc pas à lutter contre notre propre mauvaise foi ? Quel philosophe et écrivain a écrit

pas de la même manière. Une catégorie de la philosophie, d’abord morale et juridique, une catégorie du droit international, et qui s’infléchit avec l’invention de la phénoménologie, dont les variations et les ébranlements, de Hegel à Heidegger, de Levinas à Derrida, jouent un rôle considérable dans la pensée de Blanchot: comme un fond sur lequel s’enlève cette création perceptuelle et conceptuelle du neutre. ALEA VOLUME 12 NÚMERO 1 JANEIRO-JUNHO 2010 p. 13-33 * (BLANCHOT, Maurice, “Héraclite”

B) La figure identificatoire : un modèle moral ambigu (Aristote, critique du Bergson de la « morale ouvert », Freud) C) L’adresse et la réponse : sujet parlant et sujet moral (Benvéniste, Lévinas, Arendt) Il y a dans réponse : répondre à et répondre de. Ceci est le ressort de l’argument de Lévinas. Le visage d’autrui est la loi, la loi qui commande. Construction du problème (2e partie de l’introduction) La difficulté vient du décalage entre le code social qui lui s’apprend, s’intègre, s’approprie

en Lozère, et à Neufchâteau, dans le département des Vosges. Au cours des années 70, elle suit des études de philosophie, auprès d'un professeur qu'elle admire, Emmanuel Lévinas. Son mémoire de maitrise porte sur la notion d’ascèse dans la mystique chrétienne, et sa thèse de doctorat concerne le visage ("Perspectives sur le visage. Trans-gression ; dé-création ; trans-figuration"). Premier roman Elle commence à cette époque à écrire des contes et des nouvelles. Elle part ensuite en voyage dans

veut être si l'o ne connaît pas les différentes possibilités qui s'offrent à nous ? L'autre est celui qui me permet de me remettre en question, il a une influence sur ma personnalité, il me transcende et me permet de me transcender comme le pense lévinas. La subjectivité dans une optique kantienne c'est ce qui relève de la sensibilité d'un sujet par opposition aux exigences universelles de la raison. La subjectivité est un phénomène personnel, chaque personne a une façon de penser, une d'être qui

autrui est source d’amitié et de bonheur - Kant : autrui est la condition de m a1ère expérience au monde, source de progrès par conflit, à qui je dois entièrement respect (comportement auto-limitatif), ms intimement inconnaissable. - Levinas : autrui est un visage face à moi qui me renvoie à moi-même. La rencontre avec lui ouvre la possibilité éthique car elle définit une responsabilité. - Scheler : autrui est celui qui ressente avec moi (sympathie) - Heidegger : autrui disparaît dans le “ on

l’application de l’unité des théories, Lévinas : il faut partie des penseurs religieux, deuxième type, J Derrida, place du sacré. Il faut une bataille pour maintenir une ouverture vers les inspiration créatrices a travers les fissures, on reçoit ainsi la justice comme quelque chose de sacré. Basé sa philosophie sur les récits du bon samaritain. Visage d’autrui, il réagit quand il trouve la victime, selon Lévinas, il faut être ouvert aux fissures dans le visage de chaque être humain c’est comme cela

de miseria hominis est caractéristique de ce pessimisme sur la condition de l’homme, marqué par le péché qui plus est. Grandeur et misères, les deux faces de la dignité de l’homme. Montaigne fait sien le thème du Janus Bifrons, homme en « mille visages contraires ». (Les Essais). Cet homme est un homme qui assume ses faiblesses ; l’humanisme de Montaigne se veut lucide. Son acte de foi en l’homme se double d’un acte de courage, de reconnaissance. Dans une perspective dynamique, Montaigne invite

l’on accepte de considérer le visage humain pour ce qu’il est, irréductible à toute apparence, in-comparable avec tout objet. Le visage est ce qui « me regarde ». Il ne se montre que parce qu’il me parle, et transmet un sens que la parole s’épuise à énoncer. « Le visage irregardable du regard d’autrui n’apparaît que lorsque j’admets – me soumettant à lui – que je ne dois pas le tuer » (J.-L. Marion, commentant Levinas, in De surcroît). Le phénomène non phénoménal du visage se fait entendre de telle sorte