Le Quiétisme

le disciple et le confident, incarnait la tradition de la compagnie de Saint-Sulpice, foncièrement hostile au jansénisme, mais très indépendant à l’égard des jésuites, et il fut un des adversaires les plus déterminés de Fénelon dans l’affaire du quiétisme. Mais Louis XV est également instruit sur beaucoup d’autres matières, étant Dauphin, Madame de Ventadour écrivait à Madame de Maintenon : « Il aimera beaucoup écrire, mais point à lire. Tout ce qui le divertit et qu’il entend va à merveille : la

société civile et de l'État. Lorsqu'il écrit : « ce qui rationnel est réel, et ce qui est réel est rationnel » cela semble légitimer la situation de fait et témoigner publiquement d'une attitude de servilité à l'égard du pouvoir. On a accusé Hegel de quiétisme. Karl Marx, en particulier, écrira en 1844, dans les Annales franco-allemandes, à propos de cet ouvrage: « Hegel va presque jusqu'à la servilité. On le voit totalement contaminé par la misérable arrogance du fonctionnarisme prussien, qui, dans son

conservation. Cette sorte de pruderie est toute moderne. Rousseau, ce panégyriste enthousiaste de l'état de nature, s'en était préservé; et un homme doué d'une délicatesse exquise, d'une tendresse de cœur pleine d'onction, spiritualiste jusqu'au quiétisme et stoïcien pour lui-même, Fénélon, disait: « Après tout, la solidité de l'esprit consiste à vouloir s'instruire exactement de la manière dont se font les choses qui sont le fondement de la vie humaine. Toutes les grandes affaires roulent là-dessus

fin en soi. Caïn le forgeron actif cède la place à Abel le vagabond paresseux, la cigale. Cette analyse de la maxime nous conduit à soupçonner chez notre moraliste une adhésion spirituelle à un courant religieux fort influent à son époque : le « quiétisme ». Le duc était janséniste, on l'a dit, donc enclin à un certain mysticisme chrétien : la doctrine de la passivité et de la quiétude préconise une attitude consistant à exprimer une indifférence à l'action (on doit refuser de mettre en valeur le

gardien mais pas un acteur de l’économie. Il doit simplement se contenter de fournir les biens communs (services publics) donc on prélève un impôt à chaque citoyen proportionnellement à son revenu. On assiste donc a la mise en place de la doctrine du quiétisme (Etat peu interventionniste). {text:list-item} Cette loi permet de poser un autre fondement de la pensée libérale, c’est que l’économie libérale est une économie de l’offre. « Le fait seul de la formation d’un produit ouvre, dès l’instant

tout à fait byzantine. La crise se base autour d’un petit groupe d’ermites (personne, le plus souvent un moine qui a fait le choix d'une vie spirituelle dans la solitude et le recueillement) orthodoxes appelaient les hésychastes. L’hésychasme, ou quiétisme signifie en grec « silence saint » n’est pas une nouveauté pour l’Eglise orthodoxe. Cette pratique spirituelle se rapproche de la tradition de mysticisme (La mystique ou le mysticisme est ce qui a trait aux mystères, aux choses cachées ou secrètes

siècle de préparer leur revanche sur les Jésuites.   Le Quiètisme   Le succès du jansénisme dans une partie importante du clergé et de la bourgeoisie est celui d'un christianisme dur, humiliant l'homme pour le contraindre en la politique rigoureuse des vertus qui marqua profondément la sensibilité religieuse française; mais ce pessimisme fondamental ne pouvait séduire certains âmes tendres, qui provoquèrent un réveil du mysticisme: le quiétisme. Cette doctrine recherchait l'union avec Dieu dans un

pour les premiers ; ce qui lui vaut d'échouer à l'Académie française contre Fontenelle, en 1691. Finalement élu en 1693, il prononce son Discours à l'Académie, qui donne une idée de la virulence des débats. Il avait commencé des Dialogues sur le quiétisme, dans lesquels il prenait parti pour Bossuet contre Fénelon, mais il mourut d'apoplexie, le 11 mai 1696. Les Dialogues parurent après sa mort, en 1698. Bibliographie Textes et sources • Théophraste, Caractères, bilingue grec-français, texte

attaqué farouchement à la bourgeoisie qu'il accusa de prendre une place dans la vie politique qui lui est incompatible. Fénelon (1651-1715) Petit fils de Louis XIV et disciple de Bossuet, il fut archevêque de Cambrai. Disgracié dans l'affaire Quiétisme en 1695. Ses œuvres ont touché la pédagogie, la politique et la théologie. En tant que pédagogue, il a écrit " Le Télémaque " roman mythologique. Il y a dépeint l'idéal assez confus de la monarchie absolue aristocratique et débonnaire. Il a critiqué

l'Académie Française 1695 Pierre Bayle, Dictionnaire historique et critique 1696 Jean Racine, Abrégé de l'Histoire de Port-Royal [pic] Madame de Sévigné, Correspondance 1697 Paix de Ryswick - Querelle sur la quiétisme Réalisation des Mémoires des intendants pour l'instruction du duc de Bourgogne (1797-1700) 1698 Nicolas Malebranche, Traité de l'amour de Dieu 1699 F. Fénelon, Les Aventures de Télémaque 1700 Philippe d'Anjou, petit-fils