Le Scepticisme Et La Tolérance

Allemagne et en Italie, sans doute pour échapper aux troubles des guerres de religions en France. En 1581, il devient maire de Bordeaux. Il poursuit sa réflexion et la rédaction de ses Essais jusqu'à sa mort en 1592. II/ Thèmes majeurs 1. Le scepticisme Premier grand sceptique de la pensée moderne, Montaigne refuse le dogmatisme tant en religion, en philosophie qu'en science. Il témoigne en cela de la crise profonde de la pensée occidentale qui aboutira un siècle plus tard à la révolution cartésienne

personnelle. Les contradictions qu’il voit partout lui permettent de mieux comprendre ce qu’il en réalité, en acceptant l’idée qu’un être vivant change tout le temps au lieu d’être fixé une fois pour toutes. L’évolution de Montaigne Stoïcisme Scepticisme Epicurisme Stoïcisme * Le stoïcien veut apprendre à vivre en harmonie avec la raison/nature. Ainsi il veut trouver la paix de l’âme. * Afin de trouver cette paix il s’entraîne selon le principe de l’ascèse. Il s’agit d’un entraînement

même d’être effectivement tolérée. Sympa !? Comme la politesse, la tolérance est le lubrifiant du mécanisme social. La politesse, hypocrite au premier abord, est en fait une vertu louable : en nous forçant à sourire devant des êtres détestables parce que “cela se fait” (et surtout parce qu’on y a intérêt), la politesse nous oblige finalement à trouver de l’aimable dans le plus détestable. De la même façon grinçante, la tolérance est une vertu : le tolérant s’efforce de supporter au mieux ce qui ne

l’objectivité : qui a la représentation la plus juste de la réalité ? Vous, moi, eux, lui... personne en fait. Il n’existe qu’une série de point de vue qui s’érigent en vérité de manière abusive. D’où le relativisme de Protagoras, qui a donné le scepticisme de Pyrrhon (suivi par Montaigne ou Pascal) et l’immatérialisme de Berkeley. Il y a bien un argument contre cette formule relativiste, c’est l’existence des instruments de mesure, qui nous offrent eux toute l’objectivité souhaitée. De la balance

l’objectivité : qui a la représentation la plus juste de la réalité ? Vous, moi, eux, lui… personne en fait. Il n’existe qu’une série de point de vue qui s’érigent en vérité de manière abusive. D’où le relativisme de Protagoras, qui a donné le scepticisme de Pyrrhon (suivi par Montaigne ou Pascal) et l’immatérialisme de Berkeley. Il y a bien un argument contre cette formule relativiste, c’est l’existence des instruments de mesure, qui nous offrent eux toute l’objectivité souhaitée. De la balance

ce que conteste le scepticisme*, lequel veut substituer à l'affirmation "dogmatique" de la possession du vrai une attitude de doute* et d'examen. Il serait évidemment contradictoire de dire que le scepticisme* est... dans le vrai, et l'on n'a pas manqué de lui reprocher cette apparente incohérence. Il a cependant une valeur, qui est de nous inciter à la modestie. En nous enseignant que nos croyances ne sont pas ces vérités assurées pour lesquelles nous les prenions, le scepticisme nous empêche, à sa

l'impérialisme occidental ou phallocratique, etc.), les valeurs de vérité et de rationalité servant de masques à certains intérêts. Généralement le relativisme part donc d’une intention louable : démasquer les idéologies et développer une forme de tolérance ou de solidarité sans faire appel à des normes universelles. Il n'y aurait donc pas en fait, de vérité, juste une stratégie de persuasion mobilisant la notion de vérité, qui ne correspondrait à rien (voir par ex. Nietzsche, du moins selon certaines

La Tolérance La tolérance est une attitude qui aujourd'hui va de soi. Elle apparaît comme une des vertus suprêmes de notre époque moderne, comme ce qui est de l'ordre de l'obligation morale : il faut être tolérant. Elle représente pour beaucoup une conquête de l'esprit des Lumières sur l'obscurantisme religieux en même temps qu'un progrès lié à la démocratie. Mais derrière ces évidences, la tolérance suppose et implique des enjeux à la fois épistémologiques, axiologiques et politiques:

entière de l’humaine condition” Œuvre marquée par le Scepticisme : ni l’imagination, ni la raison ne permettent à l’homme d’accéder à la vérité : les connaissances humaines sont donc fragiles : “Que sais-je ?” → devine adoptée par Montaigne qui est hostile à toute affirmation dogmatique. Montaigne ne s’enferme pas dans le doute, il pratique un art de vivre fondé sur la tolérance, la réflexion, et l’acceptation de l’adversité. Il prône la tolérance et dénonce les atrocités des guerres Il manifeste

reconnaissance des différents points de vue. Mais la tolérance exige-t-elle la reconnaissance de la pluralité des vérités ? Après tout, dire : "à chacun sa vérité" et l’accepter, n’est-ce pas la condition pour é viter les conflits ? C'est ce qu'on appelle du Relativisme absolu. Il n'y a pas de vérité absolu, pas de bien et de mal absolu. tout n'est que question d'époque, de société, d'individu. D'un côté, ça peut être une preuve de tolérance, mais on peut tomber dans l'extrême et ça devient