Le Philosophe Peut Gouverner Une Cité

toujours tenir compte de la présence d’autrui car elle s’enrichie par sa propre élaboration. 2) Qu’est-ce que la liberté ? L’homme libre n’est pas esclave, c’est le citoyen qui dispose librement de sa personne : il participe activement à la vie de la cité. Etre libre : faire ce que l’on veut, sans en être empêcher. C’est l’autonomie : autos (soi même) + monos (lois)  se donner ses propres lois. Etre autonome c’est aussi choisir. Sommes nous toujours maitres de nos actes ? I- La conscience

existe entre celle qu'en avait les anciens et celle que nous avons maintenant. La première définition se trouve chez Platon dans Le banquet. Le philosophe apparaît comme occupant une situation paradoxale au milieu des hommes. Ignorant < Philosophe < Savant Le philosophe a conscience de son ignorance et recherche la vérité. Le philosophe est celui qui sait qu'il ne sait pas mais qui cherche à savoir. Cette situation paradoxale est incarnée par la place qu'occupe Socrate. II Philosophie

Politique = polis (la cité), politéia (organisation de la cité). Unité socio-politique des grecs = la cité c’est à dire que la pensée politique grecque ne peut pas se comprendre en dehors de la cité. La cité = libre, correspond à une ville, vit en autarcie. Athènes domine l’Attique (2600 km2). Démocratie ancienne (antique) = direct = chaque loi faite et votée directement par les citoyens (pas tous, ex : esclaves). Société simple. Petite pop + superficie restreinte. Platon dit que cité parfaite = 1x2x3x4x5x6x7

monde intelligible, là où l’être sera enfin véritable. On peut attribuer le terme du monde sensible à l’obscurité de la caverne, car les prisonniers se retrouvent dans un lieu où ils ne voient que des images, des ombres et celui du monde intelligible à la clarté du jour, le soleil, un monde qui représente le plus haut niveau de connaissances. En outre, dans La République, Platon décrit l’éducation des futurs citoyens qui vivront dans une cité, en affirmant que l’éducation occupe une place importante

qui naît en Grèce au VIe siècle av. J.-C., à l’époque classique. Mais la relation entre l’art et la philosophie a toujours été très forte, en effet les philosophes voyaient l’art comme une activité méprisante qui éloigne l’homme de la pureté à laquelle il doit rejoindre. Notamment, il faut dire que, pour Platon, l’un des premiers philosophes de la Grèce antique, art et science doivent être analysées sur le même plan comme les tentatives de représentation de l’idée de beauté pour ce qui concerne

objective du bien. Dans ce cas où se situe la philosophie ? Weber répond à cette question dans Le Savant ( hiver 1918) sur le métier de professeur. On ne peut exiger du professeur que la probité intellectuelle. 2 pb hétérogènes : « l’établissement des faits » d’un coté et la réponse aux questions « concernant la manière dont il faudrait agir dans la cité et au sein des groupements politiques ». distinction radicale entre la science et la vie. La science est inachevée et inachevable, le risque est de lui

Hobbes, la vie politique obéit à la loi du plus fort, mais pas n'importe comment : cette loi ne peut s'imposer, comme le montre Rousseau, qu'en transformant la force en loi. En cela la politique semble être l'art de persuader les dirigés de se soumettre volontairement à la force des dirigeants, s'ils veulent être protégés et non pas broyés par elle. La politique concerne la question de l'organisation de la cité ainsi que celle du pouvoir qui en garantit le fonctionnement pacifique. Ces deux questions

liberté des Anciens » : cette expression de Benjamin Constant fait référence à : o La démocratie athénienne où l’ensemble des citoyens gouvernent o La liberté politique, c’est-à-dire à la liberté pour les citoyens de participer au gouvernement de la cité d’Athènes o La démocratie directe exercée à Athènes : chaque citoyen participe et tus les citoyens se partagent le pouvoir qu’ils exercent dans l’intérêt général (et non dans leur propre intérêt). → Pour Benjamin Constant, cette liberté est insuffisante

de force est toujours possible. Etant par nature constituant, le sujet, dès qu’il se pose, il s’oppose au pouvoir, d’un côté en affirmant “le droit à la différence” chez les sujets, soit “tout ce qui peut rendre les individus véritablement individuels”, de l’autre en s’attaquant “à tout ce qui peut isoler l’individu, le couper des autres, scinder de la vie communautaire, contraindre l’individu à se replier sur lui-même et l’attacher à son identité propre”6. Foucault écrivait qu’ “il y a deux sens

de lois pour faite changer les mœurs. Le but de notre étude sera de voir la place qu’occupent les lois dans le changement des mœurs d’une société donnée. *** D’emblée et ce dès le début de l’extrait, Montesquieu se positionne en digne philosophe des Lumières, en prônant la séparation stricte des pouvoirs. Selon lui, ce ne sont surtout pas les lois qui devront changer les mœurs car ce n’est pas leur rôle : elles sont là pour servir d’appui aux décisions de justice en cas de litige. Le «