Le Scepticisme Et La Tolérance

Le Traité sur la tolérance de Voltaire Un champion des Lumières contre le fanatisme, Valérie van Crugten-André Voltaire et la religion 1. Introduction C’est une question fondamentale pour lui. Chez Voltaire, le politique est toujours envisagé dans ses rapports avec le religieux. Pour lui, le philosophe doit agir et obtenir un résultat tangible : volonté réformatrice pour transformer le christianisme en une religion universelle et rationnelle : le théisme. Il est élitiste, seuls les « honnêtes

le dogmatisme en posant l’entendement, la force de la raison, face aux arguments d’autorité. KANT oppose le réveil critique au sommeil dogmatique. En philosophie le dogmatisme s’oppose au scepticisme. B) L’attitude sceptique Skeptikos : « qui examine » PYRRHON d’ELÉE est l’inventeur du scepticisme, c’est un contemporain des fondateurs de l’épicurisme et du stoïcisme. Comme SOCRATE il n’a rien écrit de son vivant, c’est sont disciple TIMON qui a tout mis par écrit. PYRRHON doutait de

délicats ; en sachant garder la « juste mesure », on veut vivre selon la nature (grande confiance en la nature humaine). - l’humaniste n’est pas un libre penseur, mais il sait vivre comme il le pense et accepter les censures et les interdits. - Tolérance Humanistes : Érasme ( 1466-1536) - humaniste, hollandais - renonce à la prêtrise pour se consacrer à ses études - Séjourne en France, Italie, Allemagne, Angleterre (chez T . More) - Entretient une correspondance importante avec les humanistes

d'un sceptique qui veille à bannir les doctrines intangibles et les certitudes aveugles. Il s'attaque à tous les dogmatismes, qu'ils soient religieux ou philosophiques, ne figeant jamais son scepticisme, son doute méthodique sur des certitudes ou des absolus. En pleine guerre de religions, il affiche sa tolérance et son aversion pour les luttes fratricides entre catholiques et protestants, considérant que la complexité des situations ne peut se régler par l'opposition binaire. S'il croit en Dieu, il

lettres.Mais son père ne voulant pas, il s’inscrit à l’école de droit et fréquente la société du Temple, qui réunit des membres de la haute noblesse et des poètes (dont Chaulieu), épicuriens lettrés connus pour leur esprit, leur libertinage et leur scepticisme. Ses écrits satiriques sur le Régent lui valent d'être exilé à Tulle le 4 mai 1716. Il récidive et est enfermé pour onze mois à la Bastille le 16 mai 1717, il est envoyé à la Bastille par lettre de cachet. Libéré, il prend un nouveau nom, Voltaire

Indiens qui vise dans un registre polémique et ironique à critiquer de manière virulente la colonisation européenne. Nous montrerons aussi quelles sont les valeurs humanistes qui s’expriment ainsi au travers du ton très personnel de Montaigne et son scepticisme. I Portrait contrasté des Européens et des Indiens au XVI ième : un texte argumentatif qui vise à dénoncer l’injustice incarnée par la colonisation. Montaigne se livre dans ce passage à un portrait plutôt sombre des européens à l’époque des

s'exiler (Marot, Rabelais). * DESTIN DE L’HUMANISME EN FRANCE : - Après 1549, le goût de l’érudition, le développement de la langue française continuent de triompher, mais, à cause des guerres de religions, les humanistes se divisent et le scepticisme fait son apparition (Montaigne). PORTRAIT DE L'HUMANISTE * L’ESPRIT HUMANISTE - Sentiment d’une coupure radicale, d’une ère nouvelle dans toute l’Europe : la « Renaissance ». - Ivresse de la nouveauté, enthousiasme semblable à celui du siècle

gardant bien de se mêler aux mouvements politiques et religieux d'alors, qu'il observait comme on fait d'un spectacle. Sa retenue ne venait certes pas seulement de ce que l'observation des nombreux partis et des conceptions changeantes le portait au scepticisme; il tenait surtout à conserver sa personnalité propre telle qu'elle était. C'est elle qui est l'objet le plus important de son étude. SesEssais (les deux premiers livres parurent en 1580, le troisième en 1588) sont un livre hautement personnel,

préoccupations pour trouver de la joie. Un humaniste pense de manière idéaliste et optimiste, il a les capacités intellectuelles d’être au-dessus de tout le monde et maîtrise le savoir de plusieurs disciplines. Leurs valeurs humanistes sont le stoïcisme, le scepticisme et l’épicurisme. L’humaniste et le « philosophe » des Lumières se définissent par l’importance de l’analyse critique mais aussi par la connaissance du monde extérieur et de soi-même, et enfin par l’importance de la vertu et de la bonté pour l’amour

dans la mémoire collective française et internationale. Figure emblématique de la philosophie des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre le fanatisme religieux, qu’il nomme « l’Infâme », pour la tolérance et la liberté de pensée. Déiste en dehors des religions constituées, son objectif politique est celui d’une monarchie modérée et libé ans. Il y meurt à 83 ans. Voltaire aime le confort, les plaisirs de la table et de la conversation, qu’il considère