Le Philosophe Peut Gouverner Une Cité

LEÇON 1. La cité comme réalité et comme idéal I. La politique comme devoir moral Morale et politique sont identiques. La cité est comme la réalité et comme idéal. La politeïa est l’affaire des citoyens. A. La cité Grèce petit pays fractionné. Les vallées regardent vers le large. Les hommes sont isolés et tendance à se regrouper. Attirance notable vers la mer (commerce maritime avec esprit d’initiative et l’individualisme face au socialisme de l’Egypte). 3 caractéristiques de la cité : Etendue géographique

les deux sont, paradoxalement, nombreux. Si la religion désigne communément un ensemble de croyances et pratiques qui définissent le rapport de l’homme à une transcendance sacrée, et la démocratie, un système politique où le peuple se définit et se gouverne lui-même, les deux termes nourrissent le même objectif de fixer des principes et des règles de vie communes, de structurer la société (étymologiquement, la religion renvoie au mot latin religare, « relier », qui s’applique à la fois au lien entre

est connue pour ses témoignages archéologique. On peut dire que c'est la préhistoire de la Grèce. L'effondrement de ces deux civilisations laisse un vide de quatre siècle dans l'histoire grecque connue sous le nom «d'âge obscur» (de 1150 à 750 av JC). Selon les hypothèses, cette chute est dûe à l'invasion par les doriens. A partir de 700 av JC, pendant la période archaïque (de 750 à 490 av JC), ces doriens recouvrent tous leur territoire de cité et se répandent dans toute la Méditerranée pour

désigne ce qui est fondé en droit, en justice, en équité. C’est lorsque le conflit principal ne se situe plus entre un souverain et un usurpateur, mais entre gouvernants et gouvernés que la question de la légitimité se pose. Discuter la légitimité, c’est s’interroger sur les fondements d’une allégeance. (…) Néanmoins, on peut se demander si ces fondements sont clairement définis ou s’ils doivent être recherchés. La légitimité doit-elle être reconnu ou s’impose-t-elle comme une évidence ? Plan :

relativement jeune. Mais elle occupe déjà une place importante au sein des sciences sociales, parmi ces dernières, elle est celle qui s´intéresse aux phénomènes du pouvoir dans les sociétés politiques. Elle se propose de répondre à certaines questions qu´en peut poser en tant que citoyen : -> comment sont organisées les sociétés humaines ou les sociétés civiles dans lesquelles en vit? -> Comment elles se gouvernent ? Quelles idéaux ? Quelles conceptions du pouvoir ont poussées à la création des institutions

convainc Athènes de s’engager militairement pour prendre l’île de Salamine.C) Solon l’homme réputé devenue archonte Le choix ne tient pas seulement à ses talents de poète. Aristote nous dit qu’il est “par la naissance et la réputation des premiers de la cité (l. 8)”. “ Par la naissance”(l. 8), Solon étant descendant de Médon, premier archonte d’ Athènes après la fin de la royauté, Médon lui-même étant fils de Codrus, dernier roi

y a 3 théories : 1er théorie : Burnet : avant il y avait les ténèbres et puis tous d’un coup la raison est apparu, on n’a pas à chercher ce qui avait avant, c’est ce que l’on appel « le miracle grecs » 2é théorie : Cronford et Thomson : les philosophes de Milet n’ont pas inventé quelque chose, mais qu’ils essayaient d’exprimer différemment ce que le mythe disait. Donc finalement il n y a pas d’hiatus entre le mythe et la raison. 3é théorie : J.P Vernant : Il est vrai qu’il y a un fossé entre

tout, on peut appeler « mondes » le Ciel1, bien sûr, mais aussi les êtres vivants2 et les constitutions politiques3. Qu’est-ce qui fait la spécificité du monde politique ? Ni l’ordre du ciel, ni la « nature » ne peuvent fournir un modèle ou une norme auquel l’ordre politique devrait se conformer. Il ne se fonde que sur le pouvoir humain de délibérer et d’agir, ou, si l’on veut, sur des décisions4. A/ Politique et cosmologie. Contrairement à ce que soutiennent Ferry et Renaut5, on peut dissocier

sous la suprême direction de la volonté générale,et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout» chapitre 7 : du souverain Le souverain est le corps tout entier,il représente chacun de celui qui le compose,et si il ne peut nuire à aucun des membres,les membres,en ne respectant pas le pacte social,pet lui nuire. Ainsi,la société est vue par Rousseau comme un grand corps composé de petits membres,les hommes.Cet instance suprême est le souverain. Chapitre 8 :de l'état

affaires publiques ; tour à tour gouvernant ou gouverné, il délibère sur l’Agora, se réunit dans l’Eclésia et se prononce sur les principales affaires de la cité. Mais de tels citoyens ne représentent pas plus du dixième des habitants de chaque cité-État puisque seuls les hommes libres sont citoyens, à l’exclusion des femmes, des esclaves et des métèques. Une telle approche caractérise à la fois l’Athènes de Solon et la Sparte de Lycurgue. Les philosophes grecs insistent sur deux dimensions plus particulières