Le Visage Lévinas

infligée. 3- une déshumanisation ou « l’effacement du visage » La violence dépouille l’autre de sa qualité humaine unique. L’autre, par sa menace, peut arracher au cœur de celui qui la subit tout sentiment. Le sujet atteint par la violence retire à celui qui l’a menacé le statut de semblable à lui. Il le déshumanise, il efface son visage et pour reprendre les termes de Levinas « Voir un visage, c’est déjà entendre tu ne tueras point. » Le visage de l’autre suscite une tension permanente et en le chosifiant

Ainsi, Emmanuel Lévinas met en relief l’existence d’une frontière infranchissable entre la civilisation à laquelle nous appartenons et la civilisation étrangère. Il souligne qu’on ne peut s’empêcher de toucher l’autre – volontairement, mais aussi involontairement –quand on le définit ou quand on se définit soi-même. Ainsi, Lévinas proclame la nécessité de faire naître ce qu’il appelle « l’extériorité de l’être », un état mental dans lequel l’homme ne veut plus surmonter ce que Lévinas appelle « l’abîme

tremblement de terre, il y eut un feu ; le Seigneur n’était pas dans le feu. Et après le feu, le bruissement d’un souffle ténu (une voix de fin silence en hébreu). Alors en l’entendant, Elie se voila le visage avec son manteau.» Levinas, Bible, Premier livre des rois (chapitre 19, versets 11-14), commenté par Lévinas qui compare la vérité à cette voix de fin silence, à la modestie de la transcendance. 91. « L’idée d’une vérité dont la manifestation n’est pas glorieuse, ni éclatante, l’idée d’une vérité qui

Philosophie: «Autrui peut-il être pour moi autre chose qu'un obstacle ou un moyen?» D'après une formulation d'Emmanuel Lévinas, «Autrui, en tant qu'autrui, n'est pas seulement un alter ego. Il est ce que moi je ne suis pas : il est le faible alors que moi je suis le fort ; il est le pauvre, il est la veuve et l'orphelin .» Nous voyons donc que la notion d'autrui est vu sous deux angles. Il est d'une part un autre moi et en même temps ce que je ne suis pas. D'où la complexité quand à savoir comment

notre ignorance radicale de l'autre... *"l'opacité incontournable de la conscience d'autrui" (Husserl)... *l'impossibilité de comprendre en quoi consiste la jouissance de l'autre... *le caractère insaisissable de son "ipséité" (Ricoeur), de son "visage" (Lévinas). 8 7) L'éthique suppose donc une acceptation d'une "séparation fondatrice" d'un "dégagement du chaos originaire" et d'une "affectation à chacun d'une place" (F. Imbert) qui lui permet d'exister en dehors de moi, de mes fantasmes,

la société. Nous sommes constitué par le regarde de l’autre et la représentation générale que la société dessine de la notion de sujet ( ce qu’on attend d’un sujet dans la société) On peut prendre alors 2 grandes direction : *Hegel, Sartre et Levinas : -Hegel : je ne peut etre reconnu comme sujet (indépendant et libre) que si un autre etre indépendant et libre me reconnait tel. On ne prend conscience de soi comme être indpt et libre que si on prend conscience que l’autre l’est aussi : dialectique

ses parents. Son sort est fixé d’avance. Il est ″un adulte en réduction″. À la Révolution Française, cette vision de l’enfance change radicalement. La société se met en mouvement et se fonde sur les libertés à prendre ensemble pour décider du visage que va prendre cette société. Les enfants doivent être préparés à se former, à devenir des citoyens. La société se doit de les accompagner en vue de leur autonomie, ceci étant valable pour les enfants mais aussi pour les personnes de tous âges et

elle est la condition de ce que Levinas dit être notre rapport à l’infini, c’est-à-dire la présence de l’autre comme une différence de ce que je suis. Il est irréductible. Levinas prend explicitement l’idée du meurtre, privation définitive de liberté. S’il est possible, le visage de la victime sera toujours là pour me rappeler ma propre responsabilité. Avec l’éthique comme finalité, l’autre est, pour Levinas, la condition de mon humanité : « Par son visage, toute l’humanité me regarde

L’amour qui porte sur autrui tend à porter sur le premier venu.L’autre est un être opaque que l’on ne peut cerner : impossible de viser autrui en tant qu’objet de nos sentiments. LEVINAS, Totalité et infini  l’autre est ce que l’on ne peut pas circonscrire. En cela, le visage concrétise notre impuissance face à l’autre : il est « l’autre en tant qu’il excède l’idée de l’autre en moi ». Or il paraît impossible d’aimer ce que l’on ne peut connaître et ce que l’on

résorption constante dans l’identité définit, selon Levinas, « la relation concrète entre un moi et le monde » (Totalité et infini, p/ 26). Le monde prend ainsi son sens à partir de mes besoins : le monde s’ouvre ainsi par l’égoïsme ou par l’identification au Même. Dire que tout ce que nous faisons est intéressé, c’est dire que le monde s’ouvre par l’égoïsme ou que tout revient au Même. Cette ouverture du monde où je me retrouve partout, est ce que Levinas nomme économie. - Le problème, c’est que